3 resultados para Intervention en contexte de rue
em Aston University Research Archive
Resumo:
Cette étude s’intéressera à deux questions majeures : 1. Dans quel cotexte trouve-t-on ce type d’IMP ? Quelles sont les marques syntaxiques, lexicales voire pragmatiques qui régissent cet emploi ? On passera en revue les critères répertoriés dans Labeau (à paraître) et on tentera de voir si d’autres peuvent être identifiés. 2. Comment la forme est-elle traduite en anglais ? Recourt-on principalement au simple past (Chuquet, 2000), ce qui suggèrerait peut-être une perfectivisation de la forme puisque l’IMP serait perçu équivalent à des formes perfectives ? D’autres équivalences sont-elles proposées ? Compte tenu de la fréquence présumée de l’IMP en contexte narratif dans les romans policiers de Simenon, notre corpus bilingue comprendra deux Maigret: L’Affaire Saint-Fiacre (SF) et Le chien jaune (CJ). Pour tester si cet emploi est restreint au genre policier, nous prendrons en compte deux autres romans du même auteur racontant une histoire d’adultère : Le train (LT) et La chambre bleue (CB).
Resumo:
Les interrogatives partielles peuvent être marquées par un mot en QU en position initiale de la phrase. Cette position est analysée dans différents cadres génératifs comme mettant en jeu le mouvement du mot QU depuis une position intraprédicative. Ce mouvement serait démontré par le fait qu’il peut être interrompu par différents opérateurs, dont la négation. Cette interruption distinguerait le mouvement des arguments et des non-arguments: les QU sous-catégorisés pourraient passer par-dessus la négation parce que leur prédicat licencie leur trace. Cela prédit que comment, combien, où, pourquoi et quand ne peuvent pas introduire de questions négatives (?* Comment ne lui a-t-il pas parlé?), ce que pourraient qui, que, quoi (À qui n’a-t-il pas parlé?). C’est cette prédiction que teste ce travail qui considère le mot QU comment avec des propositions interrogatives niées. Il se fonde sur le recensement des attestations dans Frantext pour le 20ème siècle, parmi lesquelles prédominent les questions rhétoriques (Comment ne pas perdre la tête?). L’identification de ces dernières face aux interrogations réelles demande des critères que formule ce travail. La raison pour laquelle les questions rhétoriques rendent possible les séquences considérées est envisagée, et sont considérées une hypothèse syntaxique sur un prédicat sous-jacent et une hypothèse interprétative sur le rôle des présuppositions. L’intervention des présuppositions reflète la définition même de la question rhétorique, et suggère que la putative impossibilité des questions négatives avec un QU adverbial tiendrait à des facteurs d’informativité.