Dégradation des forêts et stock de carbone dans la biomasse épigée de la forêt dense humide de Manompana - Nord Est de Madagascar

L’estimation du stock de carbone contenu dans les forêts peut être effectuée de plusieurs manières. Les méthodes les plus connues sont destructives et nécessitent l’abattage d’un grand nombre représentatif d’arbres. Cette représentativité est difficilement atteinte dans les forêts tropicales, présentant une diversité d’espèces exceptionnelles, comme à Madagascar. Afin d’évaluer le niveau de dégradation des forêts, une étude d'images par télédétection est effectuée au moyen de l’analyse du signal radiométrique, combinée à un inventaire non destructif de biomasse. L’étude de la dynamique du paysage proposé est alors basée sur une correction atmosphérique d’une image SPOT 5, de l’année 2009, et sur une classification semi supervisée de l’occupation des sols, combinant une classification préliminaire non supervisée, un échantillonnage aléatoire des classes et une classification supervisée avec un maximum de vraisemblance. La validation est effectuée à l’aide de points indépendants relevés lors des inventaires de biomasse avec des valeurs du stock de carbone bien précises. La classification non supervisée a permis de ressortir deux classes de forêt dénommées « peu dégradée » et « dégradée ». La première désigne l’état climax (le stock de carbone a atteint une valeur qui varie peu) alors que la seconde est caractérisée par un taux de carbone plus faible que le niveau climax, mais qui peut être atteint sans perturbation. Cette première classification permet alors de répartir les placettes d’inventaire dans chaque classe. La méthode d’inventaire recueille à la fois des données dendrométriques classiques (espèce, densité, hauteur totale, hauteur fût, diamètre) et des échantillons représentatifs de branches et de feuilles sur un arbre. Ces différents paramètres avec la densité de bois permettent d’établir une équation allométrique de laquelle est estimée la biomasse totale d’un arbre et conséquemment de la formation forestière. Par la suite, la classification supervisée a été effectuée à partir d’échantillons aléatoires donnant la valeur de séparabilité des classes, de la classification finale. De plus, les valeurs de stocks de carbone à l’hectare, estimées de chaque placette, ont permis de valider cette classification et d’avoir une évaluation de la précision. La connaissance de ce niveau de dégradation issue de données satellitaires à haute résolution spatiale, combinées à des données d’inventaire, ouvre le champ du suivi interannuel du stock de carbone et subséquemment de la modélisation de la situation future du stock de carbone dans différents types de forêts.

Vascular dysfunction and reduced circulating endothelial progenitor cells in young healthy UK South Asian men

OBJECTIVES: The objective of this study was to examine determinants of excess coronary artery disease risk in UK South Asians, more prevalent in this population than UK Caucasians, by examining differences in risk factors, vascular function, and endothelial progenitor cells (EPCs). METHODS AND RESULTS: 24 South Asian and 25 Caucasian healthy age-matched nonsmoking men were studied. Vascular function was assessed by flow-mediated and GTN brachial artery dilatation and blood flow responses to infusion of ACh, SNP, and L-NMMA. EPC number and function were measured by flow cytometry (CD34, CD133, and KDR positive cells), and CFU/migration assays. Traditional risk factors and anthropometric measurements were similar in the groups. South Asians had higher fasting insulin levels (6.01 versus 3.62 microU/mL; P = 0.02). South Asians had lower FMD (6.9 versus 8.5%; P = 0.003), L-NMMA response (0.8 versus 1.3 mL/min/100 mL; P = 0.03), mean SNP response (9.5+/-0.6 versus 11.6+/-0.6; P = 0.02), EPC number (0.046+/-0.005% versus 0.085+/-0.009%; P = < 0.001), and CFU ability (CFU 4.29+/-1.57 versus 18.86+/-4.00; P = 0.005). EPC number was the strongest predictor of FMD. Ethnicity was the strongest predictor of EPC number. CONCLUSIONS: Healthy South Asian men are more insulin resistant, and demonstrate endothelial dysfunction and reduced EPC number and function compared with Caucasians. These abnormalities may contribute to their increased CAD risk.

The role of postoperative prophylactic antibiotics in the treatment of facial fractures: a randomised, double-blind, placebo-controlled pilot clinical study. Part 3: Le Fort and zygomatic fractures in 94 patients

The aim of this study was to evaluate the difference between the effect of a 5-day and a 1-day postoperative course of antibiotics on the incidence of infection after midfacial fractures. A total of 98 patients with displaced Le Fort or zygomatic fractures that required operation were randomly assigned into 2 groups, both of which were given amoxicillin/clavulanic acid 1.2g intravenously every 8h from the time of admission until 24h postoperatively. The 5-day group was then given amoxicillin/clavulanic acid 625mg orally 8-hourly for another 4 days. The 1-day group was given placebo orally at the same time points. Patients were followed up 1, 2, 4, 6, and 12 weeks, and 6 months, postoperatively. The development of an infection of the wound was the primary end point. Ninety-four of the 98 patients completed the study. Two of the 45 patients in the 5-day group (4%) and 2/49 in the 1-day group (4%) developed postoperative wound infections. One in each group had a purulent infection, while the others had only wound breakdown. Two patients of the 5-day group and one in the 1-day group developed rashes on the trunk. There were no significant differences in the incidence of infection or side effects between the groups. In midfacial fractures a 1-day course of antibiotics postoperatively is as effective in preventing infective complications as a 5-day regimen.