36 resultados para Régime hybride


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Die Stadt Bern bildete im 18. Jahrhundert den grössten Stadtstaat nördlich der Alpen. Sie wurde von vielen ausländischen Reisenden als eine der schönsten Städte der Eidgenossenschaft gepriesen und trotz ihrer aristokratischen Regierungsform als vorbildliches Staatswesen dargestellt. Nach dem Untergang des Ancien Régime 1798 und den folgenden gesellschaftlichen und politischen Umwälzungen wurde Bern 1848 zur Bundesstadt der Schweiz erkoren. Als reformiertes, urbanes Zentrum, an der Schnittstelle von deutschen und französischen Einflüssen gelegen, kannte Bern eine überraschend vielgestaltige Theaterkultur, die für die Zeitspanne des 18. und 19. Jahrhunderts noch nie systematisch untersucht worden ist. Das vorliegende Werk leistet einen Beitrag, um diese Forschungslücke in der Schweizer Theaterhistoriographie zu schliessen. Kulturelle Ausdrucksformen des Menschen im Allgemeinen und Theaterpraktiken im Besonderen stehen in enger Wechselwirkung mit den sozialen, politischen und geistesgeschichtlichen Gegebenheiten einer Zeit. Erscheinungsformen theatralen Handelns im Kontext der konkreten gesellschaftshistorischen Bedingungen bilden denn auch den Untersuchungsgegenstand dieser quellennahen Studie. Vier Schwerpunktkapitel behandeln je eine Theaterform, die den Untersuchungszeitraum in besonderem Masse prägten: Reisende Theatergesellschaften, Liebhabertheater, Schauereignisse des Äusseren Stands sowie historische Festzüge und Festspiele. In der Schweiz, die keine Königshöfe oder Fürstenresidenzen kannte, gehörten die reisenden Theatergesellschaften zu den wichtigsten Akteuren im Berufstheaterwesen. Der komplizierte obrigkeitliche Verwaltungsapparat, dem sich die fremden Theatertruppen stellen mussten, das Zusammenleben in der städtischen Gemeinschaft und die bunte Palette des theatralen Unterhaltungsangebots werden in einem ersten Teil anhand exemplarischer Beispiele vorgestellt. Während das professionelle Theaterschaffen im Berichtszeitraum weitgehend von ausländischen Kräften getragen wurde, pflegte die einheimische Bevölkerung mehrheitlich die dilettierende Kunstausübung. Im Unterschied zum gewerbsmässig betriebenen Theater genoss das Liebhabertheater ein weit höheres Sozialprestige. Die vielfältigen Ausformungen der bernischen Laientheaterkultur sind Gegenstand des zweiten Kapitels, wobei der Bogen gespannt wird von der Salongeselligkeit des 18. Jahrhunderts bis zum Vereinstheaterwesen des 19. Jahrhunderts. Eine interessante Facette des sozialen Rollenspiels wird in den Aktionen des Äusseren Standes nachgewiesen, einer Vereinigung junger Patriziersöhne, die sich mit fiktiven Regierungssitzungen, Gerichtsverhandlungen und farbenprächtigen Umzügen, auf ihre künftige Magistratsrolle vorbereiteten. Die Institution des Äusseren Stands und die von ihr organisierten Schauereignisse stehen ziemlich exzeptionell in der schweizerischen, ja sogar in der europäischen Theaterlandschaft da. Für das Nationalbewusstsein und das Selbstverständnis des 1848 gegründeten Schweizer Bundesstaats waren die historischen Festzüge und Festspiele von besonderer Bedeutung. Die Stadt Bern setzte mit ihrer monumental aufgezogenen Gründungsfeier im Jahre 1891 Massstäbe. Die Wirkungsästhetik der Festspielinszenierung beruhte im Wesentlichen auf einer präzisen Choreographie der Masse und der eigens zu diesem Anlass komponierten Musik. Die Rezeptionsbelege zeugen durchweg von einer gefühlsmässigen Überwältigung des Publikums. Die nicht nur für Bern typische Festspieleuphorie des ausgehenden 19. Jahrhunderts war eine Antwort auf die von vielen Zeitgenossen als brüchig empfundene Lebenswirklichkeit. Die Autorin liefert mit ihrer Studie zum Theater in Bern eine facettenreiche Darstellung der einzelnen Theaterformen, benennt Akteure, Zuschauer und Interessenvertreter, beschreibt die Spielstätten und die Aufführungspraxis, situiert die szenischen Vorgänge im historischen Kontext und fragt nach den Funktionen, die sie erfüllten. Auf diese Weise entfaltet sich ein einzigartiges kulturgeschichtliches Panorama einer reformierten Stadt der Eidgenossenschaft im Übergang vom 18. ins 19. Jahrhundert. Es gelingt der Autorin, ein anschauliches Bild der vielfältigen Theaterlandschaft der Stadt Bern von 1700-1900 zu zeichnen und vor dem Hintergrund der gesellschaftspolitischen Bedingungen die Kontinuitäten, Brüche und Besonderheiten im bernischen Theatralitätsgefüge sichtbar zu machen. Die vorliegende Arbeit entstand im Rahmen des Forschungsprojekts »Berner Theatergeschichte« des Instituts für Theaterwissenschaft Bern und der Schweizerischen Theatersammlung. Die Historikerin und Theaterwissenschaftlerin Susanna Tschui promovierte mit dieser Arbeit an der Universität Bern. Sie ist als wissenschaftliche Mitarbeiterin im Archiv- und Museumswesen tätig.

