3 resultados para Polynésie française -- Descriptions et voyages
em Aston University Research Archive
Resumo:
Cet article repose sur une étude de la presse de lEstablishment en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, au cours de la guerre des Balkans en 1999. Les sources sont la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Le Monde et le Financial Times. Lobjectif est de voir en quoi la manière de rapporter les événements révèle des priorités politiques des diverses élites qui lisent ces journaux, ainsi que de leur perception de lordre international. Le résultat des travaux indique lexistence dun certain degré de synchronisation dans la façon dont la presse a concentré lattention de lopinion publique ; il indique aussi quil existe des différences sensibles entre ces journaux français, allemand et britannique, en termes de contenu et de perspectives. Malgré lexistence dun discours transnational, la sphère publique européenne demeure fragmentée. This article is based on a study of the press in France, Germany and the United Kingdom, during the Balkans war in 1999. The sources are the Frankfurter Allgemeine Zeitung, Le Monde and the Financial Times. The objectve is to see how report events reveal the priorities of the various political elites who read these newspapers, as well as their perception of international lordre. The outcome of the study indicates some degree of synchronization in the way the press has focused mindfulness of public opinion and that it also indicates there are significant differences between the French newspapers, German and British, in terms of content and perspectives. Despite the existence of a transnational speech, the European public sphere remains fragmented.
Resumo:
La France est présente dans le Pacifique Sud depuis le milieu du XIXème siècle, mais ce n’est qu’à partir des années 1970 que ses relations avec les États de la région ont connu de grands bouleversements. Le territoire ainsi que la stratégie nucléaire, facteurs de puissance pour la France, sont devenus les fondements de la contestation régionale, exprimée par l’opposition au développement des activités nucléaires en Polynésie française et par le soutien au mouvement indépendantiste kanak en Nouvelle-Calédonie. Cependant au-delà d’une apparente cohésion, cette contestation a révélé des enjeux régionaux divers voire diviseurs notamment parmi les jeunes États mélanésiens. Un rapprochement s’est pourtant opéré à partir de 1989 entre les États du Pacifique Sud et la France. Celle-ci a développé deux types d’actions, les unes relevant de politiques essentiellement nationales ou territoriales, les autres de politique extérieure, et toutes généralement conduites ou initiées par de fortes personnalités politiques. Les États du Pacifique Sud ont accueilli ces initiatives de façon d’autant plus positive que certains se sont retrouvés confrontés aux aléas de leur relativement récente indépendance. La présence française semble désormais devenue un atout pour le Pacifique Sud.
Resumo:
Longtemps l’engagement des territoires français d’Océanie dans leur environnement immédiat a été limité aux relations que la France avait développées dans la région, que ce soit au niveau bilatéral ou multilatéral, et essentiellement à travers la Commission du Pacifique Sud (CPS). Progressivement cependant, les territoires français ont pu tenir un rôle plus spécifique. Avec la mise en place de leurs derniers statuts, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie française bénéficient désormais d’un fort degré d’autonomie, interne et, dans une certaine mesure, externe. En cherchant à encourager leur intégration régionale, l’État les a ainsi incités à en devenir eux-mêmes, et de plus en plus, les acteurs.