2 resultados para vocabulaire contrôlé
em AMS Tesi di Laurea - Alm@DL - Università di Bologna
Resumo:
Le rôle du traducteur est de permettre le dialogue entre deux « mondes autres », de connaître les éléments qui les différencient et de transmettre le message le plus fidèlement possible. Tout dans un texte peut résister à la traduction (vocabulaire, syntaxe, culture). Le but de la traduction est de recréer l’original, tout en sachant que la traduction a ses limites. Quelles sont les limites de la traduction ? Est-il suffisant de bien maîtriser une langue pour pouvoir la traduire ? Est-ce que tous nos mots ont une équivalence dans les autres langues ? Pouvons-nous faire rire l'autre avec les mêmes traits d’humour ? Une traduction, peut-elle transmettre au lecteur ou au spectateur cible toutes les nuances présentes dans le texte ou le film de départ ? Le film français Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?3 sera l'objet de notre analyse. Tout comme le film de Dany Boon, il a eu beaucoup de succès en France et il a également été doublé en italien. Il s'agit ici aussi d'un film humoristique qui joue sur les stéréotypes que nous avons sur l'autre, d'où le choix de commenter le doublage et d'imaginer une piste de transposition italienne. Ce mémoire se propose de répondre aux questions posées ci-dessus, tout en proposant des commentaires de traduction et des pistes de transposition. Nous allons développer trois parties : tout d'abord, nous allons voir comment notre vision du monde influence notre langue et, vice versa, comment notre langue crée un ordre dans le monde. Ensuite, nous allons nous concentrer sur l'intraduisible verbal et non verbal, sur la traduction et l'adaptation de l'humour. Enfin, la troisième et dernière partie sera consacrée au thème de la transposition et, plus particulièrement, à la piste transposition du film Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?.
Resumo:
Au Piémont quatre minorités linguistiques historiques sont protégées par la loi: occitane, française, provençale et walser. Les municipalités francophones du Piémont sont vingt-huit, dont la plupart se trouve sur un territoire appelé « vallées vaudoises ». Le français est parlé comme un dialecte régional et il peut être considéré comme une variété de la langue, car il diffère du français de France pour son vocabulaire et sa prononciation. Le but de cette étude est celui d’examiner le degré de diffusion du français dans les vallées vaudoises, vérifier la présence d’initiatives de protection et l’engagement de la population. La présente étude est composée par sept parties. Le Chapitre 1 et 2 présentent l’état des recherches et définissent la méthode et le but de l’étude. Le Chapitre 3 présente un aperçu de l’histoire linguistique de la région, examine la situation linguistique actuelle notamment des minorités linguistiques historiques et du dialecte régional et analyse les lois qui protègent les minorités. Le Chapitre 4 décrit le territoire habité par la minorité française et présente un aperçu sur les événements historiques qui ont fait de ce territoire une communauté multilingue. Le Chapitre 5 analyse les compétences de la population, le degré de diffusion et les traits sociolinguistiques de la minorité. Le Chapitre 6 décrit les raisons de l’importance de la préservation du français dans les vallées vaudoises et présente un aperçu des initiatives de protection. La Conclusion présente les résultats et les possibles évolutions futures de l’étude. Afin d’atteindre l’objectif de l’étude, un sondage en ligne et plusieurs interviews ont été effectués ; ceux-ci ont permis d’obtenir des données ensuite analysées d’un point de vue statistique. En général, ce patrimoine est aujourd’hui très fragile ; cependant, un procès de revitalisation a commencé.