6 resultados para Production du savoir
em BORIS: Bern Open Repository and Information System - Berna - Suiça
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La réflexion et la pratique linguistique en Suisse dépassent, de loin et de manière significative, le saussurisme et «l’école genevoise de linguistique»: la présente étude montre, à partir d’un examen détaillé de l’émergence et de l’évolution de la linguistique romane en Suisse, dans ses rapports étroits avec la philologie et la linguistique générale, comment les linguistes suisses ont apporté une contribution fondamentale et durable à la linguistique historico-comparative, à la sémantique et l’onomasiologie, à la dialectologie, à la lexicologie et lexicographie, voire à une sociolinguistique avant la lettre. C’est l’histoire de la linguistique en Suisse pendant les deux derniers siècles qui est retracée ici à travers une analyse minutieuse des programmes universitaires, des enseignements et des publications des linguistes romanistes ayant déployé leur activité dans une des sept universités suisses. L’étude comporte 4 chapitres: «Saussure et les autres»; «Un système universitaire en mutation»; «Deux déesses jalouses? Philologie et linguistique. Le découpage du savoir au XIXe siècle: Enjeux institutionnels et épistémologiques»; «Les chaires de philologie romane en Suisse: émergence, généalogie et constellation». Une importante bibliographie et un index des noms et des concepts clôturent l’ouvrage.
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Certes la distinction tranchée entre tragédie et comédie n’a plus cours, par contre si vous essayez de ronger les frontières entre essai, roman, théâtre, poésie, quel tollé», écrivait Michel Butor. Pour représenter la multiplicité des frontières, il a pourtant été nécessaire dans ce livre de convoquer une écriture située elle-même aux frontières des genres, polyphonique, procédant par montage et rapprochements de voix éparses, selon un principe de choralité. En est né un genre hybride, le «théâtre-essai» (à la façon dont certains vidéastes pratiquent le «vidéo-essai»). En tant qu’essai, ce livre repose sur une base documentaire, qui a porté d’une part sur la figuration des frontières en littérature et dans les arts, d’autre part sur les approches des frontières par les différents domaines du savoir (géographie, droit, polémologie, sociologie, anthropologie et écologie). Mais c’est à travers le langage théâtral lui-même, tant sur le plan textuel que de l’organisation de l’espace, que les frontières sont ici interrogées : celles qui séparent le littéraire du non-littéraire, ou la salle de la scène.
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Kurztext Gegenwärtig leben über 732 000 Schweizer Bürgerinnen und Bürger im Ausland, mehr als jede zehnte Person mit Schweizer Pass. Die Beiträge gehen den Fragen nach, inwiefern die erst seit dem 20. Jahrhundert so bezeichneten «Auslandschweizer» als wirtschaftliche «Brückenköpfe» dienten, inwiefern ihre kommunikativen Netzwerke kulturelle Transfers bewirkten und Formen des Wissensaustausches begünstigten oder welchen Beitrag umgekehrt die (ehemaligen) Auslandschweizerinnen und Auslandschweizer zu Wirtschaft, Wissenschaft, Sozialpolitik und Kultur in der Schweiz leisteten. Sie befassen sich aber auch mit der historischen Konstruktion der Bevölkerung als einer neuen politischen Kategorie. Nicht nur für die Neuzeit ist zu fragen, mit welchen Politiken und Massnahmen Obrigkeit, Behörden, Staat und Verwaltung die eigene Population konstituierten und festigten und sie je nachdem über die bestehenden (nationalstaatlichen) Grenzen hinweg ausdehnten. Plus de 732 000 citoyennes et citoyens suisses vivent actuellement à l’étranger, soit plus d’une personne sur dix titulaires du passeport helvétique. Les contributions rassemblées interrogent dans quelle mesure les «Suisses de l’étranger» – désignés ainsi à partir du 20e siècle seulement – ont servi de relais pour le commerce extérieur, ainsi que dans quelle mesure leurs réseaux de communication ont contribué aux transferts culturels et favorisé des formes d’échange du savoir ou, à l’inverse, quels sont les apports des (anciens) Suisses de l’étranger dans les domaines de l’économie, de la science, de la politique sociale et de la culture lors de leur retour en Suisse. Les contributions portent également sur la construction historique de la population en tant que nouvelle catégorie politique. La question de savoir à travers quelles politiques et mesures l’autorité, les pouvoirs publics, l’Etat et l’administration ont constitué et consolidé leur propre population et, suivant les cas, l’ont étendu au-delà des frontières (nationales) existantes concerne autant l’époque contemporaine que les périodes antérieures.