16 resultados para Géographie structurale
em BORIS: Bern Open Repository and Information System - Berna - Suiça
Resumo:
This article analyzes the Jakobsonian classification of aphasias. It aims to show on the one hand the non-linguistic character of this classification and on the other hand its asymmetry, in spite of the fact that its author had conceived his structural construction as symmetrical. The non-linguistic character of Jakobson’s formulation is due to the absence of any definition of language, this absence being the main characteristic of Jakobsonian linguistics: concerning the aphasia problem, the Jakobsonian formulation is linguistic solely by virtue of its object, aphasia, which is already considered as a linguistic concern because it belongs to the field of « language », but which is not defined as such (as linguistic). As for asymmetry, it demonstrates first the circularity of the Jakobsonian representation of language (the duality between structure and functioning), and secondly the non-linguistic character – in the Saussurean sense of the term – of the aphasia problem. Thus it appears that breaking (in the sense of Gaston Bachelard) with idiom is the prerequisite of a scientific apprehension of language, and therefore of any interdisciplinarity, this being one of Jakobson’s favorite topics but one that this linguist failed to render fruitful because he did not offer a real definition of language.
Resumo:
Cyprien Ayer (1825–1888), figure marquante de la vie intellectuelle en Suisse au XIXe siècle, est l'auteur d’une vaste œuvre scientifique, journalistique et littéraire. Parmi ses travaux linguistiques les plus importants il faut mentionner sa Grammaire comparée de la langue française (1876; nombreuses rééditions), sa Phonologie de la langue française (1875), et son Introduction à l’étude des dialectes du pays (1878). Ce dernier texte, ouvrage pionnier dans le domaine des études francoprovençales, est réimprimé ici, précédé d'une introduction. Le présent recueil regroupe des contributions qui concernent l’œuvre linguistique et littéraire d’Ayer et ses rapports avec une autre figure-clef de la vie littéraire et intellectuelle en Suisse, Henri-Frédéric Amiel. Le recueil s’ouvre par une étude de la carrière d’Ayer et par une bibliographie de ses travaux scientifiques (grammaire, dialectologie, pédagogie, économie, géographie, statistique, politique, ethnographie).
Resumo:
Certes la distinction tranchée entre tragédie et comédie n’a plus cours, par contre si vous essayez de ronger les frontières entre essai, roman, théâtre, poésie, quel tollé», écrivait Michel Butor. Pour représenter la multiplicité des frontières, il a pourtant été nécessaire dans ce livre de convoquer une écriture située elle-même aux frontières des genres, polyphonique, procédant par montage et rapprochements de voix éparses, selon un principe de choralité. En est né un genre hybride, le «théâtre-essai» (à la façon dont certains vidéastes pratiquent le «vidéo-essai»). En tant qu’essai, ce livre repose sur une base documentaire, qui a porté d’une part sur la figuration des frontières en littérature et dans les arts, d’autre part sur les approches des frontières par les différents domaines du savoir (géographie, droit, polémologie, sociologie, anthropologie et écologie). Mais c’est à travers le langage théâtral lui-même, tant sur le plan textuel que de l’organisation de l’espace, que les frontières sont ici interrogées : celles qui séparent le littéraire du non-littéraire, ou la salle de la scène.
Resumo:
Cet article aborde la transformation de régions de montagne en lieux de résidence remplaçant des secteurs économiques plus anciens (agriculture, industrie manufacturière, tourisme) dans les montagnes européennes. Il se place dans la perspective du développement régional et de son impact sur les ressources régionales fixes, le « capital territorial ». Cette nouvelle tendance affecte les montagnes européennes de deux manières, et participe à la formation de régions métropolitaines qui combinent centres métropolitains et environnements de loisirs fondés sur les attraits du paysage pour constituer de nouvelles entités intégrées. Au cours du processus, le paysage devient un bien de consommation nouveau et rare, qui joue un rôle dans l’accumulation du capital investi. L’article établit que les concepts d’esthétique du paysage et d’agréments ne suffisent pas à expliquer cette nouvelle dynamique, car ils méconnaissent les processus spatio-économiques ainsi que le rôle de la marchandisation du paysage pour les nouveaux résidents. Ces nouveaux résidents ont un profil plus « multilocal » que migrant. La multilocalité et l’usage sélectif des produits du paysage freinent le processus d’intégration, crucial pour entretenir et développer le capital territorial. On peut poser que la présence non permanente des nouveaux résidents risque d’affaiblir et non de renforcer les structures locales existantes. Il semble donc nécessaire de déployer des efforts particuliers auprès de chaque groupe de nouveaux résidents pour que de simples résidents à temps partiel deviennent des acteurs régionaux (au moins à temps partiel). De plus, le concept du développement régional centré sur les acteurs innovants doit être remis en question dans la mesure où l’aspect « consommation » domine le rapport du paysage.
