Rousseau et le théâtre : le pour et le contre

Mme Michèle Crogiez traite dans sa communication de la querelle du théâtre à Genève entre Jean-Jacques Rousseau et D’Alembert à l’occasion de la publication de l’article "Genève" de l’ "Encyclopédie". La "Lettre à D’Alembert sur les spectacles" (1758) rédigée à Montmorency par Rousseau n’a rien d’une relation de voyage. Rousseau a quitté adolescent sa ville natale, et D’Alembert ne l’a connaît que très imparfaitement par de courts séjours … et par Voltaire. C’est donc d’un lieu largement imaginaire que parlent les deux écrivains. Paradoxalement, Rousseau qui est connu alors par des "discours" scandaleux l’est aussi par sa participation à la querelle des musiques italienne et française et par son activité d’auteur dramatique ("Le Devin de village"). Le contempteur du théâtre à Genève est lui-même homme de théâtre. Si le but de l’article "Genève" est aussi de faire connaître la République helvétique aux Français, le théâtre fait partie de la dimension politique d’une cité et justifie le développement de l’article sur ce qui n’existe pas à Genève, une vie théâtrale officielle. Dans sa "Lettre" (forme habituelle du débat ouvert au XVIIIe siècle), Rousseau emploie de façon récurrente la notion de "patrie" et de "patriotique" pour désigner la spécificité genevoise. Pour Rousseau, les hommes modernes sont corrompus, mais de manière diversifiée. Si les spectacles peuvent être autorisés à Paris (corruption forte et sans espoir de retour), ils doivent être bannis dans les pays où la corruption n’a pas atteint ce degré et où subsiste quelque chose de la primitive honnêteté. Derrière cette querelle, il y a évidemment Voltaire qui tente, des Délices à Carouge, d’introduire à Genève des spectacles théâtraux privés, complices de l’esprit corrupteur (voir ci-dessous sa lettre au marquis Capacelli). Et D’Alembert est son truchement. Chez Rousseau, Genève est une ville d’utopie pour un voyage dans sa mémoire affective, un lieu intime et menacé.

La duchesse d'Enville à Genève, une aristocrate chez les Républicains

Admiratrice de Tronchin, la duchesse d'Enville se rend plusieurs fois à Genève pour de longs séjours. Elle y fréquente toute la bonne société. Et manifestement, elle y apprend à s'intéresser à la politique, à cause des troubles de la cité, qu'elle observe en personne en 1765-1766 et, par l'intermédiaire de ses amis genevois, au début des années 1780. Cette expérience lui a-t-elle servi au début de la révolution française, à l'époque où son salon sert de lieu de rivalité aux Jacobins ?

Ultrasonographic guided axillary plexus blocks with low volumes of local anaesthetics: a crossover volunteer study

Our study group recently evaluated an ED(95) local anaesthetic volume of 0.11 ml.mm(-2) cross-sectional nerve area for the ulnar nerve. This prospective, randomised, double-blind crossover study investigated whether this volume is sufficient for brachial plexus blocks at the axillary level. Ten volunteers received an ultrasonographic guided axillary brachial plexus block either with 0.11 ('low' volume) or 0.4 ('high' volume) ml.mm(-2) cross-sectional nerve area with mepivacaine 1%. The mean (SD) volume was in the low volume group 4.0 (1.0) and 14.8 (3.8) ml in the high volume group. The success rate for the individual nerve blocks was 27 out of 30 in the low volume group (90%) and 30 out of 30 in the high volume group (100%), resulting in 8 out of 10 (80%) vs 10 out of 10 (100%) complete blocks in the low vs the high volume groups, respectively (NS). The mean (SD) sensory onset time was 25.0 (14.8) min in the low volume group and 15.8 (6.8) min in the high volume group (p < 0.01). The mean (SD) duration of sensory block was 125 (38) min in the low volume group and 152 (70) min in the high volume group (NS). This study confirms our previous published ED(95) volume for mepivacaine 1% to block peripheral nerves. The volume of local anaesthetic has some influence on the sensory onset time.

[Oral health as the mirror of health: the primary care medicine's poor relative?]

Oral health (OH) is indivisible from general health. Several studies have established the link between morbi-mortality, especially cardiovascular, and bad OH, particularly in the case of edentation. Regrettably, part of the population choses dental care renunciation for financial reasons. The primary care physician (PCP), as the health professionnal with the most frequent and intense contacts with the patients, plays an important role to reinforce prevention measures, OH maintenance and to detect oral pathologies. To fulfill this mission, he has to be trained to endo-buccal examination. Furthermore, both the PCP and the dentist have to proactively build an interprofessional approach to promote patients' OH.