4 resultados para Identité collective dans l’art

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Le temps des hommes doubles : Louis Aragon a désigné ainsi la séparation voire l’opposition entre l’homme social et l’homme privé dans la société capitaliste. Pour les auteurs réunis ici, il s’agit plutôt de signifier qu’au temps de la souveraineté nationale en armes, dès lors que sont plus rigoureusement assignées aux soldats et aux citoyens à la fois une « identité » et une « cause » supposées dépasser leur état civil et leurs intérêts particuliers, l’occupation militaire multiplie, dans la recherche d’accommodements entre les deux camps, les tensions et les combinaisons possibles entre fonctions ou statuts publics, sociabilités et influences locales, opinions et besoins. Pour caractériser les évolutions qui ont eu lieu entre les guerres déclarées par la France à l’Autriche en 1792 et à la Prusse en 1870, le présent livre met l’accent sur trois thèmes. Il traite d’abord des enjeux politiques et administratifs de l’occupation, parmi lesquels la neutralité, son devenir en tant que concept dans les relations internationales, et le positionnement des États neutres dans des conflits où l’on s’efforce de mobiliser aussi les opinions publiques. L’attention se porte ensuite sur les armées occupantes. Quelle que soit la part d’idéologie que l’autorité politique introduit dans leurs missions, la première de ces missions est de garantir leur propre sécurité. La recherche des accommodements ou le constat de l’extrême difficulté d’en trouver sont enfin abordés du point de vue des sociétés en proie à l’occupation. Dans ces situations où le présent peut être vécu et interprété en fonction d’une mémoire individuelle et collective d’expériences antérieures, le rôle joué par les occupants ne se réduit pas à la brutalité de la soldatesque et à l’exploitation économique.

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La Parole errante, l’œuvre nodale d’Armand Gatti, «œuvre-monde» au sens de F. Moretti, s’inscrit dans l’épique moderne et constitue une épopée, lacunaire et discontinue, de l’art du XXe siècle, tout en évoquant les projets cinématographiques et théâtraux qu’a menés Gatti tout autour de la terre. Dans les deux cas, l’art est vu comme vie. Les évocations des avant-gardes ne reprennent pas le récit qu’elles se sont donné d’elles-mêmes en soulignant leurs ruptures. Inscrites dans une poétique générale de choralité, elles interviennent avec de très nombreuses mentions d’artistes antérieurs au XXe siècle et extérieurs au monde occidental, formant une sorte de chœur où les divers arts se répondent, mais avec des dissonances.