10 resultados para Saisie Helvétique
em BORIS: Bern Open Repository and Information System - Berna - Suiça
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Famille de pasteurs, politiciens et entrepreneurs de Zofingue, attestée pour la première fois en 1527, lorsque leur aïeul Jean, tonnelier originaire de Nîmes, obtint la bourgeoisie de Zofingue. Michael (1521-1605), avoyer, l'un de ses cinq fils, est l'ancêtre de la branche des imprimeurs et éditeurs. Après lui, de nombreux R. consolidèrent durablement l'influence de la famille. A partir du XVIIIe s., divers membres firent des carrières politiques, tels Samuel (1706-1786), avoyer, et Rudolf Friedrich (1805-1886), président de la ville. Les R. furent aussi très liés à l'Eglise. Le fils de Michael, Moritz (1557-1615), fut pasteur et doyen à Zofingue. Jusqu'au XIXe s., la famille compta une trentaine d'ecclésiastiques, essentiellement des pasteurs officiant sur le territoire bernois, tels Johann Heinrich ( -> 3) et Michael ( -> 8). Les conseillers Beat (1712-1778) et Niklaus (1734-1766) furent les premiers R. actifs dans la production protoindustrielle de drap. D'autres négociants suivirent jusqu'au milieu du XIXe s. L'architecte Niklaus Emanuel (1744-1815) construisit l'hôtel de ville de Zofingue (1792-1795) de style baroque tardif. Johann Rudolf ( -> 4) se distingua sous la République helvétique (1798-1803). Samuel (1767-1826), conseiller municipal de Zofingue, créa les armoiries du canton d'Argovie en 1803. Les R. s'affirmèrent sur le plan cantonal avec Karl Ludwig ( -> 6), chancelier, et Arnold ( -> 1), conseiller d'Etat et plusieurs fois landamman, et sur le plan fédéral avec Johann Rudolf ( -> 5), conseiller national, et Gottlieb ( -> 2), conseiller aux Etats et chancelier de la Confédération. Johann Rudolf (1803-1874) fonda, en 1833, l'imprimerie Ringier à Zofingue, reprise par son fils Franz Emil (1837-1898). A partir de 1898, Paul August ( -> 9), représentant de la troisième génération d'imprimeurs, agrandit l'entreprise dont il fit la principale imprimerie et maison d'édition de Suisse. Cette expansion se poursuivit après 1960 sous son fils Hans (1906-2003). Avec les fils de celui-ci, Christoph (naissance1941, dans la firme jusqu'en 1991) et Michael (naissance1949), Ringier devint, à partir de 1985, une entreprise multinationale et multimédia. Bibliographie – F. Schoder, Ortsbürger von Zofingen, 1962 – P. Meier, T. Häussler, Zwischen Masse, Markt und Macht, 2009
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Dans le contexte global actuel, les autorités judiciaires ou administratives sont régulièrement confrontées à des situations présentant des éléments d'extranéité pour lesquelles un acte en dehors de la juridiction saisie est souvent nécessaire. Le principe de droit international public de territorialité délimite toutefois les pouvoirs étatiques; ces limites peuvent être surmontées par le recours aux mécanismes de l'entraide. Dans la pratique, le contour des limites territoriales des activités de l'Etat pose de nombreuses questions et crée autant d'incertitudes. Cet ouvrage veut donner une réponse à ces questions, notamment par une analyse approfondie de l'article 271 CP appliqué dans le cadre d’une procédure civile internationale. L'ouvrage présente et explique en outre le fonctionnement de l'entraide internationale en matière civile, en particuliers celui des Conventions de La Haye de 1965 et de 1970. Les auteurs développent également les fondements de l'entraide internationale civile en matière de notification et d'obtention de preuves. Il s'agit ainsi d'un ouvrage qui présente tant les aspects pratiques que les aspects théoriques de l'entraide et qui s'adresse aux praticiens - avocats ou juges -, aux universitaires et aux étudiants.
