2 resultados para Espace de représentation
em Aston University Research Archive
Resumo:
The different aspects of language are, we know structured by systematic relationships and recent research suggests that the meaning is no exception to this rule. Languages let talking topics to return to their experience of the universe, this reference in is no less the result of the value that characterizes the signs as an integral part of a system of representation. This article contains representations which substantiates the grammatical value of words define in topological terms. This conceptual topology to realise the noun syntax and interpretation. It is therefore suggested that spatialisantes representations intervene as a condition of the Organization referential and structural language sequences.
Resumo:
De nombreuses langues du monde grammaticalisent les formes lexicales itive (aller) et ventive (venir) en auxiliaires temporels. Si ce fait a été abondamment décrit dans des langues particulières, on ne dispose pas d’une étude contrastive des deux tours, ce que nous proposons d’entreprendre dans la présente communication, sur quelques langues, A partir des premiers constats suivants : - la forme itive est plus fréquemment grammaticalisée que la forme ventive : en anglais p. ex. seul go est grammaticalisé ; - si le plus souvent l’itif s’est grammaticalisé dans l’expression de l’imminence-ultériorité (le train va partir) et le ventif dans celle de la récence (le train vient de partir), ce n’est pas toujours le cas : en catalan, anar + inf. est un prétérit (el tren va marchar : ‘le train est parti’), et actualise donc le procès non comme ultérieur mais comme antérieur ; - certaines langues, comme le français, ont développé sur ces auxiliaires, outre les effets de sens temporel d’imminence-ultériorité pour l’itif et de récence pour le ventif, un effet de sens d’extraordinaire, qui peut être signifié aussi bien par l’un que par l’autre tour (il va pas / vient pas me dire) - l’imminence-ultériorité sur l’itif et la récence sur le ventif souffrent des restrictions temporelles, plus accusées pour le premier : en francais p. ex., aller, dans cet effet de sens, se conjugue aux seuls présent et imparfait (le train va / allait / * irait / *est allé partir) ; venir admet en plus le futur et le conditionnel (le train vient/ venait/viendra/ viendrait/ *est venu de partir). On se propose (i) d’expliciter les différents éléments de l’asymétrie dans la grammaticalisation des deux formes itive et ventive dans les langues retenues (anglais, catalan, espagnol, français, italien, portugais), et (ii) de formuler une hypothèse explicative de ces faits hétérogènes.