2 resultados para Revenu--Répartition--Modèles mathématiques
em Scielo Saúde Pública - SP
Resumo:
Deux morphotypes de Lytzomyia longipalpis (Lutz et Neiva, 1912) ont été décrits au Brésil, l'un avec une seule paire de taches tergales, l'autre avec deux paires de taches. Ce caractère est propre aux mâles. En Bolivie, la forme à une tache existe seule dans le foyer de leishmaniose viscérale des Yungas (alt. 1000-2000 m) dans l'envirionnement péridomicilliaire; c'est le vecteur confirmé de cette maladie. Le second morphotype à deux taches a été récemment découvert sous le porche de grottes dans le région de Cochabamba (alt. 2700 m); il était absent dans et autour des habitations de cette région, où la leishmaniose vicérale est inconnue. Les deux morphotypes de Lu. longipalpis ont, en Bolivie, une distribution allopatrique, et leurs écologies respectives sont très différentes.
Resumo:
Le 19 juillet 1928 l'auteur trouva près de Natal, capitale de l'État de Rio Grande do Norte, a 5º 47' au sud de l'équateur, un nouveau Dendrocephalus qui portera le nom ornatus, dû a ses appendices caudales teints d'écarlate brillant. La femelle (Pl.1) atteint 12 mm. de longueur e contient des oeufs noirs dans sa cavité d'incubation. Le mâle, beaucoup plus robuste, atteint 16 mm. et montre, outre les caracteres sexuels, une modification extrémement compliquée des deuxièmes antennes (qui dans la planche II sont vues devant les premières). L'espèce est plus petite que les deux autres décrites de l'Amérique du Sud et se distingue facilement par les antennes du mâle. Elle fut trouvée au bord de la route dans une flaque large et profonde d'eau de pluie argileuse. Les exemplares rapportés moururent en quelques jours et la mare, lors d'une seconde visite, fut trouvé sèche. L'autre espèce, observée en 9. 7. 28 dans un étang naturel tout-près de la capitale, avait déjà été observée á Matto Grosso et en Paraguay et déterminée comme Cyclestheria hislopi BAIRD. THIELE pense que les individus de l'Amérique du Sud, pour cause de quelques petites différences, pour-raient nien former une autre espèce qu'il propose d'appeler sarsiana, mais la comparaison des desseins et descriptions avec mes exemplaires ne parait pas soutenir cette idée. Tout-de-mème la répartition connue de cette espèce est extrêmement curieuse et peut-être unique en zoologie. Elle a été signalée à Nagpur (Hindoustan), Ceylon, Queensland (Australie), Célèbes, Afrique orientale et Sansibar; seulement le premier lieu se trouve bien au nord de l'équateur, mais encore dans la zone tropicale, comme toutes les autres localités. L'explication de cette extension sur les deux mondes est tout ce qu'il a de plus difficile, puisque entre les localisations il n'y a pas seulement d'énormes distances sur terre (que l'on pourrait expliquer par un défaut d'observations), mais des espaces tres étendus, occupés par la mer. L'intervention de l'homme ne saurait expliquer ces faits et le transport par les oiseaux aquatiques ne pourrait être qu'un fait tout-a-fait excepcionnel pour les grands trajets océaniques. Le recours aux terres hypothétiques, qui formaient des ponts intercontinentaux dans des périodes géologiques extrêmement reculées, recontre des objections évidentes. En tous les cas on ne peut qu'admirer la constance avec laquelle le type de l'espèce s'est maintenu durant d'innombrales générations et a travers de telles distances quand les autres phyllopodes ont formé non seulement des variétés, mais même un grand nombre de genre et de familles.