3 resultados para Comparaisons temporelles

em Aston University Research Archive


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De nombreuses langues du monde grammaticalisent les formes lexicales itive (aller) et ventive (venir) en auxiliaires temporels. Si ce fait a été abondamment décrit dans des langues particulières, on ne dispose pas d’une étude contrastive des deux tours, ce que nous proposons d’entreprendre dans la présente communication, sur quelques langues, A partir des premiers constats suivants : - la forme itive est plus fréquemment grammaticalisée que la forme ventive : en anglais p. ex. seul go est grammaticalisé ; - si le plus souvent l’itif s’est grammaticalisé dans l’expression de l’imminence-ultériorité (le train va partir) et le ventif dans celle de la récence (le train vient de partir), ce n’est pas toujours le cas : en catalan, anar + inf. est un prétérit (el tren va marchar : ‘le train est parti’), et actualise donc le procès non comme ultérieur mais comme antérieur ; - certaines langues, comme le français, ont développé sur ces auxiliaires, outre les effets de sens temporel d’imminence-ultériorité pour l’itif et de récence pour le ventif, un effet de sens d’extraordinaire, qui peut être signifié aussi bien par l’un que par l’autre tour (il va pas / vient pas me dire) - l’imminence-ultériorité sur l’itif et la récence sur le ventif souffrent des restrictions temporelles, plus accusées pour le premier : en francais p. ex., aller, dans cet effet de sens, se conjugue aux seuls présent et imparfait (le train va / allait / * irait / *est allé partir) ; venir admet en plus le futur et le conditionnel (le train vient/ venait/viendra/ viendrait/ *est venu de partir). On se propose (i) d’expliciter les différents éléments de l’asymétrie dans la grammaticalisation des deux formes itive et ventive dans les langues retenues (anglais, catalan, espagnol, français, italien, portugais), et (ii) de formuler une hypothèse explicative de ces faits hétérogènes.

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L'objectif de cette thèse consiste à faire une analyse approfondie des méanismes d'articulation dialectique qui lient la sphère sociale du loisir aux sphères de la production éonomique et de la (re)production domestique. Cette analyse se situe dans le cadre d'une problématique construite en termes de rapports sociaux de sexe. Une revue bibliographique des recherches sur le loisir permet de constater que les trois paradigmes thériques qui ont été traditionnellement employés dans l'éude sociologique de ce `fait social' manifestent un biais androcentrique implicite qui pose d' importants problèmes quand il s'agit d'élargir le champ d'analyse de ce phéomène au-delà du rapport travail salarié-loisir qui constitue l'entrée thématique principale de la majorité des recherches existantes dans ce domaine. Bien qu'il ne soit nullement notre intention de proposer une nouvelle conceptualisation théorique du `loisir', l'attention portée sur les différences de sens subjectif et symbolique que les individus et les groupes sociaux attribuent à leurs pratiques de loisir permet, néanmoins, de constater la nature insatisfaisante des recherches fondées sur une analyse quantitative des caractéristiques sociales des pratiquants et soulève la question de l'ètude sociologique des mécanismes de production-reproduction des identités sociales objectives et subjectives qui s'opèrent `a travers les pratiques de loisir. Afin de répondre à cette question, deux approches méthodologiques distinctes ont été adoptées. Les données statistiques portant sur les pratiques `hors-travail' des femmes sont issues d'une enquête effectuée `a l'aide d'un questionnaire ferméaupr`es d'un échantillon non-repréntatif de 157 mères de famille françaises (actives et inactives). Les données sur les représentations temporelles proviennent d'une série de 30 entretiens semi-directifs approfondis effectués auprès de femmes ayant déjà répondu au questionnaire. Une mise en rapport de ces deux types de données permet l'analyse du rôle de l'articulation entre la `part réelle' et la `part pensée' des rapports sociaux de sexe et la conceptualisation du rapport entre les pratiques et les représentations du loisir en fonction de l'inscription objective et subjective des enquêtées dans la hiérarchie sociale de classe et de sexe. De cette analyse découle une définition de la sphère sociale du loisir en tant qu'espace social contesté où se jouent à la fois les mécanismes de reproduction des systèmes des rapports sociaux à l'identique et les mécanismes de réppropriation et de réinterprétation des normes de sexe de la part des groupes sociaux.

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Les études typologiques (Hagège 1993, Bybee et al.1994, Dahl 2000, Bourdin 2008 notamment) ont montré de façon consistante que les indications spatiales (notamment les verbes de mouvement) tendaient à se grammaticaliser en expressions temporelles. La forme itive (en français aller) dans les langues romanes a fait l’objet de ce processus linguistique , et avec succès, puisque, en tant qu’auxiliaire d’un verbe à l’infinitif ou au participe présent (et moins fréquemment au participe passé), elle est à même d’offrir, au cours de son histoire, pas moins de onze emplois grammaticalisés (Bres et Labeau à paraître). Nous nous intéresserons dans cet article, qui ne portera que sur le français, à l’emploi que nous nommerons, avec Larreya (2005) et Lansari (2009), narratif: il apparaît en textualité narrative, dont les propositions du premier plan sont régies par la relation de progression (Labov 1972/1978). Cet emploi que le français a connu jusqu’au début du XVIIème (1) tend, sur des bases peut-être différentes, à se répandre aujourd’hui (2): (1) Sur ces propos, feirent leur accord, et, en regardant le lieu le plus propre pour faire ceste belle oeuvre, elle vat dire qu'elle n'en sçavoit poinct de meilleure ne plus loing de tout soupson, que une petite maison qui estoit dedans le parc, où il y avoit chambre et lict tout à propos. Le gentil homme, qui n'eust trouvé nul lieu mauvais, se contenta de cestuy-là. (Navarre M. de, L'Heptaméron, 1550) (2) (…) Teddy Pendergrass est remarqué par Harold Melvin, leader du quintette vocal The Blue Notes. Il rejoint alors la formation, qui va enchaîner une succession de tubes. En 1976, Teddy Pendergrass décide de mener une carrière solo et quitte les Blue Notes . Il va régulièrement occuper les premières places des meilleures ventes de disques aux USA. (Le Monde, Obituaire de T. Pendergrass, 27 .1. 2010)