2 resultados para sociétés-mères
em AMS Tesi di Laurea - Alm@DL - Università di Bologna
Resumo:
Dans un contexte de communication, des bonnes compétences linguistiques ne suffisent pas puisque la connaissance approfondie de la culture cible s’avère également une question fondamentale. Il est donc nécessaire d’adopter une attitude communicative adéquate pour que le message puisse être reçu correctement. Parmi les aspects culturels auxquels le parlant doit accorder une grande importance figurent les proverbes. Les proverbes sont des énoncés d’origine populaire qui recèlent un contenu moral et éthique dont la visée est apprendre aux hommes à bien vivre en société. Les messages véhiculés par les proverbes sont l’héritage de l’expérience des ancêtres dont il faut faire trésor pour comprendre les mœurs, le mode de vie et la pensée d’une communauté donnée : voilà donc pourquoi les proverbes ont été dénommés «sagesse des nations». Depuis la nuit de temps, les proverbes sont transmis de père en fils par voie orale : l’usage quotidien et l’apprentissage par cœur en ont fait des formules fixées dont la structure binaire rimique et rythmique facilite la mémorisation. Par ailleurs, les proverbes sont souvent à interpréter en clé métaphorique, le figement étant l’un des traits définitoires de ce genre du discours. Si les proverbes, énoncés de sagesse populaire, étaient autrefois des sources d’autorité morale, aujourd’hui, au contraire, ils ont perdu leur valeur éthique et sont en train de tomber en désuétude en tant que forme de littérature de deuxième rang, véhiculant des contenus stéréotypés. Néanmoins, les proverbes représentent toujours une clé de lecture pour étudier les sociétés dont ils constituent une partie très importante du patrimoine linguistique et culturel, ce que l’on nomme « patrimoine immatériel ». Le travail que nous allons proposer se penche sur le rôle et l’importance des proverbes, en présentant une approche à l’analyse contrastive des proverbes concernant la notion de temps en langue italienne et française.
Resumo:
Cette étude naît à la suite d'un contact direct avec l'une des manifestations contemporaines des variétés de français qui caractérisent Paris et dont l'histoire est liée à l'urbanisation de la ville, l'Argot des jeunes parisiens. Ce langage naît en effet de l'opposition des jeunes des catégories populaires vivant dans des quartiers dits « sensibles » aux pratiques des jeunes issus des classes moyennes et supérieures. Mais l'émergence de pratiques langagières argotiques n'est pas un phénomène récent. En effet la langue française a toujours été déstructurée pour masquer ou crypter des informations surtout chez les classes sociales les plus basses, au milieu desquelles vivaient les criminels. Le point de départ est donc la définition du langage argotique qui, en gardant la phonologie et la syntaxe de la langue française commune, introduit un lexique nouveau pour nommer les activités qui sont propres à des communautés spécifiques et que l'on analysera au cours de cette recherche. On parlera donc des premières sociétés criminelles caractérisées par l'usage de ce type de langage et de la découverte du première document argotique officiel à l'intérieur duquel on a retrouvé une description détaillée des expressions utilisées par un groupe de malfaiteurs. On se focalisera ensuite sur les attitudes linguistiques qui viennent d'une vision du monde typique des classes sociales les plus basses et qui comportent différents procédés de formation de mots propres au langage parallèle à la langue d'usage commun. On abordera enfin la condition des jeunes banlieusards de nos jours, qui, à cause du manque d'intérêt de la société qui les entoure, cherchent à s' évader de la condition de marginalité dans laquelle ils vivent à travers la création d'un langage qui puisse seconder leur sentiment d'appartenance au même groupe social et qu'ils utilisent comme instrument d'évasion d'une réalité aliénante.