5 resultados para Littératures de langue française

em Aston University Research Archive


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This article focuses on the empirical domain of the solidarity uses of certain insults in different varieties of French (standard, Quebec, Burgundy) from diachronic and synchronic points of view. Solidarity uses refers to the usage of axiological terms as terms of endearment to mark social proximity between subjects. This value is signalled by morphosyntactic, prosodic and mimeo-gestural features indicating the speaker's disposition towards the addressee. These psychological and social parameters conspire to attenuate the axiological term's argumentative program, which however can never be entirely evacuated. This argumentative program is nevertheless subordinated to pragmatics, which remains necessary in order to evaluate the extent to which the conventional lexical meaning is maintained in these uses. The attenuation of conventional meaning under solidarity uses shows the relevance of relational and attitudinal notions for the negotiation of meaning. It further establishes that at least in some cases, the analysis of linguistic interpretation require a multidisciplinary approach, most specifically where the relation between Semantics and Pragmatics is concerned.

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Dans cette présentation, on s'interrogera sur le rôle de la langue française dans la consititution, le développement et la cohésion de l'état belge

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Nous souhaitons nous pencher ici sur un emploi particulier de la périphrase en aller + infinitif qui n’a fait l’objet – à notre connaissance – que d’un article (Lansari 2010). Cet emploi « modalisant » que Lansari limite à la formule 'on va dire' mériterait d’être approfondi pour plusieurs raisons. D’une part, l’emploi n’est décrit que sur base de « vingt exemples tirés d’internet, de blogs ou de forums » (Lansari 2010: 120) alors que, de l’aveu de Lansari elle-même, l’emploi relève de l’oral. Il serait donc utile d’enrichir – quantitativement et qualitativement - le corpus et d’y intégrer des occurrences d’oral authentique. D’autre part, Lansari restreint l’emploi modalisant à la séquence 'on va dire' ; on pourrait s’interroger sur la capacité de séquences comme 'je vais dire' à remplir les mêmes fonctions discursives. Dans cet article, nous commencerons par un – forcément bref – état de la question. Après avoir présenté le corpus, nous testerons les hypothèses précédemment défendues à la lueur du corpus rassemblé: (a) Le corpus CFPP2000 issu du projet Discours sur la ville. Corpus de Français Parlé Parisien des années 2000 (disponible en ligne à http://cfpp2000.univ-paris3.fr/Corpus.html). CFPP2000 donne la parole à 41 informateurs en 28 interviews (2198 min) et a généré 96 occurrences de on va dire modalisant. (b) Le corpus CLAPI comprenant 45 heures d’interactions interrogeables en ligne à http://clapi.univ-lyon2.fr/analyse_requete_aide.php?menu=outils. On y a relevé 12 exemples de on va dire modalisant. (c) Un corpus personnel d’interviews (163min) réalisées pendant l’année académique 2009-10 auprès de cinq étudiants Erasmus français grâce au soutien d’une bourse de la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France (DGLFLF). Les entretiens avec une assistante de recherche, basés sur les thèmes suivants, étaient supposés générer l’emploi d’une variété de temps verbaux : - Récits de rêve (imparfait) - Récits biographiques (personnage historique vs autobiographie) (PC vs PS) - Narration de film vs d’épisode historique (PC/ PRES vs PS) - Présentation de projets d’avenir vs conjectures (Futur périphrastique ou simple) Le corpus contient dix-sept occurrences de on va dire générés par deux des cinq informateurs : 15 par A. et 2 par J. Notre réflexion se basera donc sur 125 occurrences orales de 'on va dire'.

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Depuis plus d’un siècle, les linguistes débattent de la disparition du passé simple. Le PS est un paradigme moribond pour les uns, une forme d’emploi toujours restreint ou encore en voie de spécialisation pour d’autres. La discussion sur le devenir du PS ne prend cependant son sens que sous un éclairage diachronique. Le présent article examine donc les emplois du PS au travers de l’histoire de la langue française. Si le PS a perdu une fonction depuis l’ancien français et est sorti de l’oral spontané, il n’en jouit pas moins d’une place privilégiée dans certains contextes (narration) et cotextes (3èmes personnes). Le tiroir semble même avoir récemment investi de nouvelles formes d’expression, comme le storytelling en mercatique. L'étude conclut en suggérant des pistes de recherche pour évaluer la position réelle du PS en français contemporain.

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Après avoir décrit le fonctionnement des verbes aller et venir, nous développons l’hypothèse selon laquelle leur grammaticalisation en auxiliaires s’effectue sur la base de l’élément spatial qui structure tant leur sémantisme commun – le déplacement vers une destination – que leur différence : l’orientation déictique (venir) / non déictique (aller) du déplacement. Nous testons cette hypothèse en analysant les principaux emplois des périphrases de structure [aller / venir (+prép.) + V(infinitif, gérondif)]. After a description of how movement verbs aller and venir work, we develop an hypothesis according to which their grammaticalisation into auxiliaries relies on the spatial element that structures their shared semantics – movement towards a destination - as well as their distinctive feature : a deictic (venir) or non deictic (aller) orientation of the movement. We test that hypothesis against an analysis of the main uses of periphrases in the [aller / venir (+ prep.) + V(infinitive, present participle)] pattern.