The new Southeast Asian goblin spider genus Aposphragisma (Araneae, Oonopidae): diversity and phylogeny

The new genus Aposphragisma (Araneae, Oonopidae, Oonopinae) comprising the new species A. baltenspergerae, A. borgulai, A. brunomanseri, A. confluens, A. dayak, A. dentatum, A. draconigenum, A. hausammannae, A. helvetiorum, A. kolleri, A. menzi, A. monoceros, A. nocturnum, A. retifer, A. rimba, A. salewskii, A. scimitar, A. sepilok and A. stannum is described. It is characterised by very hard bodied, strongly sclerotized species with completely armoured prosoma and strongly sclerotized ventral and dorsal abdominal scuta. Aposphragisma gen. nov. is placed within the Gamasomorpha-group sensu Saaristo (2001). Descriptions and illustrations are given for all new species. A phylogenetic analysis based on 40 characters using Prethopalpus fosuma, Gamasomorpha asterobothros, G. cataphracta, G. seximpressa, Xestaspis biflocci, X. kandy and X. paulina as outgroup-taxa and Cortestina thaleri (Oonopidae, Sulsulinae) as the root is presented and discussed. Furthermore it is shown that females of Aposphragisma gen. nov. possess complex internal genitalia. The members of the new genus are ground-dwelling litter inhabitants restricted to Southeast Asian lowland and montane forests, with more than 60% of the species only known from single localities. They are presumed to be negatively affected by the massive destruction of pristine forest habitats within their range. This work has been conducted within the framework of the Planetary Biodiversity Inventory (PBI) of Oonopidae (see http://research.amnh.org/oonopidae).

Gentrification alpine : Lorsque le village de montagne devient un arrondissement métropolitain. Les nouveaux résidents partagés entre amour du paysage et capital symbolique

Cet article aborde la transformation de régions de montagne en lieux de résidence remplaçant des secteurs économiques plus anciens (agriculture, industrie manufacturière, tourisme) dans les montagnes européennes. Il se place dans la perspective du développement régional et de son impact sur les ressources régionales fixes, le « capital territorial ». Cette nouvelle tendance affecte les montagnes européennes de deux manières, et participe à la formation de régions métropolitaines qui combinent centres métropolitains et environnements de loisirs fondés sur les attraits du paysage pour constituer de nouvelles entités intégrées. Au cours du processus, le paysage devient un bien de consommation nouveau et rare, qui joue un rôle dans l’accumulation du capital investi. L’article établit que les concepts d’esthétique du paysage et d’agréments ne suffisent pas à expliquer cette nouvelle dynamique, car ils méconnaissent les processus spatio-économiques ainsi que le rôle de la marchandisation du paysage pour les nouveaux résidents. Ces nouveaux résidents ont un profil plus « multilocal » que migrant. La multilocalité et l’usage sélectif des produits du paysage freinent le processus d’intégration, crucial pour entretenir et développer le capital territorial. On peut poser que la présence non permanente des nouveaux résidents risque d’affaiblir et non de renforcer les structures locales existantes. Il semble donc nécessaire de déployer des efforts particuliers auprès de chaque groupe de nouveaux résidents pour que de simples résidents à temps partiel deviennent des acteurs régionaux (au moins à temps partiel). De plus, le concept du développement régional centré sur les acteurs innovants doit être remis en question dans la mesure où l’aspect « consommation » domine le rapport du paysage.