The art of dieting: Exposure to thin sculptures effortlessly reduces the intake of unhealthy food in motivated eaters

Thin, human-like sculptures by the artist Alberto Giacometti, applied as environmental cues, have been found to facilitate dieting by reducing chocolate intake and promoting healthy snack choices. However, the processes underlying this “Giacometti effect” have been left unexplored so far. The present study therefore first examines the effortlessness of the effect. More specifically, it aims to determine whether the sculptures reduce unhealthy food intake when only few cognitive resources for their influence are available. For this purpose, the participants in a chip tasting were given the cognitive load task of memorizing either 10 or two digits during the tasting. The results indicate that the sculptures reduced participants’ chip intake independent of the cognitive load. Thus, they influenced participants’ eating behavior even when only few cognitive resources were available. The results also indicate that the sculptures reduced chip intake only when the participants liked the chips. The sculptures could thus exert their influence when individuals were motivated to eat and the dieting cues were useful. The finding that the Giacometti sculptures, applied as environmental dieting or health cues, influenced individuals when only few cognitive resources were available, could indicate a crucial advantage for the application of these cues in complex, real-world settings.

Le personnage de la femme-artiste chez l'écrivain polonaise Narcyza Żmichowska (1819-1876) : Helusia héritière de Corinne de Mme de Staël et de Consuelo de George Sand

Si les hommes bénéficient d’emblée de mythes (Pygmalion, Orphée) qui légitiment et motivent leur créativité, il faut attendre Corinne (1807) de Mme Staël et Consuelo (1842) de George Sand pour que le mythe de la femme créatrice trouve enfin, dans la littérature européenne, à se concrétiser et à se développer sous la forme de Künstlerromane féminins. Corinne la poétesse et Consuelo la cantatrice sont devenues des exemples littéraires non seulement pour les femmes victoriennes, comme le montre par exemple le livre de Linda Lewis intitulé Germaine de Staël, George Sand and the Victorian Woman Artist, mais également pour les femmes polonaises issues des classes favorisées - qui lisaient d’ailleurs couramment en français. En effet, même si elles ont été officiellement décriées par la critique conservatrice polonaise pour leur « immoralité », George Sand et Mme de Staël ont été lues, bien lues et même beaucoup lues par leurs contemporaines polonaises - comme le témoigne la correspondance de ces dernières, dans laquelle elles ont moins de peine à se livrer. Le thème de la femme artiste déchirée entre la carrière publique et la vie privée, tel qu’il est représenté dans Corinne et dans Consuelo, a en particulier attiré toute leur attention et suscité chez les femmes écrivains le désir d’apporter de nouvelles manières de résoudre ce conflit. Dans cet article, le Künstlerinroman polonais Książka Pamiątek (Livre des souvenirs, 1846) de Narcyza Żmichowska fait l’objet d’une analyse comparative détaillée avec les deux Künstlerinromane français dont par ailleurs il se réclame.