Etude des relations entre la pluie, le sol, le relief, la couverture végétale et l'érosion dans la région de Mandraka

Le relief accidenté, le climat agressif favorisé par l’Alizé, ainsi que l’étroite dépendance de la population de l’exploitation forestière et de l’exploitation agricole sans dispositifs de protection antiérosifs, sont les contextes qui permettent de dire que la région de Mandraka est sujette au problème d’érosion. L’étude a pour objectif de déterminer les relations entre les caractéristiques du sol, son mode d’occupation, les précipitations ainsi que l’érosion dans la région de Mandraka et ce en vue d’un aménagement rationnel. Des dispositifs pour la mesure de pertes en terre et de ruissellement ont été matérialisés sur des parcelles d’expérimentation. A cet effet, le choix de ces parcelles a porté sur le mode d’occupation du sol (sous terrains aménagés, sous « tavy », sous « savoka », et sous forêt naturelle), sur la similitude des pentes et sur leur localisation de manière à ce qu’elles soient situées sur les mi-versants. Les résultats ont montré que le sol dans cette région contient un taux de matière organique satisfaisant à élevé (2,41 à 3,74% de MO), lui permettant une bonne stabilité structurale (Is = 0,85 et K = 0,08). Les pertes en terre (0,13 à 20,93t/ha/an) et les ruissellements (0,3 à 5%) obtenus indiquent que l’érosion est faible à accélérée suivant le mode d’occupation du sol. En deux ans d’aménagement, les terrasses se sont stabilisées et les racines de Vetiveria zizanoides peuvent remplacer les fascines initialement installées pour tenir les talus. Toutefois, l’exposition du sol à la battance de la pluie et la mauvaise infiltration d’eau de ruissellement dans le sol accélèrent le phénomène d’érosion. Par ailleurs, il y a l’efficacité de la SCV sans brûlis bien qu’il s’agit de la première année d’expérience. Dans ces conditions, un plan d’aménagement simplifié a été proposé en vue (i) de protéger le sol contre la battance de la pluie, (ii) de réduire les transports solides par l’érosion et (iii) d’améliorer l’infiltration d’eau du sol.

No Effect of Acupuncture in the Relief of Delayed-Onset Muscle Soreness: Results of a Randomized Controlled Trial

BACKGROUND Delayed-onset muscle soreness (DOMS) is a common symptom in people participating in exercise, sport, or recreational physical activities. Several remedies have been proposed to prevent and alleviate DOMS. DESIGN AND METHODS A five-arm randomized controlled study was conducted to examine the effects of acupuncture on eccentric exercise-induced DOMS of the biceps brachii muscle. Participants were recruited through convenience sampling of students and general public. Participants were randomly allocated to needle, laser, sham needle, sham laser acupuncture, and no intervention. Outcome measures included pressure pain threshold (PPT), pain intensity (visual analog scale), and maximum isometric voluntary force. RESULTS Delayed-onset muscle soreness was induced in 60 participants (22 females, age 23.6 ± 2.8 years, weight 66.1 ± 9.6 kg, and height 171.6 ± 7.9 cm). Neither verum nor sham interventions significantly improved outcomes within 72 hours when compared with no treatment control (P > 0.05). CONCLUSIONS Acupuncture was not effective in the treatment of DOMS. From a mechanistic point of view, these results have implications for further studies: (1) considering the high-threshold mechanosensitive nociceptors of the muscle, the cutoff for PPT (5 kg/cm) chosen to avoid bruising might have led to ceiling effects; (2) the traditional acupuncture regimen, targeting muscle pain, might have been inappropriate as the DOMS mechanisms seem limited to the muscular unit and its innervation. Therefore, a regionally based regimen including an intensified intramuscular needling (dry needling) should be tested in future studies, using a higher cutoff for PPT to avoid ceiling effects.