11 resultados para Provence
em BORIS: Bern Open Repository and Information System - Berna - Suiça
Resumo:
Since November 1994, the GROund-based Millimeter-wave Ozone Spectrometer (GROMOS) measures stratospheric and lower mesospheric ozone in Bern, Switzerland (47.95° N, 7.44° E). GROMOS is part of the Network for the Detection of Atmospheric Composition Change (NDACC). In July 2009, a Fast-Fourier-Transform spectrometer (FFTS) has been added as backend to GROMOS. The new FFTS and the original filter bench (FB) measured parallel for over two years. In October 2011, the FB has been turned off and the FFTS is now used to continue the ozone time series. For a consolidated ozone time series in the frame of NDACC, the quality of the stratospheric ozone profiles obtained with the FFTS has to be assessed. The FFTS results from July 2009 to December 2011 are compared to ozone profiles retrieved by the FB. FFTS and FB of the GROMOS microwave radiometer agree within 5% above 20 hPa. A later harmonization of both time series will be realized by taking the FFTS as benchmark for the FB. Ozone profiles from the FFTS are also compared to coinciding lidar measurements from the Observatoire Haute Provence (OHP), France. For the time period studied a maximum mean difference (lidar – GROMOS FFTS) of +3.8% at 3.1 hPa and a minimum mean difference of +1.4% at 8 hPa is found. Further, intercomparisons with ozone profiles from other independent instruments are performed: satellite measurements include MIPAS onboard ENVISAT, SABER onboard TIMED, MLS onboard EOS Aura and ACE-FTS onboard SCISAT-1. Additionally, ozonesondes launched from Payerne, Switzerland, are used in the lower stratosphere. Mean relative differences of GROMOS FFTS and these independent instruments are less than 10% between 50 and 0.1 hPa.
Resumo:
La réparation (« Wiedergutmachung ») comme raison d’être : les études sur l’exil (« Exilforschung ») dans l’aire germanophone La contribution se concentrera sur trois aspects des études sur l’exil (« Exilforschung ») germanophone, en donnant priorité à l’évolution en RFA. Les développements en Autriche et en Suisse pourront être abordés pendant la discussion, de même que, d’une manière moins exhaustive, ceux en RDA. 1. Genèse et professionnalisation du champ des études sur l’exil Elles naissent au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale suite à l’initiative d’écrivains exilés, qui commencent à réunir des textes littéraires écrits en exil que l’on a appelés à l’époque « Emigrantenliteratur ». Mais ce n’est que dans les années 1960 que les études sur l’exil (« Exilforschung ») se constituent comme un champ d’étude en soi. La Gesellschaft für Exilforschung est créée en 1984 sur le modèle de la North American Society for Exile Studies. Sur fond du lourd héritage des violences perpétrées par le régime nazi et de l’Holocauste, les études allemandes sur l’exil se consacrent, en premier lieu, à la commémoration des victimes du nazisme dans un désir de réparation (« Wiedergutmachung »). Cette volonté de réparation constituera pendant deux décennies un obstacle à une ouverture vers des champs voisins, tels que les études migratoires (migration studies), les études juives (Judaistik) ou encore les études sur le refuge (refugee studies). Une telle ouverture, qui prévoit aussi une expansion temporelle du concept de l’exil (réservé jusqu’ici implicitement aux temps du Nazisme), est le but de plusieurs chaires et initiatives de recherche créées dernièrement. 2. Approches et acquis Il s’agira de caractériser les approches et les acquis des études sur l’exil dans l’aire germanophone. Nous montrerons notamment comment la mission initiale de saisir l’exil des années 1933-45 dans sa totalité a fait place à des questions plus complexes, entre autre autour des concepts d’assimilation et d’acculturation. 3. Perspectives Quelles sont les perspectives des études sur l’exil dans l’aire germanophone ? Nous suggèrerons que l’Exilforschung a, par le biais de son expérience interdisciplinaire et de son approche transnationale, le statut d’un laboratoire permettant d’appréhender questionnements et approches aptes à saisir des phénomènes exiliques au sens large.