Citizen science as a tool for the environmental quality assessment of the Mediterranean coastal habitats

The growing need to assess the environmental status of the Mediterranean coastal marine habitats and the large availability of data collected by Reef Check Italia onlus (RCI) volunteers suggest the possibility to develop innovative and reliable indices that may support decision makers in applying conservation strategies. The aims of this study were to check the reliability of data collected by RCI volunteers, analyse the spatial and temporal distribution of RCI available data, resume the knowledge on the biology and ecology of the monitored species, and develop innovative indices to asses the ecological quality of Mediterranean subtidal rocky shores and coralligenous habitats. Subtidal rocky shores and coralligenous were chosen because these are the habitats more attractive for divers; therefore mlst data are referring to them, moreover subtidal rocky bottom are strongly affected by coastal urbanisation, land use, fishing and tourist activities, that increase pollution, turbidity and sedimentation. Non-indigenous species (NIS) have been recognized as a major threat to the integrity of Mediterranean native communities because of their proliferation, spread and impact on resident communities. Monitoring of NIS’ spreading dynamics at the basin spatial scale is difficult but urgent. According to a field test, the training provided by RCI appears adequate to obtain reliable data by volunteers. Based on data collected by RCI volunteers, three main categories of indices were developed: indices based on species diversity, indices on the occurrence non-indigenous species, and indices on species sensitive toward physical, chemical and biological disturbances. As case studies, indices were applied to stretches of coastline defined according to management criteria (province territories and marine protected areas). The assessments of ecological quality in the Tavolara Marine Protected Area using the species sensitivities index were consisten with those previously obtained with traditional methods.

L'argot: moyen d'évasion linguistique des dominés

Cette étude naît à la suite d'un contact direct avec l'une des manifestations contemporaines des variétés de français qui caractérisent Paris et dont l'histoire est liée à l'urbanisation de la ville, l'Argot des jeunes parisiens. Ce langage naît en effet de l'opposition des jeunes des catégories populaires vivant dans des quartiers dits « sensibles » aux pratiques des jeunes issus des classes moyennes et supérieures. Mais l'émergence de pratiques langagières argotiques n'est pas un phénomène récent. En effet la langue française a toujours été déstructurée pour masquer ou crypter des informations surtout chez les classes sociales les plus basses, au milieu desquelles vivaient les criminels. Le point de départ est donc la définition du langage argotique qui, en gardant la phonologie et la syntaxe de la langue française commune, introduit un lexique nouveau pour nommer les activités qui sont propres à des communautés spécifiques et que l'on analysera au cours de cette recherche. On parlera donc des premières sociétés criminelles caractérisées par l'usage de ce type de langage et de la découverte du première document argotique officiel à l'intérieur duquel on a retrouvé une description détaillée des expressions utilisées par un groupe de malfaiteurs. On se focalisera ensuite sur les attitudes linguistiques qui viennent d'une vision du monde typique des classes sociales les plus basses et qui comportent différents procédés de formation de mots propres au langage parallèle à la langue d'usage commun. On abordera enfin la condition des jeunes banlieusards de nos jours, qui, à cause du manque d'intérêt de la société qui les entoure, cherchent à s' évader de la condition de marginalité dans laquelle ils vivent à travers la création d'un langage qui puisse seconder leur sentiment d'appartenance au même groupe social et qu'ils utilisent comme instrument d'évasion d'une réalité aliénante.