16 resultados para Réécriture de topoï et de figures médiévaux
em BORIS: Bern Open Repository and Information System - Berna - Suiça
Resumo:
Connus sous le nom populaire de palafittes, les habitats préhistoriques construits sur les rives des lacs subalpins du Néolithique à l’aube de l’âge du Fer (entre 5300 et 700 av. J.-C.) offrent des informations exceptionnelles sur l’évolution culturelle d’une importante région européenne, grâce à la préservation remarquable des matériaux organiques, en particulier du bois. À partir de la deuxième moitié du XXe siècle, le perfectionnement des techniques de fouille subaquatiques et de la dendrochronologie permettront la construction d’un schéma chronologique précis pour l’Europe nord-alpine. Les recherches contribueront à des observations d’ordre écologique à l’échelle locale et régionale et à l’identification des rythmes de développement des villages. Sous l’égide de l'UNESCO, les années 2010 verront la constitution d’un inventaire vaste et uniforme des sites préhistoriques des lacs circumalpins, classés Patrimoine culturel mondial en juin 2011. De nombreux objets préhistoriques, romains et médiévaux ont été découverts entre 2003 et 2010, au Schnidejoch, un col des Alpes bernoises occidentales à 2756 m d’altitude, à la frontière entre les cantons de Berne et du Valais. Les hautes températures de l'été 2003 ont provoqué la fonte d'un petit champ de glace et mis en lumière les vestiges. Les recherches ont été programmées à la suite d’une série d’informations fournies par des randonneurs. Les objets en matière organique (bois, écorce de bouleau, cuir, fibres végétales) revêtent une très grande importance car ils ont permis l’obtention de plus d’une cinquantaine de datations radiocarbone ; elles indiquent le passage du col entre la moitié du Ve millénaire av. J.-C. et l’année 1000 de notre ère. En outre, les séries de datations suggèrent l’alternance de périodes de praticabilité et d’inaccessibilité du col. Le Schnidejoch est actuellement le plus ancien témoignage de la traversée des Alpes, reliant l‘Oberland bernois par les vallées de la Simme et du Rhône.
Resumo:
Cet article se propose d’étudier les relations entre les figures et les registres discursifs définis comme des matrices d’écriture qui conditionnent la tonalité des discours. Nous verrons d’abord comment, par leur saillance et leur densité informative, les figures donnent une portée accrue à la mise en texte des registres. Nous nous interrogerons par ailleurs sur les motivations qui incitent les figures à s’intégrer dans les registres. Si certaines d’entre elles offrent une forte affinité avec ces derniers (comme l’hyperbole avec le registre épidictique), d’autres figures – telle la métaphore – ne doivent leur présence dans les registres qu’à des facteurs contextuels. Nous examinerons ensuite comment les figures participent à la construction ou à la déconstruction d’effets-registres dans le déroulement des textes, avant d’analyser l’influence des genres dans l’interaction entre figures et registres. Au bout du compte, cet article confirme la nature pragmatique des figures, dans la mesure où leur fonctionnalité provient en partie des rapports qu’elles entretiennent avec leur cadre tonal et illocutoire constitué par les registres.