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Certes la distinction tranchée entre tragédie et comédie n’a plus cours, par contre si vous essayez de ronger les frontières entre essai, roman, théâtre, poésie, quel tollé», écrivait Michel Butor. Pour représenter la multiplicité des frontières, il a pourtant été nécessaire dans ce livre de convoquer une écriture située elle-même aux frontières des genres, polyphonique, procédant par montage et rapprochements de voix éparses, selon un principe de choralité. En est né un genre hybride, le «théâtre-essai» (à la façon dont certains vidéastes pratiquent le «vidéo-essai»). En tant qu’essai, ce livre repose sur une base documentaire, qui a porté d’une part sur la figuration des frontières en littérature et dans les arts, d’autre part sur les approches des frontières par les différents domaines du savoir (géographie, droit, polémologie, sociologie, anthropologie et écologie). Mais c’est à travers le langage théâtral lui-même, tant sur le plan textuel que de l’organisation de l’espace, que les frontières sont ici interrogées : celles qui séparent le littéraire du non-littéraire, ou la salle de la scène.

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Cet article défend la thèse de la pertinence d’une approche « ressourcielle » du développement durable. Pour ce faire, l’article montre dans quelle mesure la gestion durable des systèmes de ressource – et notamment des ressources communes, que celles-ci soient naturelles, infrastructurelles ou encore culturelles – constitue une condition sine qua non de la durabilité ; ceci dans la mesure où les questions de ressources sont autant des questions « environnementales », que « sociales » et « économiques », et qu’elles concernent ou mieux, relient – en montrant leur interdépendance – les trois dimensions de la durabilité. Pour ce faire, l’article propose un cadre d’analyse fondé sur les concepts de « ressource » et de « régime institutionnel de ressource » et illustre ces deux concepts à l’aide d’une application empirique à des ressources infrastructurelles que sont les réseaux de transport aérien et ferroviaire.

