4 resultados para narratif
em Aston University Research Archive
Resumo:
Les études typologiques (Hagège 1993, Bybee et al.1994, Dahl 2000, Bourdin 2008 notamment) ont montré de façon consistante que les indications spatiales (notamment les verbes de mouvement) tendaient à se grammaticaliser en expressions temporelles. La forme itive (en français aller) dans les langues romanes a fait l’objet de ce processus linguistique , et avec succès, puisque, en tant qu’auxiliaire d’un verbe à l’infinitif ou au participe présent (et moins fréquemment au participe passé), elle est à même d’offrir, au cours de son histoire, pas moins de onze emplois grammaticalisés (Bres et Labeau à paraître). Nous nous intéresserons dans cet article, qui ne portera que sur le français, à l’emploi que nous nommerons, avec Larreya (2005) et Lansari (2009), narratif: il apparaît en textualité narrative, dont les propositions du premier plan sont régies par la relation de progression (Labov 1972/1978). Cet emploi que le français a connu jusqu’au début du XVIIème (1) tend, sur des bases peut-être différentes, à se répandre aujourd’hui (2): (1) Sur ces propos, feirent leur accord, et, en regardant le lieu le plus propre pour faire ceste belle oeuvre, elle vat dire qu'elle n'en sçavoit poinct de meilleure ne plus loing de tout soupson, que une petite maison qui estoit dedans le parc, où il y avoit chambre et lict tout à propos. Le gentil homme, qui n'eust trouvé nul lieu mauvais, se contenta de cestuy-là. (Navarre M. de, L'Heptaméron, 1550) (2) (…) Teddy Pendergrass est remarqué par Harold Melvin, leader du quintette vocal The Blue Notes. Il rejoint alors la formation, qui va enchaîner une succession de tubes. En 1976, Teddy Pendergrass décide de mener une carrière solo et quitte les Blue Notes . Il va régulièrement occuper les premières places des meilleures ventes de disques aux USA. (Le Monde, Obituaire de T. Pendergrass, 27 .1. 2010)
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Le pass´e simple (PS) franc¸ais, en tant que pass´e perfectif, semble fait pour l’article n´ecrologique qui relate les points forts d’une existence dans l’ordre chronologique. Cependant, des linguistes ont affirm´e au cours du 20`eme si`ecle que le PS ´etait mourant. Il vaut donc la peine de voir si le PS est utilis´e dans les articles n´ecrologiques et si son usage d´ecline dans le temps. Cette ´etude se penche sur un corpus synchronique (Le Monde, Le Figaro, L’Humanit´e, La Croix, Le Parisien) et un corpus diachronique (Le Monde, Le Figaro). Elle s’int´eresse `a l’´evolution des formes et des fonctions du PS au cours du temps et dans les diff´erents journaux. Elle ´evalue ´egalement la capacit´e des pass´e compos´e, imparfait, pr´esent, plus-que-parfait et futur simple `a jouer un r ˆole narratif dans l’article n´ecrologique.
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The uses of the French imperfect have undergone a vast extension throughout the history of the French language. It has become prototypical in contexts such as description where old French used simple past. The prototypical uses have resulted in a large number of stylistic uses: hypothesis, free indirect speech, and the so-called forain, hypocoristique, ludique and narratif. The wide range of uses raises the question of the semantic unity of that form in synchrony as well as in diachrony. Here are gathered for the first time discussions of emergent uses of the imperfect, that are tackled through a variety of approaches (Damourette and Pichon’s, Wilmet’s or Guillaume’s systems, logic semantics or relevance theory). This volume will be of interest for theoreticians interested in linguistic meaning and applied linguists concerned with its organization. Le tiroir de l'imparfait a subi une extension considérable de ses usages à travers l'histoire du français. Il est devenu prototypique dans des contextes comme la description où l'ancienne langue utilisait le passé simple. Ces emplois prototypiques ont donné lieu à un large ensemble d'usages stylistiques. : hypothèse, discours indirect libre, imparfait de politesse, forain, hypocoristique, ludique et narratif. La diversité des usages pose la question de l'unité sémantique de la forme, non seulement en synchronie mais aussi dans les cadres de son évolution diachronique et de son acquisition. Ce problème est appréhendé à travers les analyses de Damourette et Pichon et de Wilmet, par le guillaumisme, la sémantique logique et la pragmatique de la pertinence. Ces cadres permettent d'identifier les paramètres en jeu dans chaque emploi, et les modes de leur application à une problématique sémantique particulièrement délicate. Le présent ouvrage saura donc intéresser autant les théoriciens du sens linguistique que les praticiens concernés par son organisation.
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Cette étude s’intéressera à deux questions majeures : 1. Dans quel cotexte trouve-t-on ce type d’IMP ? Quelles sont les marques syntaxiques, lexicales voire pragmatiques qui régissent cet emploi ? On passera en revue les critères répertoriés dans Labeau (à paraître) et on tentera de voir si d’autres peuvent être identifiés. 2. Comment la forme est-elle traduite en anglais ? Recourt-on principalement au simple past (Chuquet, 2000), ce qui suggèrerait peut-être une perfectivisation de la forme puisque l’IMP serait perçu équivalent à des formes perfectives ? D’autres équivalences sont-elles proposées ? Compte tenu de la fréquence présumée de l’IMP en contexte narratif dans les romans policiers de Simenon, notre corpus bilingue comprendra deux Maigret: L’Affaire Saint-Fiacre (SF) et Le chien jaune (CJ). Pour tester si cet emploi est restreint au genre policier, nous prendrons en compte deux autres romans du même auteur racontant une histoire d’adultère : Le train (LT) et La chambre bleue (CB).