Resumo:
Ce matériel didactique comprend des contenus hydrologiques importants pour l'enseignement de la géographie au niveau secondaire II. Les fiches thématiques, utilisables de manière flexible, ainsi que l'e-book complémentaire, permettent d'aborder les problématiques hydrologiques actuelles de manière approfondie et analytique.
Resumo:
Le relief accidenté, le climat agressif favorisé par l’Alizé, ainsi que l’étroite dépendance de la population de l’exploitation forestière et de l’exploitation agricole sans dispositifs de protection antiérosifs, sont les contextes qui permettent de dire que la région de Mandraka est sujette au problème d’érosion. L’étude a pour objectif de déterminer les relations entre les caractéristiques du sol, son mode d’occupation, les précipitations ainsi que l’érosion dans la région de Mandraka et ce en vue d’un aménagement rationnel. Des dispositifs pour la mesure de pertes en terre et de ruissellement ont été matérialisés sur des parcelles d’expérimentation. A cet effet, le choix de ces parcelles a porté sur le mode d’occupation du sol (sous terrains aménagés, sous « tavy », sous « savoka », et sous forêt naturelle), sur la similitude des pentes et sur leur localisation de manière à ce qu’elles soient situées sur les mi-versants. Les résultats ont montré que le sol dans cette région contient un taux de matière organique satisfaisant à élevé (2,41 à 3,74% de MO), lui permettant une bonne stabilité structurale (Is = 0,85 et K = 0,08). Les pertes en terre (0,13 à 20,93t/ha/an) et les ruissellements (0,3 à 5%) obtenus indiquent que l’érosion est faible à accélérée suivant le mode d’occupation du sol. En deux ans d’aménagement, les terrasses se sont stabilisées et les racines de Vetiveria zizanoides peuvent remplacer les fascines initialement installées pour tenir les talus. Toutefois, l’exposition du sol à la battance de la pluie et la mauvaise infiltration d’eau de ruissellement dans le sol accélèrent le phénomène d’érosion. Par ailleurs, il y a l’efficacité de la SCV sans brûlis bien qu’il s’agit de la première année d’expérience. Dans ces conditions, un plan d’aménagement simplifié a été proposé en vue (i) de protéger le sol contre la battance de la pluie, (ii) de réduire les transports solides par l’érosion et (iii) d’améliorer l’infiltration d’eau du sol.
Resumo:
Cette thèse consiste en une analyse épistémologique comparée et très détaillée de l’ensemble du corpus saussurien publié ainsi que d’une portion très significative des oeuvres de Hjelmslev, Jakobson, Martinet et Benveniste. Il s’agit de montrer qu’en dépit d’une filiation revendiquée le structuralisme européen n’est pas saussurien, et par là de faire apparaître, par contrecoup, la spécificité de la problématique saussurienne, ainsi que ses enjeux pour la linguistique et plus largement pour les sciences de l’humain. La problématique saussurienne avait permis, pour la première fois dans l’histoire de la linguistique, une appréhension théorique de la langue. La problématique structuraliste est en revanche entièrement empirique, de sorte que sa scientificité relève en réalité d’une idéologie scientifique, au sens de Georges Canguilhem. Le point nodal de cette radicale différence de problématique est l’absence de théorisation structuraliste du rapport son/sens, et corrélativement la mécompréhension du concept saussurien de système. Celui-ci devient alors structure, c’est-à-dire, comme nous tentons de le faire apparaître, appréhension structurale d’un objet dont la définition commune et évidente (celle de la langue comme instrument de communication) n’est pas remise en cause. A la problématique étiologique saussurienne, constitutive du concept de langue, répond ainsi une problématique analytique qui conduit quant à elle à la construction d’un objet (forme ou structure) en lieu et place d’un concept. Plus précisément, la problématique structuraliste est idiomologique. Elle manque ainsi la distinction entre langue et idiome dont nous tentons dès lors de démontrer la nécessité et le caractère constitutif de la théorisation de la langue et, au-delà, du langage, notamment dans le cadre d’une articulation entre linguistique et psychanalyse.