29 resultados para Réappropriation culturelle
Resumo:
Connus sous le nom populaire de palafittes, les habitats préhistoriques construits sur les rives des lacs subalpins du Néolithique à l’aube de l’âge du Fer (entre 5300 et 700 av. J.-C.) offrent des informations exceptionnelles sur l’évolution culturelle d’une importante région européenne, grâce à la préservation remarquable des matériaux organiques, en particulier du bois. À partir de la deuxième moitié du XXe siècle, le perfectionnement des techniques de fouille subaquatiques et de la dendrochronologie permettront la construction d’un schéma chronologique précis pour l’Europe nord-alpine. Les recherches contribueront à des observations d’ordre écologique à l’échelle locale et régionale et à l’identification des rythmes de développement des villages. Sous l’égide de l'UNESCO, les années 2010 verront la constitution d’un inventaire vaste et uniforme des sites préhistoriques des lacs circumalpins, classés Patrimoine culturel mondial en juin 2011. De nombreux objets préhistoriques, romains et médiévaux ont été découverts entre 2003 et 2010, au Schnidejoch, un col des Alpes bernoises occidentales à 2756 m d’altitude, à la frontière entre les cantons de Berne et du Valais. Les hautes températures de l'été 2003 ont provoqué la fonte d'un petit champ de glace et mis en lumière les vestiges. Les recherches ont été programmées à la suite d’une série d’informations fournies par des randonneurs. Les objets en matière organique (bois, écorce de bouleau, cuir, fibres végétales) revêtent une très grande importance car ils ont permis l’obtention de plus d’une cinquantaine de datations radiocarbone ; elles indiquent le passage du col entre la moitié du Ve millénaire av. J.-C. et l’année 1000 de notre ère. En outre, les séries de datations suggèrent l’alternance de périodes de praticabilité et d’inaccessibilité du col. Le Schnidejoch est actuellement le plus ancien témoignage de la traversée des Alpes, reliant l‘Oberland bernois par les vallées de la Simme et du Rhône.
Les villages préhistoriques des bords des lacs circum-alpins entre le Ve et IVe millénaire av. J.-C.
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Connus sous le nom populaire de palafittes, les habitats préhistoriques construits sur les rives des lacs subalpins du Néolithique à l’aube de l’âge du Fer (entre 5300 et 700 av. J.-C.) offrent des informations exceptionnelles sur l’évolution culturelle d’une importante région européenne, grâce à la préservation remarquable des matériaux organiques, en particulier du bois. À partir de la deuxième moitié du XXe siècle, le perfectionnement des techniques de fouille subaquatiques et de la dendrochronologie permettront la construction d’un schéma chronologique précis pour l’Europe nord-alpine. Les recherches contribueront à des observations d’ordre écologique à l’échelle locale et régionale et à l’identification des rythmes de développement des villages. Sous l’égide de l'UNESCO, les années 2010 verront la constitution d’un inventaire vaste et uniforme des sites préhistoriques des lacs circumalpins, classés Patrimoine culturel mondial en juin 2011.
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“Cultural diversity” has become one of the latest buzzwords on the international policymaking scene. It is employed in various contexts – sometimes as a term close to “biological diversity”, at other times as correlated to the “exception culturelle” and most often, as a generic concept that is mobilised to counter the perceived negative effects of economic globalisation. While no one has yet provided a precise definition of what cultural diversity is, what we can observe is the emergence of the notion of cultural diversity as incorporating a distinct set of policy objectives and choices at the global level. These decisions are not confined, as one might have expected, to cultural policymaking, but rather spill over to multiple governance domains because of the complex linkages inherent to the simultaneous pursuit of economic and other societal goals that cultural diversity encompasses and has effects on. Accounting for these intricate interdependencies, the present article clarifies the origins of the concept of cultural diversity as understood in global law and traces its evolution over time. Observing the dynamics of the concept and the surrounding political and legal developments, the article explores its justification and overall impact on the global legal regime, as well as its discrete effects on different domains of policymaking, such as media, intellectual property and culture. While the analysis is legal in essence, the article is meant to speak also to a broader transdisciplinary public. The article is part of the speacial issue on ethnic diversity and cultural pluralism, which is available under the creative commons licence: http://www.mdpi.com/journal/diversity/special_issues/ethnic-diversity/.
