6 resultados para Le Temps

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Le pass´e simple (PS) franc¸ais, en tant que pass´e perfectif, semble fait pour l’article n´ecrologique qui relate les points forts d’une existence dans l’ordre chronologique. Cependant, des linguistes ont affirm´e au cours du 20`eme si`ecle que le PS ´etait mourant. Il vaut donc la peine de voir si le PS est utilis´e dans les articles n´ecrologiques et si son usage d´ecline dans le temps. Cette ´etude se penche sur un corpus synchronique (Le Monde, Le Figaro, L’Humanit´e, La Croix, Le Parisien) et un corpus diachronique (Le Monde, Le Figaro). Elle s’int´eresse `a l’´evolution des formes et des fonctions du PS au cours du temps et dans les diff´erents journaux. Elle ´evalue ´egalement la capacit´e des pass´e compos´e, imparfait, pr´esent, plus-que-parfait et futur simple `a jouer un r ˆole narratif dans l’article n´ecrologique.

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Typological studies (Bybee et al. 1994, Dahl 2000, Bourdin 2008 among many others) have shown a tendency for spatial elements (such as movement verbs) to grammaticalise into temporal expressions. The periphrasis made of aller + infinitive has been very productive in Romance languages. If in French, Spanish or Portuguese, it refers to future, it refers to a simple past in Catalan. fr.: je vais aller au cinéma esp.: voy a ir al cine pt. Vou ira o cine cat.: vaig anar al cine Barceló & Bres (2005:168) indicate that, In French, «vers le XVIème siècle, […] la périphrase a brièvement fonctionné comme un temps du passé (alors même que l’emploi comme temps du futur émergeait)»: (1) Sur ces propos, firent leur accord et, en regardant le lieu le plus propre pour faire cette belle œuvre, elle va dire qu’elle n’en savait point de meilleure ni plus loin de tout soupçon, qu’une petite maison qui était dedans le parc, où il y avait chambre et lit tout à propos. (Marguerite de Navarre, L’Heptaméron) The future value took over so much so that Damourette & Pichon (1911-1936 :117) claimed the past value had disappeared»: Un second tour, encore plus aberrant, n’a plus, que nous sachions, aucune position en pays d’Oui. Nous voulons parler de l’expression d’un passé au moyen de l’auxiliaire aller, suivi de l’infinitif. Ce tour a eu une grande fortune dans le provençal ancien et le catalan […] En français, on n’en trouve que des traces, notamment du XIVe au XVIe siècles . Ex.:[…] Adoncques s’arrêtèrent le conte et Raimondin soubz un grand arbre ; lors va dire le conte à Raimondin: […]. Et Raimondin va lui dire : Sire, ce qu’il vous plaira. That allegedly extinct use is nonetheless alive and kicking in Contemporary French. Larreya (2005:349)notes that it is « très courant dans les récits – en particulier dans les récits oraux» and it is also found in newspaper language as shown by this except from an obituary for Loulou Gasté (Le Monde 1995): (2) Celle-ci se déroule aux Editions Micro, où il a un bureau. Séduit par la jeune interprète, il commence à lui écrire des chansons sur mesure et leur complicité va mettre cinq ans à se transformer en amour. Au début de leur rencontre, Loulou est neurasthénique parce qu’il vient de divorcer et la future Line, exclusivement préoccupée par son métier, ne songe à rien d’autre. Line et Loulou vont rattraper le temps perdu et créer ensemble un millier de petites chansons dont la plupart sont devenues immortelles. Jusqu’à ces derniers mois, il ne va pas se passer une journée sans que Loulou s’empare de sa guitare pour créer un refrain. Would we be witnessing a linguistic resurrection? The same structure seems therefore to have grammaticalised in diverging and even diametrically opposite ways in different Romance languages. In this talk, we shall try to explain how the phrase aller + infinitive is able to function both as a future and a past. We will especially concentrate on the case of contemporary French where, while the future interpretation has obtained the status of tense as futur proche or périphrastique, a past interpretation is now commonplace. Our reflection will be supported by a personal corpus of authentic examples.

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Cellard (1979 : 19) avançait de façon quelque peu impressionniste que ‘le passé simple se rencontrait beaucoup plus souvent dans les comptes rendus de rencontres sportives de notre journal que dans toute autre catégorie de textes’. Même si un tel passé perfectif serait le vecteur idéal du rapport d’un exploit sportif au déroulement chronologique, la réalité des textes nous offre un panorama nettement diversifié. Une compétition acharnée se joue avec d’autres tiroirs verbaux (passé composé, imparfait, présent) qui, chacun, offre une présentation différente des procès. Après une brève présentation théorique de chaque tiroir, nous entamerons une étude de corpus basée sur des textes de presse francophone. Nous conclurons que le panorama temporel du compte rendu sportif contemporain pourrait résulter de contraintes extra-linguistiques comme le type de publication et l’évolution des médias.

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Cellard (1979) avait avancé que le reportage sportif constituait un bastion du passé simple (PS). Cette affirmation, non étayée par une étude de corpus, semblait trouver un écho dans les études de la presse écrite des années 80-90 (Herzog 1981, Engel 1990). Toutefois, des études récentes consacrées exclusivement au reportage sportif remettent en cause cette prétendue suprématie dans les comptes rendus de la finale de la Coupe du Monde 2002 offerts par la presse francophone (Engel & Labeau 2003) même si des variations régionales (plus grande proportion de PS en périphérie qu’au centre parisien - Labeau 2002) et diachroniques (déclin du PS depuis 1950 – Labeau 2003) semblent se manifester. La présente étude se propose de poursuivre et de raffiner l’analyse de l’emploi du PS dans le compte rendu sportif en sollicitant de nouvelles variables. D’abord, le choix du corpus permettra d’approfondir des hypothèses évoquées dans les articles ci-dessous. Notre corpus sera constitué de la couverture du Tour d’Italie 2004 dans L’Equipe et La Dernière Heure / Les Sports. Le cyclisme se distingue du football par plusieurs aspects, parmi lesquels on peut noter sa linéarité : une course cycliste n’est pas un match joué dans un espace clos, délimité, mais consiste à effectuer un parcours linéaire aussi vite que possible. Cette linéarité pourrait s’avérer favorable au PS (Vetters 2003, Bres 2003). Contrairement aux événements sportifs étudiés précédemment, le Tour d’Italie ne bénéficie pas d’une couverture télévisuelle importante en France, un facteur susceptible d’influencer le compte rendu écrit (Labeau 2003) ; contrairement à ce qui se passe pour les finales de Coupe du Monde, le journaliste ne peut assumer que le lecteur connaît déjà les résultats de l’épreuve. Le corpus étudié ici se veut aussi plus complet : on travaillera sur l’ensemble des articles, en version papier, consacrés au Giro plutôt que sur une sélection d’articles en ligne. Cette prise en compte pourrait mettre en lumière des variations de genre. Un autre intérêt du présent corpus est qu’il illustre les pratiques de la presse sportive plutôt que celles des pages sportives des quotidiens « généralistes » : L’Equipe est l’hebdomadaire français de référence et la DH offre la couverture la plus complète en Belgique francophone. La comparaison des deux publications nous permettra donc de tester d’éventuelles variations régionales. Ainsi, par un corpus spécifiquement sportif et élargi, nous contribuerons à évaluer plus exactement la position réelle du PS dans la presse sportive contemporaine.