3 resultados para Négation

em Aston University Research Archive


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Les interrogatives partielles peuvent être marquées par un mot en QU en position initiale de la phrase. Cette position est analysée dans différents cadres génératifs comme mettant en jeu le mouvement du mot QU depuis une position intraprédicative. Ce mouvement serait démontré par le fait qu’il peut être interrompu par différents opérateurs, dont la négation. Cette interruption distinguerait le mouvement des arguments et des non-arguments: les QU sous-catégorisés pourraient passer par-dessus la négation parce que leur prédicat licencie leur trace. Cela prédit que comment, combien, où, pourquoi et quand ne peuvent pas introduire de questions négatives (?* Comment ne lui a-t-il pas parlé?), ce que pourraient qui, que, quoi (À qui n’a-t-il pas parlé?). C’est cette prédiction que teste ce travail qui considère le mot QU comment avec des propositions interrogatives niées. Il se fonde sur le recensement des attestations dans Frantext pour le 20ème siècle, parmi lesquelles prédominent les questions rhétoriques (Comment ne pas perdre la tête?). L’identification de ces dernières face aux interrogations réelles demande des critères que formule ce travail. La raison pour laquelle les questions rhétoriques rendent possible les séquences considérées est envisagée, et sont considérées une hypothèse syntaxique sur un prédicat sous-jacent et une hypothèse interprétative sur le rôle des présuppositions. L’intervention des présuppositions reflète la définition même de la question rhétorique, et suggère que la putative impossibilité des questions négatives avec un QU adverbial tiendrait à des facteurs d’informativité.

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Cet article explicite les différentes structures syntaxiques périphrastiques construites sur aller et sur venir. A partir de celles-ci sera exposée – de façon contrastive– la pluralité des effets de sens repérables en discours, plus précisément ceux déjà suffisamment stabilisés pour accéder à leur conscientisation, à leur (éventuelle) mention dans les grammaires, et à leur description par les linguistes. Lorsque c’est possible, les tours périphrastiques seront suivis d’une équivalence par un autre temps verbal, qui permet, parfois mais pas toujours, de bien distinguer lesdits effets de sens. Dans un second temps, on proposera pour chacune des deux formes une explicitation de sa valeur en langue, qui soit à même de rendre compte du pluriel des effets de sens produits en discours. Chacun des tours répertoriés mérite évidemment un développement bien plus conséquent que ce que nous lui accordons dans les cadres de cet article. On ne traitera pas ici notamment des restrictions sur l’aspect et les temps verbaux, l’agentivité du sujet, le type de procès qui suit l’auxiliaire, la négation. L’analyse sera conduite sur le français, avec quelques aperçus sur les autres langues romanes.