8 resultados para Caractéristiques du lieu de résidence
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Dans l’œuvre de Michel Butor, la frontière peut être considérée comme un équivalent de la césure, comme le pli de la double page constituait un équivalent de la césure dans Un coup de dés chez Mallarmé. Elle se retrouve dans de très nombreuses œuvres, des romans au Génie du lieu, et dans de nombreuses œuvres poétiques, dont À la frontière et Frontières. Chez Butor, la frontière a un rôle d’articulateur ; mais cette articulation ne va pas de soi, et il faut passer par des «méditations» sur la frontière, qui permettent d’établir une typologie des diverses fonctions de la frontière.]
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Le relief accidenté, le climat agressif favorisé par l’Alizé, ainsi que l’étroite dépendance de la population de l’exploitation forestière et de l’exploitation agricole sans dispositifs de protection antiérosifs, sont les contextes qui permettent de dire que la région de Mandraka est sujette au problème d’érosion. L’étude a pour objectif de déterminer les relations entre les caractéristiques du sol, son mode d’occupation, les précipitations ainsi que l’érosion dans la région de Mandraka et ce en vue d’un aménagement rationnel. Des dispositifs pour la mesure de pertes en terre et de ruissellement ont été matérialisés sur des parcelles d’expérimentation. A cet effet, le choix de ces parcelles a porté sur le mode d’occupation du sol (sous terrains aménagés, sous « tavy », sous « savoka », et sous forêt naturelle), sur la similitude des pentes et sur leur localisation de manière à ce qu’elles soient situées sur les mi-versants. Les résultats ont montré que le sol dans cette région contient un taux de matière organique satisfaisant à élevé (2,41 à 3,74% de MO), lui permettant une bonne stabilité structurale (Is = 0,85 et K = 0,08). Les pertes en terre (0,13 à 20,93t/ha/an) et les ruissellements (0,3 à 5%) obtenus indiquent que l’érosion est faible à accélérée suivant le mode d’occupation du sol. En deux ans d’aménagement, les terrasses se sont stabilisées et les racines de Vetiveria zizanoides peuvent remplacer les fascines initialement installées pour tenir les talus. Toutefois, l’exposition du sol à la battance de la pluie et la mauvaise infiltration d’eau de ruissellement dans le sol accélèrent le phénomène d’érosion. Par ailleurs, il y a l’efficacité de la SCV sans brûlis bien qu’il s’agit de la première année d’expérience. Dans ces conditions, un plan d’aménagement simplifié a été proposé en vue (i) de protéger le sol contre la battance de la pluie, (ii) de réduire les transports solides par l’érosion et (iii) d’améliorer l’infiltration d’eau du sol.
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Cet article aborde la transformation de régions de montagne en lieux de résidence remplaçant des secteurs économiques plus anciens (agriculture, industrie manufacturière, tourisme) dans les montagnes européennes. Il se place dans la perspective du développement régional et de son impact sur les ressources régionales fixes, le « capital territorial ». Cette nouvelle tendance affecte les montagnes européennes de deux manières, et participe à la formation de régions métropolitaines qui combinent centres métropolitains et environnements de loisirs fondés sur les attraits du paysage pour constituer de nouvelles entités intégrées. Au cours du processus, le paysage devient un bien de consommation nouveau et rare, qui joue un rôle dans l’accumulation du capital investi. L’article établit que les concepts d’esthétique du paysage et d’agréments ne suffisent pas à expliquer cette nouvelle dynamique, car ils méconnaissent les processus spatio-économiques ainsi que le rôle de la marchandisation du paysage pour les nouveaux résidents. Ces nouveaux résidents ont un profil plus « multilocal » que migrant. La multilocalité et l’usage sélectif des produits du paysage freinent le processus d’intégration, crucial pour entretenir et développer le capital territorial. On peut poser que la présence non permanente des nouveaux résidents risque d’affaiblir et non de renforcer les structures locales existantes. Il semble donc nécessaire de déployer des efforts particuliers auprès de chaque groupe de nouveaux résidents pour que de simples résidents à temps partiel deviennent des acteurs régionaux (au moins à temps partiel). De plus, le concept du développement régional centré sur les acteurs innovants doit être remis en question dans la mesure où l’aspect « consommation » domine le rapport du paysage.
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Cet ouvrage propose une lecture radicalement nouvelle de la pensée saussurienne, fondée sur la reconnaissance de la distinction entre langue et idiome instaurée par la théorie saussurienne de la langue. Cette distinction, qui a été recouverte par l'ensemble de la linguistique postsaussurienne, ouvre l'espace du langage comme espace de théorisation. Une lecture qui donne lieu à une reconsidération des rapports entre linguistique et psychanalyse ainsi que de la question de la neurolinguistique.
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Cette thèse consiste en une analyse épistémologique comparée et très détaillée de l’ensemble du corpus saussurien publié ainsi que d’une portion très significative des oeuvres de Hjelmslev, Jakobson, Martinet et Benveniste. Il s’agit de montrer qu’en dépit d’une filiation revendiquée le structuralisme européen n’est pas saussurien, et par là de faire apparaître, par contrecoup, la spécificité de la problématique saussurienne, ainsi que ses enjeux pour la linguistique et plus largement pour les sciences de l’humain. La problématique saussurienne avait permis, pour la première fois dans l’histoire de la linguistique, une appréhension théorique de la langue. La problématique structuraliste est en revanche entièrement empirique, de sorte que sa scientificité relève en réalité d’une idéologie scientifique, au sens de Georges Canguilhem. Le point nodal de cette radicale différence de problématique est l’absence de théorisation structuraliste du rapport son/sens, et corrélativement la mécompréhension du concept saussurien de système. Celui-ci devient alors structure, c’est-à-dire, comme nous tentons de le faire apparaître, appréhension structurale d’un objet dont la définition commune et évidente (celle de la langue comme instrument de communication) n’est pas remise en cause. A la problématique étiologique saussurienne, constitutive du concept de langue, répond ainsi une problématique analytique qui conduit quant à elle à la construction d’un objet (forme ou structure) en lieu et place d’un concept. Plus précisément, la problématique structuraliste est idiomologique. Elle manque ainsi la distinction entre langue et idiome dont nous tentons dès lors de démontrer la nécessité et le caractère constitutif de la théorisation de la langue et, au-delà, du langage, notamment dans le cadre d’une articulation entre linguistique et psychanalyse.