3 resultados para Stratégie rhétorique

em Aston University Research Archive


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Les interrogatives partielles peuvent être marquées par un mot en QU en position initiale de la phrase. Cette position est analysée dans différents cadres génératifs comme mettant en jeu le mouvement du mot QU depuis une position intraprédicative. Ce mouvement serait démontré par le fait qu’il peut être interrompu par différents opérateurs, dont la négation. Cette interruption distinguerait le mouvement des arguments et des non-arguments: les QU sous-catégorisés pourraient passer par-dessus la négation parce que leur prédicat licencie leur trace. Cela prédit que comment, combien, où, pourquoi et quand ne peuvent pas introduire de questions négatives (?* Comment ne lui a-t-il pas parlé?), ce que pourraient qui, que, quoi (À qui n’a-t-il pas parlé?). C’est cette prédiction que teste ce travail qui considère le mot QU comment avec des propositions interrogatives niées. Il se fonde sur le recensement des attestations dans Frantext pour le 20ème siècle, parmi lesquelles prédominent les questions rhétoriques (Comment ne pas perdre la tête?). L’identification de ces dernières face aux interrogations réelles demande des critères que formule ce travail. La raison pour laquelle les questions rhétoriques rendent possible les séquences considérées est envisagée, et sont considérées une hypothèse syntaxique sur un prédicat sous-jacent et une hypothèse interprétative sur le rôle des présuppositions. L’intervention des présuppositions reflète la définition même de la question rhétorique, et suggère que la putative impossibilité des questions négatives avec un QU adverbial tiendrait à des facteurs d’informativité.

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La France est présente dans le Pacifique Sud depuis le milieu du XIXème siècle, mais ce n’est qu’à partir des années 1970 que ses relations avec les États de la région ont connu de grands bouleversements. Le territoire ainsi que la stratégie nucléaire, facteurs de puissance pour la France, sont devenus les fondements de la contestation régionale, exprimée par l’opposition au développement des activités nucléaires en Polynésie française et par le soutien au mouvement indépendantiste kanak en Nouvelle-Calédonie. Cependant au-delà d’une apparente cohésion, cette contestation a révélé des enjeux régionaux divers voire diviseurs notamment parmi les jeunes États mélanésiens. Un rapprochement s’est pourtant opéré à partir de 1989 entre les États du Pacifique Sud et la France. Celle-ci a développé deux types d’actions, les unes relevant de politiques essentiellement nationales ou territoriales, les autres de politique extérieure, et toutes généralement conduites ou initiées par de fortes personnalités politiques. Les États du Pacifique Sud ont accueilli ces initiatives de façon d’autant plus positive que certains se sont retrouvés confrontés aux aléas de leur relativement récente indépendance. La présence française semble désormais devenue un atout pour le Pacifique Sud.