3 resultados para Longévité humaine
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Resumo:
L'auteur de ce texte a abordé auparavant à plusieurs reprises le sujet d'une confrontation entre les pensées de Heidegger et de Lukacs. Il est parti de l'idée qu'ils existent des motifs communs entre les deux pensées, par exemple le thème de l'aliénation et celui de la réification, et il a publié deux articles dans ce sens. Le texte publié ici poursuit un objectif plus ambitieux, car il se propose de remonter aux fondements ontologiques des deux pensées et confronter Heidegger et Lukacs à partir de leur opposition sur pluseurs questions philosophiques cruciales : l'autonomie ontologique du monde extérieur, la définition du concept de "monde", la "subjectivité du sujet" et la humanitas de l'homo humanus, la critique lukacsienne du concept heideggérien d'"être-jeté..." (Geworfenheit),la problématique de la finitude et de l'infini,etc. La thèse centrale de l'article est l'occultation par Heidegger du travail comme "phénomène originaire" de l'existence humaine et sa substitution par une catégorie affective: le "Souci" (die Sorge), tandis que Lukacs a construit son ontologie de l'être social, en suivant Hegel et Marx, sur l'idée du travail comme pivot de l'existence humaine. La partie finale du texte désigne plusieurs motifs de la pensée heideggérienne (la critique de la pensée sécurisante, par ex.) qui préfigurent l'adhésion du philosophe à l'extrême droite de l'époque, ce qui confirme la thèse de Lukacs formulée dans son livre La Destruction de la Raison sur le caractère "pré-fasciste" de certaines orientations de la philosophie heideggérienne à l'époque qui asuccédé à son livre fameux Être et Temps.
Resumo:
L'éthique épicurienne a exercé sur Bayle une attraction dont on ne tient pas toujours suffisamment compte. Nous nous proposons de recueillir les diverses observations faites par Bayle concernant cette théorie afin de montrer qu'il y trouvait a) une explication convaincante des motifs de la conduite humaine, b) la plus exacte conception philosophique du bonheur, c) la meilleure méthode pour éduquer moralement les êtres humains et d) un argument décisif contre les philosophies qui, en ignorant la force du plaisir, proposaient un idéal de vertu condamné à l'échec.
Resumo:
Dans L'anthropologie du point de vue pragmatique Kant répond à la question « Qu'est-ce que l'homme ? » d'une manière descriptive et empirique en caractérisant le phénomène « homme » comme membre d'une communauté humaine sous des conditions sociales et culturelles. - Dans la deuxième partie de la Critique de la faculté de juger Kant cherche, au contraire, à démontrer la dimension nouménale de l'être humain par la « conclusion [...] à partir de la téléologie morale [...] à un but final de la création » (AA 05 : 455) dont un fondement de preuve « se trouvait déjà dans la faculté rationnelle de l'homme avant sa plus matinale germination, et il continuera à se développer davantage avec la culture de celle- ci » (AA 05 : 458). - La mise en relief du rapport entre la « Méthodologie du jugement téléologique » et la fonction didactique de l'Anthropologie pourrait servir d'illustrer l'idée de l'homme comme but final qui « est une fin qui n'a besoin d'aucune autre comme condition de sa possibilité » (AA 05 : 434) - qui est, par cela, l'expression de l'inconditionné dans les limites de la nature sensible.