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Mme Michèle Crogiez traite dans sa communication de la querelle du théâtre à Genève entre Jean-Jacques Rousseau et D’Alembert à l’occasion de la publication de l’article "Genève" de l’ "Encyclopédie". La "Lettre à D’Alembert sur les spectacles" (1758) rédigée à Montmorency par Rousseau n’a rien d’une relation de voyage. Rousseau a quitté adolescent sa ville natale, et D’Alembert ne l’a connaît que très imparfaitement par de courts séjours … et par Voltaire. C’est donc d’un lieu largement imaginaire que parlent les deux écrivains. Paradoxalement, Rousseau qui est connu alors par des "discours" scandaleux l’est aussi par sa participation à la querelle des musiques italienne et française et par son activité d’auteur dramatique ("Le Devin de village"). Le contempteur du théâtre à Genève est lui-même homme de théâtre. Si le but de l’article "Genève" est aussi de faire connaître la République helvétique aux Français, le théâtre fait partie de la dimension politique d’une cité et justifie le développement de l’article sur ce qui n’existe pas à Genève, une vie théâtrale officielle. Dans sa "Lettre" (forme habituelle du débat ouvert au XVIIIe siècle), Rousseau emploie de façon récurrente la notion de "patrie" et de "patriotique" pour désigner la spécificité genevoise. Pour Rousseau, les hommes modernes sont corrompus, mais de manière diversifiée. Si les spectacles peuvent être autorisés à Paris (corruption forte et sans espoir de retour), ils doivent être bannis dans les pays où la corruption n’a pas atteint ce degré et où subsiste quelque chose de la primitive honnêteté. Derrière cette querelle, il y a évidemment Voltaire qui tente, des Délices à Carouge, d’introduire à Genève des spectacles théâtraux privés, complices de l’esprit corrupteur (voir ci-dessous sa lettre au marquis Capacelli). Et D’Alembert est son truchement. Chez Rousseau, Genève est une ville d’utopie pour un voyage dans sa mémoire affective, un lieu intime et menacé.
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The importance of constituent units for democratic federations, in general, and of the Swiss cantons for the Swiss Confederation, in particular, is beyond doubt. What is less clear, however, is how to solve conflicting views on the number and type of such units. The Swiss case offers two highly topical examples in this regard: the merger of the two ‘half-cantons’ Basel-City and Basel-Country, on the one hand, and the creation of a new canton encompassing canton Jura and the French-speaking area of canton Berne, on the other. In comparing different sub-national political identities at play in these two cases, the strength of ‘cantonalism’—understood as attachment to and identification with a canton—in Switzerland in the 21st century is shown. Second, different manifestations of cantonalism are compared: centre-periphery in Basel, linguistic vs. religious in Jura. Finally, the similar direct-democratic pathways chosen to solve both conflicting understandings of cantonalism testify to the Swiss commitment to peaceful, negotiated and popularly sanctioned settlements.
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Kurztext Gegenwärtig leben über 732 000 Schweizer Bürgerinnen und Bürger im Ausland, mehr als jede zehnte Person mit Schweizer Pass. Die Beiträge gehen den Fragen nach, inwiefern die erst seit dem 20. Jahrhundert so bezeichneten «Auslandschweizer» als wirtschaftliche «Brückenköpfe» dienten, inwiefern ihre kommunikativen Netzwerke kulturelle Transfers bewirkten und Formen des Wissensaustausches begünstigten oder welchen Beitrag umgekehrt die (ehemaligen) Auslandschweizerinnen und Auslandschweizer zu Wirtschaft, Wissenschaft, Sozialpolitik und Kultur in der Schweiz leisteten. Sie befassen sich aber auch mit der historischen Konstruktion der Bevölkerung als einer neuen politischen Kategorie. Nicht nur für die Neuzeit ist zu fragen, mit welchen Politiken und Massnahmen Obrigkeit, Behörden, Staat und Verwaltung die eigene Population konstituierten und festigten und sie je nachdem über die bestehenden (nationalstaatlichen) Grenzen hinweg ausdehnten. Plus de 732 000 citoyennes et citoyens suisses vivent actuellement à l’étranger, soit plus d’une personne sur dix titulaires du passeport helvétique. Les contributions rassemblées interrogent dans quelle mesure les «Suisses de l’étranger» – désignés ainsi à partir du 20e siècle seulement – ont servi de relais pour le commerce extérieur, ainsi que dans quelle mesure leurs réseaux de communication ont contribué aux transferts culturels et favorisé des formes d’échange du savoir ou, à l’inverse, quels sont les apports des (anciens) Suisses de l’étranger dans les domaines de l’économie, de la science, de la politique sociale et de la culture lors de leur retour en Suisse. Les contributions portent également sur la construction historique de la population en tant que nouvelle catégorie politique. La question de savoir à travers quelles politiques et mesures l’autorité, les pouvoirs publics, l’Etat et l’administration ont constitué et consolidé leur propre population et, suivant les cas, l’ont étendu au-delà des frontières (nationales) existantes concerne autant l’époque contemporaine que les périodes antérieures.