4 resultados para paysage temporel

em Aston University Research Archive


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Cellard (1979 : 19) avançait de façon quelque peu impressionniste que ‘le passé simple se rencontrait beaucoup plus souvent dans les comptes rendus de rencontres sportives de notre journal que dans toute autre catégorie de textes’. Même si un tel passé perfectif serait le vecteur idéal du rapport d’un exploit sportif au déroulement chronologique, la réalité des textes nous offre un panorama nettement diversifié. Une compétition acharnée se joue avec d’autres tiroirs verbaux (passé composé, imparfait, présent) qui, chacun, offre une présentation différente des procès. Après une brève présentation théorique de chaque tiroir, nous entamerons une étude de corpus basée sur des textes de presse francophone. Nous conclurons que le panorama temporel du compte rendu sportif contemporain pourrait résulter de contraintes extra-linguistiques comme le type de publication et l’évolution des médias.

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De nombreuses langues du monde grammaticalisent les formes lexicales itive (aller) et ventive (venir) en auxiliaires temporels. Si ce fait a été abondamment décrit dans des langues particulières, on ne dispose pas d’une étude contrastive des deux tours, ce que nous proposons d’entreprendre dans la présente communication, sur quelques langues, A partir des premiers constats suivants : - la forme itive est plus fréquemment grammaticalisée que la forme ventive : en anglais p. ex. seul go est grammaticalisé ; - si le plus souvent l’itif s’est grammaticalisé dans l’expression de l’imminence-ultériorité (le train va partir) et le ventif dans celle de la récence (le train vient de partir), ce n’est pas toujours le cas : en catalan, anar + inf. est un prétérit (el tren va marchar : ‘le train est parti’), et actualise donc le procès non comme ultérieur mais comme antérieur ; - certaines langues, comme le français, ont développé sur ces auxiliaires, outre les effets de sens temporel d’imminence-ultériorité pour l’itif et de récence pour le ventif, un effet de sens d’extraordinaire, qui peut être signifié aussi bien par l’un que par l’autre tour (il va pas / vient pas me dire) - l’imminence-ultériorité sur l’itif et la récence sur le ventif souffrent des restrictions temporelles, plus accusées pour le premier : en francais p. ex., aller, dans cet effet de sens, se conjugue aux seuls présent et imparfait (le train va / allait / * irait / *est allé partir) ; venir admet en plus le futur et le conditionnel (le train vient/ venait/viendra/ viendrait/ *est venu de partir). On se propose (i) d’expliciter les différents éléments de l’asymétrie dans la grammaticalisation des deux formes itive et ventive dans les langues retenues (anglais, catalan, espagnol, français, italien, portugais), et (ii) de formuler une hypothèse explicative de ces faits hétérogènes.

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L’article développe l’idée que la périphrase venir à + inf., issue de la grammaticalisation du verbe venir (à) dans le tour quand (ce) vint à, est un auxiliaire aspectuel qui sert à présenter l’actualisation du procès à l’infinitif au terme d’un déroulement temporel (présupposé) en enchaînement avec ce qui précède. Sont décrites les origines et les fortunes diverses des effets de sens développés diachroniquement.

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Les lasers à fibre permettent d’observer une très grande variété de dynamiques non-linéaires allant de dynamiques solitoniques à des structures auto-similaires. En insérant un façonneur spectral reconfigurable dans la cavité fibrée, nous montrons qu’il est possible de gagner en flexibilité, que ce soit en permettant un contrôle précis du profil temporel généré, ou bien que ce soit en contrôlant la dynamique non-linéaire impliquée.