28 resultados para Paysage urbain
em BORIS: Bern Open Repository and Information System - Berna - Suiça
Resumo:
En dépit de sa croissance économique, le Burkina Faso reste l’un des pays les plus pauvres du monde. Dans les villes, entre 20 et 30% des moins de 30 ans sont sans travail véritablement rémunéré. Beaucoup d’entre eux vivent en situation de contrat entre les générations à l’envers, logés et nourris par leurs parents. Ce climat de précarité constante et d’incertitude quotidienne conduit à des formes spécifiques de fantaisies et d’actions. Les entretiens avec de jeunes hommes et femmes de Bobo-Dioulasso que nous avons menés à plusieurs reprises sur trois ans (étude longitudinale) mettent en lumière les conditions qui facilitent l’action en situation d’incertitude quotidienne.
Resumo:
Cet article aborde la transformation de régions de montagne en lieux de résidence remplaçant des secteurs économiques plus anciens (agriculture, industrie manufacturière, tourisme) dans les montagnes européennes. Il se place dans la perspective du développement régional et de son impact sur les ressources régionales fixes, le « capital territorial ». Cette nouvelle tendance affecte les montagnes européennes de deux manières, et participe à la formation de régions métropolitaines qui combinent centres métropolitains et environnements de loisirs fondés sur les attraits du paysage pour constituer de nouvelles entités intégrées. Au cours du processus, le paysage devient un bien de consommation nouveau et rare, qui joue un rôle dans l’accumulation du capital investi. L’article établit que les concepts d’esthétique du paysage et d’agréments ne suffisent pas à expliquer cette nouvelle dynamique, car ils méconnaissent les processus spatio-économiques ainsi que le rôle de la marchandisation du paysage pour les nouveaux résidents. Ces nouveaux résidents ont un profil plus « multilocal » que migrant. La multilocalité et l’usage sélectif des produits du paysage freinent le processus d’intégration, crucial pour entretenir et développer le capital territorial. On peut poser que la présence non permanente des nouveaux résidents risque d’affaiblir et non de renforcer les structures locales existantes. Il semble donc nécessaire de déployer des efforts particuliers auprès de chaque groupe de nouveaux résidents pour que de simples résidents à temps partiel deviennent des acteurs régionaux (au moins à temps partiel). De plus, le concept du développement régional centré sur les acteurs innovants doit être remis en question dans la mesure où l’aspect « consommation » domine le rapport du paysage.