53 resultados para Congrès scienctifiques
Resumo:
Denis Bertrand, Ivan Darrault-Harris, Maria Giulia Dondero, Veronica Estay
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Si Jakobson, par ailleurs si critique relativement à l’apport saussurien, s’inscrit, quant à la notion de valeur, dans la filiation de Saussure, il nous semble que cette filiation revendiquée par Jakobson repose sur un malentendu. La redéfinition jakobsonienne de la notion de valeur est en effet inséparable d’une disjonction des différentes dimensions constitutives du concept saussurien de valeur. Par ailleurs et corrélativement, la valeur jakobsonienne se caractérise d’emblée par sa positivité, qui se déploie sur deux plans : celui de la consistance objectale, qui répond à une problématique des rapports forme/substance et celui de la sémioticité, qui répond à une problématique des rapports son/sens, deux problématiques aussi étrangères l’une que l’autre à la linguistique saussurienne. A la définition saussurienne de la langue comme un fonctionnement dont son et sens apparaissent comme des effets, fonctionnement qu’est la division-combinaison des deux masses amorphes de la pensée et du son, se substitue la construction jakobsonienne d’une langue structure d’appariement du son et du sens, construction fondée sur l’évidence d’une définition de la langue comme instrument de communication. On peut cependant penser que cette substitution, ce malentendu, sont tout à fait révélateurs de la spécificité de l’objet de la linguistique, particulièrement résistant à la théorisation.
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Admiratrice de Tronchin, la duchesse d'Enville se rend plusieurs fois à Genève pour de longs séjours. Elle y fréquente toute la bonne société. Et manifestement, elle y apprend à s'intéresser à la politique, à cause des troubles de la cité, qu'elle observe en personne en 1765-1766 et, par l'intermédiaire de ses amis genevois, au début des années 1780. Cette expérience lui a-t-elle servi au début de la révolution française, à l'époque où son salon sert de lieu de rivalité aux Jacobins ?
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L’article suivant rend compte des résultats d’un atelier tenu à l’occasion du congrès 2015 de la SEVAL. L’atelier portait sur l’indépendance des évaluateurs et des évaluatrices du point de vue de leur relation avec les commanditaires de l’évaluation. Sur la base d’un exemple de mandat concret présenté par deux intervenants – l’évaluatrice ainsi que le conseiller d’État mandant de l’évaluation en question – les différents garde-fous contractuels, communicationnels et procéduraux aptes à garantir une pleine indépendance de l’évaluation ont été discutés. Il en est ressorti que quatre dimensions étaient cruciales pour le succès de la démarche : les conditions-cadres de l’évaluation, la récolte des données, les relations avec les évalués, ainsi que la phase de restitution des résultats.