7 resultados para Imparfait

em Aston University Research Archive


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Given the diversity of uses of the French imparfait, there is no unanimity about the nature – or even the existence – of a semantic invariant that may characterize it. The present article aims on the one hand at recapitulating the attempted temporal, aspectual and discursive descriptions of the imparfait found in contemporary research. A personal description of that tense based on the concepts of time, aspect and Aktionsart is then proposed ; it is thought such description may account for that tense multiplicity of uses. On the other hand, because of the necessity of a dialogue between theoretical and applied linguistics, this article will also consider the potential contribution of the suggested invariant to the teaching of French as a foreign language.

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The uses of the French imperfect have undergone a vast extension throughout the history of the French language. It has become prototypical in contexts such as description where old French used simple past. The prototypical uses have resulted in a large number of stylistic uses: hypothesis, free indirect speech, and the so-called forain, hypocoristique, ludique and narratif. The wide range of uses raises the question of the semantic unity of that form in synchrony as well as in diachrony. Here are gathered for the first time discussions of emergent uses of the imperfect, that are tackled through a variety of approaches (Damourette and Pichon’s, Wilmet’s or Guillaume’s systems, logic semantics or relevance theory). This volume will be of interest for theoreticians interested in linguistic meaning and applied linguists concerned with its organization. Le tiroir de l'imparfait a subi une extension considérable de ses usages à travers l'histoire du français. Il est devenu prototypique dans des contextes comme la description où l'ancienne langue utilisait le passé simple. Ces emplois prototypiques ont donné lieu à un large ensemble d'usages stylistiques. : hypothèse, discours indirect libre, imparfait de politesse, forain, hypocoristique, ludique et narratif. La diversité des usages pose la question de l'unité sémantique de la forme, non seulement en synchronie mais aussi dans les cadres de son évolution diachronique et de son acquisition. Ce problème est appréhendé à travers les analyses de Damourette et Pichon et de Wilmet, par le guillaumisme, la sémantique logique et la pragmatique de la pertinence. Ces cadres permettent d'identifier les paramètres en jeu dans chaque emploi, et les modes de leur application à une problématique sémantique particulièrement délicate. Le présent ouvrage saura donc intéresser autant les théoriciens du sens linguistique que les praticiens concernés par son organisation.

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Cellard (1979 : 19) avançait de façon quelque peu impressionniste que ‘le passé simple se rencontrait beaucoup plus souvent dans les comptes rendus de rencontres sportives de notre journal que dans toute autre catégorie de textes’. Même si un tel passé perfectif serait le vecteur idéal du rapport d’un exploit sportif au déroulement chronologique, la réalité des textes nous offre un panorama nettement diversifié. Une compétition acharnée se joue avec d’autres tiroirs verbaux (passé composé, imparfait, présent) qui, chacun, offre une présentation différente des procès. Après une brève présentation théorique de chaque tiroir, nous entamerons une étude de corpus basée sur des textes de presse francophone. Nous conclurons que le panorama temporel du compte rendu sportif contemporain pourrait résulter de contraintes extra-linguistiques comme le type de publication et l’évolution des médias.

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Le pass´e simple (PS) franc¸ais, en tant que pass´e perfectif, semble fait pour l’article n´ecrologique qui relate les points forts d’une existence dans l’ordre chronologique. Cependant, des linguistes ont affirm´e au cours du 20`eme si`ecle que le PS ´etait mourant. Il vaut donc la peine de voir si le PS est utilis´e dans les articles n´ecrologiques et si son usage d´ecline dans le temps. Cette ´etude se penche sur un corpus synchronique (Le Monde, Le Figaro, L’Humanit´e, La Croix, Le Parisien) et un corpus diachronique (Le Monde, Le Figaro). Elle s’int´eresse `a l’´evolution des formes et des fonctions du PS au cours du temps et dans les diff´erents journaux. Elle ´evalue ´egalement la capacit´e des pass´e compos´e, imparfait, pr´esent, plus-que-parfait et futur simple `a jouer un r ˆole narratif dans l’article n´ecrologique.

