4 resultados para Géographie du genre
em Aston University Research Archive
Resumo:
On s’interrogera ici sur les moyens pragmatiques et linguistiques télévisuels pour rapporter le discours d’autrui, s’en distancier ou se l’approprier. Le discours de l’information, supposé objectif, a déjà fait l’objet de multiples études (v. bibliographie). On souhaiterait donc élargir l’analyse au talk show (TS), genre explicitement subjectif – même si, comme le journal télévisé (JT), il plonge ses racines dans le réel.
Resumo:
Cellard (1979) avait avancé que le reportage sportif constituait un bastion du passé simple (PS). Cette affirmation, non étayée par une étude de corpus, semblait trouver un écho dans les études de la presse écrite des années 80-90 (Herzog 1981, Engel 1990). Toutefois, des études récentes consacrées exclusivement au reportage sportif remettent en cause cette prétendue suprématie dans les comptes rendus de la finale de la Coupe du Monde 2002 offerts par la presse francophone (Engel & Labeau 2003) même si des variations régionales (plus grande proportion de PS en périphérie qu’au centre parisien - Labeau 2002) et diachroniques (déclin du PS depuis 1950 – Labeau 2003) semblent se manifester. La présente étude se propose de poursuivre et de raffiner l’analyse de l’emploi du PS dans le compte rendu sportif en sollicitant de nouvelles variables. D’abord, le choix du corpus permettra d’approfondir des hypothèses évoquées dans les articles ci-dessous. Notre corpus sera constitué de la couverture du Tour d’Italie 2004 dans L’Equipe et La Dernière Heure / Les Sports. Le cyclisme se distingue du football par plusieurs aspects, parmi lesquels on peut noter sa linéarité : une course cycliste n’est pas un match joué dans un espace clos, délimité, mais consiste à effectuer un parcours linéaire aussi vite que possible. Cette linéarité pourrait s’avérer favorable au PS (Vetters 2003, Bres 2003). Contrairement aux événements sportifs étudiés précédemment, le Tour d’Italie ne bénéficie pas d’une couverture télévisuelle importante en France, un facteur susceptible d’influencer le compte rendu écrit (Labeau 2003) ; contrairement à ce qui se passe pour les finales de Coupe du Monde, le journaliste ne peut assumer que le lecteur connaît déjà les résultats de l’épreuve. Le corpus étudié ici se veut aussi plus complet : on travaillera sur l’ensemble des articles, en version papier, consacrés au Giro plutôt que sur une sélection d’articles en ligne. Cette prise en compte pourrait mettre en lumière des variations de genre. Un autre intérêt du présent corpus est qu’il illustre les pratiques de la presse sportive plutôt que celles des pages sportives des quotidiens « généralistes » : L’Equipe est l’hebdomadaire français de référence et la DH offre la couverture la plus complète en Belgique francophone. La comparaison des deux publications nous permettra donc de tester d’éventuelles variations régionales. Ainsi, par un corpus spécifiquement sportif et élargi, nous contribuerons à évaluer plus exactement la position réelle du PS dans la presse sportive contemporaine.
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Full text: The title of the book gives us a major clue on the innovative approach developed by Anne Freadman in her analysis of a particular Colette corpus, the one devoted to auto-biographical writing: Les Vrilles de la vigne, Mes apprentissages, La Maison de Claudine, Sido ,L’E ́toile Vesper and Le Fanal bleu. Freadman follows the powerful lure of Rimbaldianvieilles vieilleries and its echoes with Colette’s fondness for collecting objects, people and memories. To this must be added a technical aspect, that of the study of the genre of Colette’s writing. Freadman argues that, by largely avoiding the autobiographical form, the writer achieves a new way of ‘telling time’, collecting anecdotes and detail taken from the quotidian and setting them within an all-encompassing preoccupation with time. This provides the second part of the title.The sonata form directs the sequence of the book, orchestrated into five parts,from ‘exposition’ to ‘first subject’ to‘bridge’ to ‘second subject’ to ‘recapitulation’. This has the advantage of enabling Freadman to move and progress between distinct themes—autobiography first,then alternative forms—with grace,whilst preserving within her own writing what she sees as the essence of Colette’s relationship to time in her ‘Livres-Souvenirs’, the telling of time. This‘telling of time’ is itself therefore cleverly subjected to the time constraints and freedoms of musical composition. Freadman’s ‘Exposition’ takes us through a discussion of the autobiographical genre, analysing the texts against anumber of theorists, from Lejeune to Benjamin and Ricoeur, before launching into ‘Colette and Autobiography’. It argues pertinently that Colette did not write a ‘sustained’ autobiography, even inthe most autobiographical of her writings, Mes apprentissages. Measured against Goodwin’s three sources for autobiography, confession, apologia and memoirs, Colette’s autobiographical writings appear to be at odds with all of them. Freadman then goes on in Part II of her argument, to persuasively uncover a project that rejects self-scrutiny and with no autobiographical strategy. In ‘Collecting Time’, despite claims of continuity, narrative logic and causality areabandoned in favour of a collection offragments, family stories that are built up generation after generation into familylegends. A close and fruitful analysis of Sidoleads us to a study of ‘The Art of Ending’, concentrating on L’E ́toile Vesperandle Fanal Bleu. The closing chapter gives a fascinating reading of La Naissance du jouras an exemplar of the way in which the two subjects developed in Freadman’s volume are cast together:Colette’s own working through the autobiographical genre, and her refusal to write memoirs, in favour of collecting memories, and the strategies she uses for her purpose. In ‘Recapitulation’, her concluding chapter, Freadman adroitlyen capsulates her analysis in a fetching title: ‘Fables of Time’. Indeed, the wholepremise of her book is to move away from autobiographical genre, having acknowledged the links and debt the corpus owes to it, and into a study of the multiple and fruitful ways in which Colette tells time.The rich and varied readings of thematerial, competently informed by theoretical input, together with acute sensitivity to the corpus, mark out this study as incontournable for Colette scholars.