2 resultados para Gore, AL. Nuestra Elección. Un plan para resolver la crisis climática. Barcelona: Océano Gedisa, 2010.

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La gestion durable des ressources naturelles est actuellement perçue comme une condition essentielle pour le développement durable, et surtout pour les pays en développement comme Madagascar. Face à la dégradation continue des ressources naturelles et surtout forestières, diverses stratégies sont adoptées par lâétat malgache, dont lâextension des aires protégées qui veut allier la protection intégrale de certaines parties des ressources, et la satisfaction des besoins des populations riveraines. Le Code des Aires Protégées constitue un outil destiné à la gestion de ces aires de conservation. Toutefois, lâélaboration du plan dâaménagement ne prend pas souvent en compte des paramètres tels que lâaugmentation de la population et les besoins qui sâen suivent, ou bien la participation de ces populations au processus dâélaboration et de mise en oeuvre du plan. Le défi est dâarriver à intégrer ces deux logiques de protection et de satisfaction des besoins de la population locale en réalisant des plans dâaménagement et de gestion concertés. Le cas du fokontany Ambohibary Sokafana dans le Corridor Anjozorobe Angavo est étudié pour identifier les paramètres à considérer si on veut atteindre cet objectif : paramètres écologiques et socio-économiques influençant la gestion des ressources forestières, critères permettant de définir la participation des acteurs dans cette gestion. Une revue des ouvrages spécifiques traitant du sujet ainsi que des observations et rencontres avec les divers acteurs sur terrain ont été menées afin de pouvoir identifier ces divers paramètres. Les analyses ont permis dâavancer deux scénarii qui traduisent lâintégration de la protection des forêts et la satisfaction des besoins en bois et en produits vivriers des populations riveraines, en tenant compte des motivations de ces dernières à participer au processus dâappropriation du plan dâaménagement et de gestion.

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La forêt primaire de la région de Mandraka a été classée par le gouvernement en station forestière pour être conservée et restaurée. Suite à cette décision, tous prélèvements y sont interdits. Pourtant, aucune étude nâa évalué sa viabilité depuis cette restriction. Ce mémoire a ainsi comme objectif lâestimation de cette viabilité par le suivi permanent de lâétat actuel de la forêt comprenant la végétation, la biodiversité et les pressions. La collecte de données y afférentes a eu recours à une étude bibliographique, à des enquêtes socio-économiques, à un inventaire des pressions, à un inventaire forestier et à une distance sampling. Lâétat a été évalué par lâanalyse de ces composants. Cette recherche a fait ressortir que la forêt est soumise à des pressions anthropiques et biologiques : coupes illicites, collecte de Dioscorea sp., feux de forêt, envahissement des lianes. Ces pressions ont réduit la superficie de la forêt, modifié sa structure et celle de la faune : les régénérations naturelles sont abondantes, les arbres émergents et de diamètre supérieur à 40 cm sont rares, certaines essences floristiques et les lémuriens risquent de disparaître. Puis, les lianes remplacent successivement la forêt. Malgré ces pressions, la forêt a pu conserver certaines caractéristiques de son état originel : lâabondance élevée des tiges et la réduction de leur taille sur les crêtes, lâallure exponentielle de la structure totale, la présence des genres Tambourissa et Weinmannia. En outre, la forêt est encore riche en avifaune. Après analyse de viabilité, elle est classée comme un écosystème viable. Mais ces potentialités sont insuffisantes : il faut réduire les pressions et reconstituer la forêt pour une meilleure conservation de lâécosystème. A cet effet, la présente étude suggère lâaménagement, en premier lieu de la forêt par des interventions sylvicoles favorisant les régénérations comme lâenrichissement en placeaux, le délianage et en second lieu, celui de ses environs par des vulgarisations dâactivités génératrices de revenu autres que lâexploitation des forêts naturelles telles lâagroforesterie, le reboisement, lâapiculture. Des patrouilles fréquentes et une délimitation de la station forestière sâavèrent aussi nécessaires.