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Mandraka possède de nombreux écosystèmes, dominés surtout par les forêts. Cette zone est située sur la première falaise orientale malgache et affiche des reliefs accidentés (pentes supérieures à 60%). Elle est exposée à un régime climatique à forte influence orientale se traduisant par une humidité permanente et un régime cyclonique fréquent. Les paramètres stationnels sont ainsi rudes, or ils sont écologiquement très importants car plusieurs caractéristiques physionomiques et comportementales des espèces forestières en dépendent. Cette étude s'intéresse à la station forestière de Mandraka, particulièrement à l'arboretum. Ce dernier fût créé dans les années cinquante et est actuellement géré par le Département des Eaux et Forêts. Ce site est actuellement à vocation pédagogique et écotouristique. Son état écologique est inconnu jusqu'à maintenant, et depuis sa création, aucun système n'a été mis en place pour mesurer et suivre sa viabilité. D'où, l'intitulé de ce travail de mémoire : « Définition d'un état zéro et mise en place d'un système de suivi écologique permanent de l'arboretum de la station forestière de Mandraka ». Les objectifs étant de collecter des données concernant l'état écologique actuel du site, d'identifier des indicateurs de suivi pour mesurer sa viabilité, et d'inclure un système de suivi écologique permanent dans une proposition de plan d'aménagement pour l'arboretum. Le suivi est en effet un outil très important pour l'analyse des ressources forestières. Il permet de cadrer toutes les interventions. Les diverses analyses menées lors de cette étude ont révélé une viabilité moyenne de l'arboretum. Cela est induit par une qualité de peuplement moyennement stable, une mortalité élevée (plus de 14%), et un potentiel d'avenir très faible, voire inexistant (taux de régénération à 0%). L'envahissement de la forêt artificielle par les espèces autochtones constitue la pression la plus importante de cet arboretum vu qu'il se trouve au milieu des forêts naturelles. L'analyse sylvicole effectuée sur les deux types dendrologiques révèle que les peuplements de conifères présentent des caractéristiques sylvicoles plus favorables que les feuillus. Ce niveau moyen de viabilité de l'arboretum implique ainsi la proposition d'un plan d'aménagement pour l'améliorer; le suivi est une activité primordiale, d'où la proposition d'un plan de suivi permanent pour l'arboretum. A noter que malgré la considération du critère de représentativité pour l'échantillonnage, toutes les questions ne pourront être répondues du fait que plusieurs mosaïques de peuplements artificiels de différentes espèces constituent l'arboretum, et que chacune de ces espèces plantées ont leurs propres caractéristiques. La mise en place des plots permanents d'observation ne servira ainsi que de référence (Etat zéro), mais on propose de prévoir un suivi intégral ainsi que diverses interventions pour l'arboretum en général. Ce travail constitue ainsi une base de données pour l'arboretum et pour la station forestière de Mandraka, mais il ne représente qu'une des facettes à prendre en considération dans une finalité d'amélioration de la viabilité. L'élaboration de cartes thématiques et d'évolution spatio-temporelle à l'issue de SIG (Système d'Information Géographique) permettra d'enrichir les informations établies et admettra un suivi plus précis.

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La réparation (« Wiedergutmachung ») comme raison d’être : les études sur l’exil (« Exilforschung ») dans l’aire germanophone La contribution se concentrera sur trois aspects des études sur l’exil (« Exilforschung ») germanophone, en donnant priorité à l’évolution en RFA. Les développements en Autriche et en Suisse pourront être abordés pendant la discussion, de même que, d’une manière moins exhaustive, ceux en RDA. 1. Genèse et professionnalisation du champ des études sur l’exil Elles naissent au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale suite à l’initiative d’écrivains exilés, qui commencent à réunir des textes littéraires écrits en exil que l’on a appelés à l’époque « Emigrantenliteratur ». Mais ce n’est que dans les années 1960 que les études sur l’exil (« Exilforschung ») se constituent comme un champ d’étude en soi. La Gesellschaft für Exilforschung est créée en 1984 sur le modèle de la North American Society for Exile Studies. Sur fond du lourd héritage des violences perpétrées par le régime nazi et de l’Holocauste, les études allemandes sur l’exil se consacrent, en premier lieu, à la commémoration des victimes du nazisme dans un désir de réparation (« Wiedergutmachung »). Cette volonté de réparation constituera pendant deux décennies un obstacle à une ouverture vers des champs voisins, tels que les études migratoires (migration studies), les études juives (Judaistik) ou encore les études sur le refuge (refugee studies). Une telle ouverture, qui prévoit aussi une expansion temporelle du concept de l’exil (réservé jusqu’ici implicitement aux temps du Nazisme), est le but de plusieurs chaires et initiatives de recherche créées dernièrement. 2. Approches et acquis Il s’agira de caractériser les approches et les acquis des études sur l’exil dans l’aire germanophone. Nous montrerons notamment comment la mission initiale de saisir l’exil des années 1933-45 dans sa totalité a fait place à des questions plus complexes, entre autre autour des concepts d’assimilation et d’acculturation. 3. Perspectives Quelles sont les perspectives des études sur l’exil dans l’aire germanophone ? Nous suggèrerons que l’Exilforschung a, par le biais de son expérience interdisciplinaire et de son approche transnationale, le statut d’un laboratoire permettant d’appréhender questionnements et approches aptes à saisir des phénomènes exiliques au sens large.