6 resultados para contextes pluriethniques
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Resumo:
ASDIWAL. Revue genevoise d’anthropologie et d’histoire des religions, émanation de la Société genevoise d’histoire des religions, paraît chaque année depuis 2006. Son siège est établi à l’Université de Genève, Faculté des lettres, Unité d’histoire des religions. Héros de la mythologie tsimshian (Colombie-Britannique), Asdiwal est un personnage qui voyage, qui passe d’un monde à l’autre, sans jamais pouvoir dépasser ce qui fait de lui un Homme. Aujourd’hui, les cloisons qui séparent les différentes sciences humaines tendent elles aussi à s’effacer. Aussi, la revue ASDIWAL se donne-t-elle pour ambition, comme son héros éponyme, de faire voyager le lecteur d’un monde à l’autre. ASDIWAL revendique une approche anthropologique et historique du champ religieux, respectueuse des contextes culturels et sensible aux écarts comme aux ressemblances. Sans limite quant aux domaines abordés, la Revue genevoise d’anthropologie et d’histoire des religions plaide résolument pour une démarche comparatiste et un « regard éloigné », sans oublier un esprit de liberté et d'humour. Eclectique et ouverte, ASDIWAL donne la parole aussi bien à de jeunes chercheurs qu'à des spécialistes reconnus.
Resumo:
De Mallarmé à la fin du xxe siècle, les œuvres d’avant-garde se situent dans un rapport tensionnel et dialectique à la presse. Jusqu’au surréalisme, la littérature emprunte son modèle à la presse, mais en n’en sélectionnant que certaines caractéristiques, et sans oublier la logique du Livre mallarméen : est ainsi visée une synthèse du livre et du journal, dont Le surréalisme au service de la Révolution constitue l’exemple le plus achevé. Si les œuvres d’assemblage de textes de la deuxième moitié du xxe siècle découlent plutôt du collage, elles intègrent des coupures de presse et permettent non seulement de la critiquer, mais surtout de proposer une « pluritextualité » qui fonctionne autrement que les journaux, et qui pourrait être le modèle d’une presse utopique qui demanderait au lecteur non seulement de s’informer, mais surtout de mettre en relation et en perspective les différentes informations qui lui sont proposées.
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Le relief accidenté, le climat agressif favorisé par l’Alizé, ainsi que l’étroite dépendance de la population de l’exploitation forestière et de l’exploitation agricole sans dispositifs de protection antiérosifs, sont les contextes qui permettent de dire que la région de Mandraka est sujette au problème d’érosion. L’étude a pour objectif de déterminer les relations entre les caractéristiques du sol, son mode d’occupation, les précipitations ainsi que l’érosion dans la région de Mandraka et ce en vue d’un aménagement rationnel. Des dispositifs pour la mesure de pertes en terre et de ruissellement ont été matérialisés sur des parcelles d’expérimentation. A cet effet, le choix de ces parcelles a porté sur le mode d’occupation du sol (sous terrains aménagés, sous « tavy », sous « savoka », et sous forêt naturelle), sur la similitude des pentes et sur leur localisation de manière à ce qu’elles soient situées sur les mi-versants. Les résultats ont montré que le sol dans cette région contient un taux de matière organique satisfaisant à élevé (2,41 à 3,74% de MO), lui permettant une bonne stabilité structurale (Is = 0,85 et K = 0,08). Les pertes en terre (0,13 à 20,93t/ha/an) et les ruissellements (0,3 à 5%) obtenus indiquent que l’érosion est faible à accélérée suivant le mode d’occupation du sol. En deux ans d’aménagement, les terrasses se sont stabilisées et les racines de Vetiveria zizanoides peuvent remplacer les fascines initialement installées pour tenir les talus. Toutefois, l’exposition du sol à la battance de la pluie et la mauvaise infiltration d’eau de ruissellement dans le sol accélèrent le phénomène d’érosion. Par ailleurs, il y a l’efficacité de la SCV sans brûlis bien qu’il s’agit de la première année d’expérience. Dans ces conditions, un plan d’aménagement simplifié a été proposé en vue (i) de protéger le sol contre la battance de la pluie, (ii) de réduire les transports solides par l’érosion et (iii) d’améliorer l’infiltration d’eau du sol.