36 resultados para 840 Littérature des langues romanes. Littérature française

em BORIS: Bern Open Repository and Information System - Berna - Suiça


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

« Les littératures nationales ne signifient plus grand-chose aujourd’hui. Nous entrons dans l’ère de la littérature mondiale et il appartient à chacun de nous de hâter cette évolution » (Goethe). Milan Kundera, écrivain natif de Moravie ayant émigré en France en 1975, reprend à son compte cet idéal formulé en 1827 par Goethe et le réactive : selon lui, en effet, le seul contexte où peuvent véritablement se révéler le sens et la valeur d’une œuvre est le grand contexte de l’histoire supranationale. Dans cet espace de diversité où l’œuvre n’est pas soutenue par son prestige national, mais par son originalité, un roman tchèque (littérature d’une petite nation) aussi bien qu’un roman français (littérature d’une grande nation) peut trouver sa place. Comment faire une histoire de la littérature mondiale sans la présenter comme une juxtaposition d’histoires littéraires nationales ? C’est la question à laquelle cette conférence s’efforcera de répondre en s’appuyant sur les réflexions culturelles aussi bien que politiques de Milan Kundera.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Dans cet article, nous proposons d’appliquer une analyse des connecteurs pragmatiques issue de la théorie de la pertinence au traitement automatique des langues naturelles (TALN). Nous commencerons par montrer les conséquences de l’application de la théorie de la pertinence sur l’étude des connecteurs, en prenant pour exemple les connecteurs de l’anglais. Dans un deuxième temps, nous exposerons les contraintes imposées par les limites actuelles du TALN. Enfin, nous proposerons un schéma d’étude des connecteurs pragmatiques pour le TALN ainsi qu’une esquisse d’application de cette méthode.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Est ici décrite une démarche pédagogique visant à l’acquisition des divers styles du français oral. L’intonation et le rythme sont considérés comme les éléments premiers, exercés à partir de la répétition de documents sonores. Des exercices sont proposés, dont l’isolement du rythme d’une séquence et le passage par des langues imaginaires. L’acquisition s’effectue ensuite à partir de la comparaison des systèmes phonétiques de diverses langues. Lors du spectacle, des séquences de textes sont réparties selon les étudiants, qui ne sont pas cantonnés dans des rôles mais peuvent performer les divers styles, selon une procédure souple et modulable.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Mme Michèle Crogiez traite dans sa communication de la querelle du théâtre à Genève entre Jean-Jacques Rousseau et D’Alembert à l’occasion de la publication de l’article "Genève" de l’ "Encyclopédie". La "Lettre à D’Alembert sur les spectacles" (1758) rédigée à Montmorency par Rousseau n’a rien d’une relation de voyage. Rousseau a quitté adolescent sa ville natale, et D’Alembert ne l’a connaît que très imparfaitement par de courts séjours … et par Voltaire. C’est donc d’un lieu largement imaginaire que parlent les deux écrivains. Paradoxalement, Rousseau qui est connu alors par des "discours" scandaleux l’est aussi par sa participation à la querelle des musiques italienne et française et par son activité d’auteur dramatique ("Le Devin de village"). Le contempteur du théâtre à Genève est lui-même homme de théâtre. Si le but de l’article "Genève" est aussi de faire connaître la République helvétique aux Français, le théâtre fait partie de la dimension politique d’une cité et justifie le développement de l’article sur ce qui n’existe pas à Genève, une vie théâtrale officielle. Dans sa "Lettre" (forme habituelle du débat ouvert au XVIIIe siècle), Rousseau emploie de façon récurrente la notion de "patrie" et de "patriotique" pour désigner la spécificité genevoise. Pour Rousseau, les hommes modernes sont corrompus, mais de manière diversifiée. Si les spectacles peuvent être autorisés à Paris (corruption forte et sans espoir de retour), ils doivent être bannis dans les pays où la corruption n’a pas atteint ce degré et où subsiste quelque chose de la primitive honnêteté. Derrière cette querelle, il y a évidemment Voltaire qui tente, des Délices à Carouge, d’introduire à Genève des spectacles théâtraux privés, complices de l’esprit corrupteur (voir ci-dessous sa lettre au marquis Capacelli). Et D’Alembert est son truchement. Chez Rousseau, Genève est une ville d’utopie pour un voyage dans sa mémoire affective, un lieu intime et menacé.