2 resultados para Prime de risque des actions

em CamPuce - an association for the promotion of science and humanities in African Countries


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Dans l’histoire des civilisations, le contexte de guerre a très généralement placé les femmes en marge des actions de guerre. Au propre comme au figuré, elles y apparaissent le plus souvent protégées, écartées des fronts, qui semblent conséquemment être la seule affaire des hommes du fait de l’usage généralisé de la violence. C’est logiquement l’idée répandue qu’on s’en fait des occidentales établies en colonies africaines, surtout qu’entre 1914 et 1918, notamment au Cameroun, territoire colonial allemand disputé avec la France et l’Angleterre, les coloniales allemandes ont été prioritairement surprotégées1. Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi de toutes les crises majeures vécues sur ce territoire colonial. La période française apparaît plus intéressante en ceci que l’exclusion des blanches du front y a été peu évidente. La spécificité du Cameroun entre intérêts français et allemands, et la guerre fratricide qui mettent en opposition idéologique les Français entre eux, sont autant de raisons qui convoquent une attitude particulière des administrateurs coloniaux du Cameroun pour la défense du territoire. Entre 1939 et 1945 en effet, ils mettent à contribution la gente féminine dans la plupart de leurs stratégies adoptées pour la protection des acquis français outre-mer. De fait, au milieu des démonstrations de force essentiellement viriles vécues alors, il faut parfois compter sur une catégorie de femmes qui t battent parallèlement en brèche les stéréotypes liés au sexe, pour pénétrer un cercle fermé et jouer un rôle plus ou moins déterminant dans la défense de ce territoire français outre-mer. Face aux velléités de sujétion nazie qu’elles récusent, quelques coloniales surtout françaises se frottent exceptionnellement aux protagonistes du moment pour clairement s’affirmer comme de valeureuses résistantes de l’intégrité territoriale française. Qui étaient ces résistantes à l’ordre nazi au Cameroun ? Pourquoi et comment s’intègrent-elles dans le mouvement de résistance local ? A quel titre et de quelle manière ? Quels rôles y jouent-elles entre 1939 et 1945 ? Des questions pertinentes qu’il serait loisible d’analyser en profondeur afin de mettre en lumière la véritable participation féminine pour la vie et à la survie de la France en colonie, notamment au Cameroun. (Cameroun 1939 - 1945, Femmes, activisme français, résistance)

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At the moment actions are undertaken in order to introduce National Languages in Primary Schools, it is interesting to study The Cameroon linguistic and educational policy: Attitudes and Representations relating to the Integration of national languages in the Adamawa Primary Schools. This study on images is a survey carried out with the collaboration of 115 teachers, 120 parents and some of the Adamawa educational Responsibles. The fundamental question which guides this survey is: are Attitudes and Representations of the Adamawa educational actors favourable to the Introduction of National Languages in the Primary Schools of that Region ? Our research’s hypothesis is that these perceptions impede the implementation of this policy. In the end of the data processing and the analysing of the field’s information, we are led to the following results. The basic education actors of the Adamawa Region don’t have information about legal and constitutional texts that support promotion and teaching of local languages. Nevertheless, they are disposed to support this policy. They propose fulani as the first language to be taught and the other languages after. But also, the selection of these languages is smeared by demeaning stereotypes. That’s why we recommend the organisation of wide Sensitization Campaigns destined for all the educational actors, the implication of ENIEG in the formation of teachers in local languages, and finally, the introduction of specific Contents for the teaching of National Languages in Cameroonian Primary Schools.