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The chapter maps these trade versus culture developments in the WTO and the positions of the European Union (EU or the Union) and its member states, which were not always coherent. It also looks at the actual results of the trade versus culture contestation – that is, the rules on trade in goods and services in the WTO and how they reflect the need for more policy space in matters of cultural policy, which the EU so ardently pressed for. The chapter further analyses the evolution of both the international trade regulation and the discourse on cultural policy. This discourse has in fact undergone a major transformation in the last two decades, as it has moved from the ‘exception culturelle’ rhetoric, which dominated the Uruguay trade talks, towards a more positive but also more pro-active agenda under the slogan of cultural diversity. The EU has been a major driver of this transformation, which has succeeded in mobilising the international community and ultimately led to the adoption of the 2005 UNESCO Convention on the Protection and Promotion of the Diversity of Cultural Expressions. The chapter concludes by appraisal of the current state of the debate situating it into the broader picture of contemporary global governance. It asks how the EU could effectively pursue its cultural policy aspirations and endorse its cultural diversity agenda in a world of complexity and rapid technological change, in particular in view of the affordances of digital media.
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Die katholische Kultlandschaft Disentis erfuhr im Zeitraum von ca. 1650–1750 eine tiefgreifende Umgestaltung. Während das Benediktinerkloster mit den Reliquien der Klosterheiligen lange Zeit das religiöse Zentrum bildete, entstanden im Verlaufe des 17. Jahrhunderts in den umliegenden Kirchen und Kapellen zahlreiche weitere Heiligenkulte, von denen sich die Gläubigen Wunder und Gnaden erhoffen konnten. Der Artikel argumentiert, dass diese Pluralisierung katholischer Kultformen auf die innerkatholische Konkurrenz um die Gunst der Gläubigen zurückzuführen war. Sowohl die einheimischen Benediktiner als auch die aus Italien kommenden Kapuziner versuchten, die Laien mit wunderversprechenden Kultpraktiken an ihre ordensspezifische Frömmigkeit zu binden und so den eigenen Einfluss auf Kosten des jeweils anderen Ordens zu stärken. Für die Laien war diese Situation ein Glücksfall: Von Kapuzinern, Benediktinern und Jesuiten umgarnt, konnten sie aus den konkurrenzierenden Heils- und Heilungsangeboten diejenigen auswählen, die ihnen zur Befriedigung ganz alltäglicher Bedürfnisse am nützlichsten erschienen. Der Einfluss der Laien auf die Ausgestaltung kirchlicher Kultformen ist daher höher zu veranschlagen, als dies die klassische Kirchengeschichte und die Konfessionalisierungsforschung getan hatten.
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Avec la mondialisation, les contacts dans la diversité culturelle se sont extraordinairement intensifiés. Mais les phénomènes interculturels ne sont pas toujours bien vécus, ni bien compris. Les éléments les plus apparents ne sont pas nécessairement les plus profonds. Il en résulte un débat public souvent confus. Ce livre tente de l’éclairer en présentant une vue d’ensemble des domaines de l’interculturalité, à travers un parcours interdisciplinaire. Ce faisant, il propose des instruments critiques pour élucider des processus complexes et fondamentaux du monde contemporain.
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Avec la mondialisation, les contacts dans la diversité culturelle se sont extraordinairement intensifiés. Mais les phénomènes interculturels ne sont pas toujours bien vécus, ni bien compris. Les éléments les plus apparents ne sont pas nécessairement les plus profonds. Il en résulte un débat public souvent confus. Ce livre tente de l'éclairer en présentant une vue d'ensemble des domaines de l'interculturalité, à travers un parcours interdisciplinaire. Ce faisant, il propose des instruments critiques pour élucider des processus complexes et fondamentaux du monde contemporain.