2 resultados para Relève, La

em Aston University Research Archive


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Il y a plus d'un siècle, Michel Bréal institua l'analyse du sens dans le langage. À partir de là, le développement de la sémantique repose sur des paradigmes, qui constituent de véritables métaphores de la nature générale du langage. Cet ouvrage montre que, hors des modèles logiques, la sémantique s'est historiquement développée à travers quatre paradigmes. Le sens linguistique relève de la vie mentale des individus pour le paradigme psychologiste qui réunit Bréal, Brunot, Damourette et Pichon, Guillaume et Bally. La nature incertaine de cette vie mentale porte le structuralisme de Saussure, Greimas, Rastier et Wierzbicka à envisager le sens comme dérivant de l'équilibre des oppositions internes à la langue. Les déterminismes de cette organisation sont associés aux conditions de sa mise en oeuvre pour le paradigme de l'énonciation élaboré par Benveniste, Ducrot, Anscombre, Nølke et Culioli. Ils sont pour le cognitivisme de Kleiber, de Cadiot, de Fuchs et pour la Grammaire cognitive dérivés d'un esprit au fonctionnement mécaniste. Permettant de délimiter la forme et l'évolution des paradigmes scientifiques, l'analyse des théories donne à voir l'état actuel de la discipline et les questions qu'elle sera appelée à résoudre.

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Nous souhaitons nous pencher ici sur un emploi particulier de la périphrase en aller + infinitif qui n’a fait l’objet – à notre connaissance – que d’un article (Lansari 2010). Cet emploi « modalisant » que Lansari limite à la formule 'on va dire' mériterait d’être approfondi pour plusieurs raisons. D’une part, l’emploi n’est décrit que sur base de « vingt exemples tirés d’internet, de blogs ou de forums » (Lansari 2010: 120) alors que, de l’aveu de Lansari elle-même, l’emploi relève de l’oral. Il serait donc utile d’enrichir – quantitativement et qualitativement - le corpus et d’y intégrer des occurrences d’oral authentique. D’autre part, Lansari restreint l’emploi modalisant à la séquence 'on va dire' ; on pourrait s’interroger sur la capacité de séquences comme 'je vais dire' à remplir les mêmes fonctions discursives. Dans cet article, nous commencerons par un – forcément bref – état de la question. Après avoir présenté le corpus, nous testerons les hypothèses précédemment défendues à la lueur du corpus rassemblé: (a) Le corpus CFPP2000 issu du projet Discours sur la ville. Corpus de Français Parlé Parisien des années 2000 (disponible en ligne à http://cfpp2000.univ-paris3.fr/Corpus.html). CFPP2000 donne la parole à 41 informateurs en 28 interviews (2198 min) et a généré 96 occurrences de on va dire modalisant. (b) Le corpus CLAPI comprenant 45 heures d’interactions interrogeables en ligne à http://clapi.univ-lyon2.fr/analyse_requete_aide.php?menu=outils. On y a relevé 12 exemples de on va dire modalisant. (c) Un corpus personnel d’interviews (163min) réalisées pendant l’année académique 2009-10 auprès de cinq étudiants Erasmus français grâce au soutien d’une bourse de la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France (DGLFLF). Les entretiens avec une assistante de recherche, basés sur les thèmes suivants, étaient supposés générer l’emploi d’une variété de temps verbaux : - Récits de rêve (imparfait) - Récits biographiques (personnage historique vs autobiographie) (PC vs PS) - Narration de film vs d’épisode historique (PC/ PRES vs PS) - Présentation de projets d’avenir vs conjectures (Futur périphrastique ou simple) Le corpus contient dix-sept occurrences de on va dire générés par deux des cinq informateurs : 15 par A. et 2 par J. Notre réflexion se basera donc sur 125 occurrences orales de 'on va dire'.