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Nous souhaitons nous pencher ici sur un emploi particulier de la périphrase en aller + infinitif qui n’a fait l’objet – à notre connaissance – que d’un article (Lansari 2010). Cet emploi « modalisant » que Lansari limite à la formule 'on va dire' mériterait d’être approfondi pour plusieurs raisons. D’une part, l’emploi n’est décrit que sur base de « vingt exemples tirés d’internet, de blogs ou de forums » (Lansari 2010: 120) alors que, de l’aveu de Lansari elle-même, l’emploi relève de l’oral. Il serait donc utile d’enrichir – quantitativement et qualitativement - le corpus et d’y intégrer des occurrences d’oral authentique. D’autre part, Lansari restreint l’emploi modalisant à la séquence 'on va dire' ; on pourrait s’interroger sur la capacité de séquences comme 'je vais dire' à remplir les mêmes fonctions discursives. Dans cet article, nous commencerons par un – forcément bref – état de la question. Après avoir présenté le corpus, nous testerons les hypothèses précédemment défendues à la lueur du corpus rassemblé: (a) Le corpus CFPP2000 issu du projet Discours sur la ville. Corpus de Français Parlé Parisien des années 2000 (disponible en ligne à http://cfpp2000.univ-paris3.fr/Corpus.html). CFPP2000 donne la parole à 41 informateurs en 28 interviews (2198 min) et a généré 96 occurrences de on va dire modalisant. (b) Le corpus CLAPI comprenant 45 heures d’interactions interrogeables en ligne à http://clapi.univ-lyon2.fr/analyse_requete_aide.php?menu=outils. On y a relevé 12 exemples de on va dire modalisant. (c) Un corpus personnel d’interviews (163min) réalisées pendant l’année académique 2009-10 auprès de cinq étudiants Erasmus français grâce au soutien d’une bourse de la Délégation Générale à la Langue Française et aux Langues de France (DGLFLF). Les entretiens avec une assistante de recherche, basés sur les thèmes suivants, étaient supposés générer l’emploi d’une variété de temps verbaux : - Récits de rêve (imparfait) - Récits biographiques (personnage historique vs autobiographie) (PC vs PS) - Narration de film vs d’épisode historique (PC/ PRES vs PS) - Présentation de projets d’avenir vs conjectures (Futur périphrastique ou simple) Le corpus contient dix-sept occurrences de on va dire générés par deux des cinq informateurs : 15 par A. et 2 par J. Notre réflexion se basera donc sur 125 occurrences orales de 'on va dire'.

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De nombreuses langues du monde grammaticalisent les formes lexicales itive (aller) et ventive (venir) en auxiliaires temporels. Si ce fait a été abondamment décrit dans des langues particulières, on ne dispose pas d’une étude contrastive des deux tours, ce que nous proposons d’entreprendre dans la présente communication, sur quelques langues, A partir des premiers constats suivants : - la forme itive est plus fréquemment grammaticalisée que la forme ventive : en anglais p. ex. seul go est grammaticalisé ; - si le plus souvent l’itif s’est grammaticalisé dans l’expression de l’imminence-ultériorité (le train va partir) et le ventif dans celle de la récence (le train vient de partir), ce n’est pas toujours le cas : en catalan, anar + inf. est un prétérit (el tren va marchar : ‘le train est parti’), et actualise donc le procès non comme ultérieur mais comme antérieur ; - certaines langues, comme le français, ont développé sur ces auxiliaires, outre les effets de sens temporel d’imminence-ultériorité pour l’itif et de récence pour le ventif, un effet de sens d’extraordinaire, qui peut être signifié aussi bien par l’un que par l’autre tour (il va pas / vient pas me dire) - l’imminence-ultériorité sur l’itif et la récence sur le ventif souffrent des restrictions temporelles, plus accusées pour le premier : en francais p. ex., aller, dans cet effet de sens, se conjugue aux seuls présent et imparfait (le train va / allait / * irait / *est allé partir) ; venir admet en plus le futur et le conditionnel (le train vient/ venait/viendra/ viendrait/ *est venu de partir). On se propose (i) d’expliciter les différents éléments de l’asymétrie dans la grammaticalisation des deux formes itive et ventive dans les langues retenues (anglais, catalan, espagnol, français, italien, portugais), et (ii) de formuler une hypothèse explicative de ces faits hétérogènes.