3 resultados para 496 Langues africaines

em CamPuce - an association for the promotion of science and humanities in African Countries


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At the moment actions are undertaken in order to introduce National Languages in Primary Schools, it is interesting to study The Cameroon linguistic and educational policy: Attitudes and Representations relating to the Integration of national languages in the Adamawa Primary Schools. This study on images is a survey carried out with the collaboration of 115 teachers, 120 parents and some of the Adamawa educational Responsibles. The fundamental question which guides this survey is: are Attitudes and Representations of the Adamawa educational actors favourable to the Introduction of National Languages in the Primary Schools of that Region ? Our research’s hypothesis is that these perceptions impede the implementation of this policy. In the end of the data processing and the analysing of the field’s information, we are led to the following results. The basic education actors of the Adamawa Region don’t have information about legal and constitutional texts that support promotion and teaching of local languages. Nevertheless, they are disposed to support this policy. They propose fulani as the first language to be taught and the other languages after. But also, the selection of these languages is smeared by demeaning stereotypes. That’s why we recommend the organisation of wide Sensitization Campaigns destined for all the educational actors, the implication of ENIEG in the formation of teachers in local languages, and finally, the introduction of specific Contents for the teaching of National Languages in Cameroonian Primary Schools.

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Le Bətí-faŋ est une langue parlée dans la sous-région Afrique centrale, notamment au Cameroun, en Guinée Équatorial, au Gabon et à Sao Tomé et Principe. Le Bətí-faŋ est un peuple fier, avec un passé culturel à la fois important et mystérieux. Certains de ses aspects culturels aujourd'hui sont perdus, dû, en grande partie, à l'action de la religion occidentale et de la colonisation. De nombreuses pratiques alors usitées se voient interdites, à cause des idées préconçues et des interprétations subjectives qui sont accordées à ses pratiques. De même, la valeur et la place que l'Homme Bətí accorde à la femme dans la société s’en trouve pervertie, ceci pour servir les desseins de l’oppresseur. Cet aspect en particulier de la société traditionnelle Bətí-faŋ a souvent porté à polémique. Ces préjugés et interprétations, sont pour la plupart, fréquemment avancées sans que la philosophie de cette société, le contexte, l'époque, et le symbolisme des dits effets ou individus ne soient pris en compte. Cet article va s’arrêter sur la femme Bətí en particulier. Nous essaierons de faire ressortir le symbolisme qui entoure celle-ci. Nous insisterons sur la valeur, ainsi que sur la place et l'importance accordées à celle-ci dans la société traditionnelle des seigneurs de la forêt. Pour se faire, nous porterons notre attention sur les formes de mariages qui ont marquées cette époque. Nous nous étendrons aussi sur l’importance accordée au nombre, ainsi que son impact sur la vie culturelle de l'« Atí ». Nous brosserons enfin, un petit aperçu des rites spécifiques aux femmes qui dénotent de leur impact sur le quotidien des seigneurs de la forêt.

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La traditionnelle scission binaire entre races ou cultures aujourd’hui se voit porter en faux, à travers ces auteurs de la post-colonie, comme notamment Léonora MIANO, auteur du corpus qui a fait l’objet de notre analyse sous l’angle de l’hybridité. Il en ressort que aussi bien les personnages convoqués dans le roman, la manière d’écrire, l’expérience du temps et de l’espace, et enfin l’intrigue représentent chacun une instance de l’hybridité. Le personnage principal nous balade dans les méandres de la nuit : réalités souvent désolantes et désavouées de l’Afrique avec un peu d’exagération certes, mais surtout dans le but d’affirmer avec Madhu Krishnan « l’hybridation comme moyen judicieux et équilibré d’imaginer le continent africain et ses nations. » Très souvent victime d’un rejet mutuel des deux cotés des frontières entre lesquels ils/elles se retrouvent, le héros hybride fait des dégâts dans l’ordre établi des deux cotés en brisant toutes les barrières ou canons sociaux le plus souvent dans la quête d’une vraie identité ; inexistante à moins de l’imposer. L’auteur célèbre l’impureté et lui attribue un pouvoir qui déplace les montagnes pour se faire une place, au mépris de la tradition et ses principes jugés désuètes dans ce nouveau monde globalisé. /// Léonore Miano (1973 -); Cameroun; Postcolonialisme