3 resultados para Ethnographie ciblée

em AMS Tesi di Laurea - Alm@DL - Università di Bologna


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Dans un contexte de communication, des bonnes compétences linguistiques ne suffisent pas puisque la connaissance approfondie de la culture cible s’avère également une question fondamentale. Il est donc nécessaire d’adopter une attitude communicative adéquate pour que le message puisse être reçu correctement. Parmi les aspects culturels auxquels le parlant doit accorder une grande importance figurent les proverbes. Les proverbes sont des énoncés d’origine populaire qui recèlent un contenu moral et éthique dont la visée est apprendre aux hommes à bien vivre en société. Les messages véhiculés par les proverbes sont l’héritage de l’expérience des ancêtres dont il faut faire trésor pour comprendre les mœurs, le mode de vie et la pensée d’une communauté donnée : voilà donc pourquoi les proverbes ont été dénommés «sagesse des nations». Depuis la nuit de temps, les proverbes sont transmis de père en fils par voie orale : l’usage quotidien et l’apprentissage par cœur en ont fait des formules fixées dont la structure binaire rimique et rythmique facilite la mémorisation. Par ailleurs, les proverbes sont souvent à interpréter en clé métaphorique, le figement étant l’un des traits définitoires de ce genre du discours. Si les proverbes, énoncés de sagesse populaire, étaient autrefois des sources d’autorité morale, aujourd’hui, au contraire, ils ont perdu leur valeur éthique et sont en train de tomber en désuétude en tant que forme de littérature de deuxième rang, véhiculant des contenus stéréotypés. Néanmoins, les proverbes représentent toujours une clé de lecture pour étudier les sociétés dont ils constituent une partie très importante du patrimoine linguistique et culturel, ce que l’on nomme « patrimoine immatériel ». Le travail que nous allons proposer se penche sur le rôle et l’importance des proverbes, en présentant une approche à l’analyse contrastive des proverbes concernant la notion de temps en langue italienne et française.

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Ce mémoire est le fruit de ma passion pour la langue française, pour la littérature et pour la traduction. Mon travail porte sur une proposition de traduction, du français vers l’italien, de trois passages tirés des trois romans composant La Trilogie des couleurs de Maxence Fermine. Il s’agit de romans brefs mais intenses qui partagent le thème dominant de la couleur, ainsi que le schéma narratif et un style unique en son genre. Dans le premier chapitre, je souhaite d’abord fournir quelques informations sur la vie de l’écrivain, sur son style d’écriture et sur les thèmes principaux de ses ouvrages. Ensuite, je vais présenter La Trilogie, pour tracer le contexte général dans lequel les passages choisis s’inscrivent. Enfin, je me pencherai sur les raisons qui m'ont amenée au choix de ces passages. Dans le deuxième chapitre, je vais analyser les textes source (les passages choisis) dans le but d’identifier les éléments les plus importants (sur le plan lexical, morphosyntaxique et stylistique) à considérer très attentivement lors de la traduction. Dans le dernier chapitre, j'essaye d'analyser ma proposition de traduction à l'aide de textes spécifiques et justifie mes choix traductifs. Enfin, je vais tirer mes conclusions : dans la traduction littéraire, l’expression doit être la plus spontanée possible, tout en gardant le style de l’auteur et un certain niveau esthétique. En outre, le but de tout traducteur est celui d’atteindre un bon compromis entre une traduction orientée vers le texte source et une traduction adressée à la culture cible, ainsi que celui de créer un nouveau texte, qui doit fonctionner aussi bien que l’original, en profitant de tous les atouts de la langue cible de la même manière que l’auteur du texte source l’a fait dans sa propre langue. Mon travail a toujours été guidé par ces principes.

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Le rôle du traducteur est de permettre le dialogue entre deux « mondes autres », de connaître les éléments qui les différencient et de transmettre le message le plus fidèlement possible. Tout dans un texte peut résister à la traduction (vocabulaire, syntaxe, culture). Le but de la traduction est de recréer l’original, tout en sachant que la traduction a ses limites. Quelles sont les limites de la traduction ? Est-il suffisant de bien maîtriser une langue pour pouvoir la traduire ? Est-ce que tous nos mots ont une équivalence dans les autres langues ? Pouvons-nous faire rire l'autre avec les mêmes traits d’humour ? Une traduction, peut-elle transmettre au lecteur ou au spectateur cible toutes les nuances présentes dans le texte ou le film de départ ? Le film français Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?3 sera l'objet de notre analyse. Tout comme le film de Dany Boon, il a eu beaucoup de succès en France et il a également été doublé en italien. Il s'agit ici aussi d'un film humoristique qui joue sur les stéréotypes que nous avons sur l'autre, d'où le choix de commenter le doublage et d'imaginer une piste de transposition italienne. Ce mémoire se propose de répondre aux questions posées ci-dessus, tout en proposant des commentaires de traduction et des pistes de transposition. Nous allons développer trois parties : tout d'abord, nous allons voir comment notre vision du monde influence notre langue et, vice versa, comment notre langue crée un ordre dans le monde. Ensuite, nous allons nous concentrer sur l'intraduisible verbal et non verbal, sur la traduction et l'adaptation de l'humour. Enfin, la troisième et dernière partie sera consacrée au thème de la transposition et, plus particulièrement, à la piste transposition du film Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?.