4 resultados para Turin (Italie)

em AMS Tesi di Dottorato - Alm@DL - Università di Bologna


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Entre la fin du Néolithique et l’âge du Bronze, la présence d’habitats groupés de type village est un phénomène diffus, tant en Italie qu’en France méridionale. Néanmoins, la prise en compte de la variabilité des formes de la stratification des sites interroge. En quoi l’enregistrement sédimentaire des sols d’habitat permet-il d’appréhender la question de l’organisation villageoise et de sa variabilité entre la fin du Néolithique et l’âge du Bronze ? Quelle image cet enregistrement sédimentaire donne-t-il de l’organisation sociale et économique du village ? Afin d’aborder ces questions, nous avons choisi de mener une étude géoarchéologique sur des sites de formes différentes, issus de contextes chrono-culturels et environnementaux variés. La démarche, fondée sur l’emploi de la micromorphologie des sols en tant qu’outil analytique, vise à caractériser l’organisation spatio-temporelle des sols d’occupation à l’échelle du site, selon une approche spatiale des processus de formation de la stratification archéologique. L’élaboration d’un modèle, qui repose sur une classification des micro-faciès sédimentaires selon le système d’activité, et son application à des sites-laboratoires permettent de qualifier les techniques de construction en terre, l’usage du sol et les dynamiques d’occupation propres à chaque site, dans le but de déterminer les comportements socio-économiques et les spécificités du mode de vie villageois enregistrées par les sols. Cette approche permet d’évaluer les constantes et les variables qui qualifient les différents types d’occupation. Le sol, conçu comme matérialité de l’espace villageois, devient ainsi un témoignage direct de la variabilité culturelle et des différentes formes d’organisation des communautés de la fin du Néolithique et de l’âge du Bronze.

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Le théâtre de marionnettes a connu, depuis la fin du XXe siècle, de profondes mutations, tant sur le plan esthétique que sur celui du dispositif dramaturgique. Si en France des expériences plurielles de collaboration entre écrivains et marionnettistes se sont développées, en Italie ont émergé des expérimentations dramatiques de la part des marionnettistes eux-mêmes, auteurs de textes aux qualités littéraires. Au fil des rencontres avec la scène marionnettique, la posture de l’auteur devient « fluide », allant de l’écrivain extérieur répondant à une commande, au dramaturge et au co-créateur des spectacles. Une attention accrue aux enjeux dramaturgiques a renforcé les relations des arts de la marionnette avec le théâtre d’acteurs. En vertu de cette osmose, certaines caractéristiques du régime contemporain de l’écriture pour la scène, comme la « rhapsodisation » des textes mise en évidence par Jean-Pierre Sarrazac et les traits « postdramatiques » décrits par Hans-Thies Lehmann, sont à l’œuvre dans les pièces pour marionnettes écrites depuis les années 1980. La comparaison des créations françaises (par Daniel Lemahieu et François Lazaro, Jean Cagnard et la Cie Arketal, Kossi Efoui et Théâtre Inutile, Dennis Cooper et Gisèle Vienne) et italiennes (par Guido Ceronetti, Giuliano Scabia, Gigio Brunello et Gyula Molnár, Marta Cuscunà, Fabiana Iacozzilli, entre autres) montre comment elles exploitent la marionnette afin d’agencer la parole aux images suscitées par l’objet. Bien que l’on puisse observer un plus grand élan innovateur en France, tandis que les relations avec les différentes traditions régionales restent ancrées en Italie, l’analyse de textes nous apprend que les motifs les plus récurrents sont communs aux deux territoires, en vertu des possibilités de figuration qu’offre la marionnette : la confrontation avec les problèmes actuels et les traumatismes de l’histoire, la plongée dans l’esprit humain, l’imagination de territoires post-anthropocentriques, la rencontre avec le trouble et la mort

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La presente tesi di dottorato propone uno studio sulla casa editrice “Dalla parte delle bambine” di Adela Turin. Attiva dal 1975 al 1982 a Milano, si tratta della prima impresa editoriale femminista per l’infanzia in Italia. Nonostante l’originalità e il successo internazionale dei suoi libri, è stata riscontrata una sorprendente scarsità di studi sull’argomento. Questa ricerca interdisciplinare si propone quindi di colmare questa lacuna, inserendosi nel vivace ambito dello studio della letteratura per l’infanzia in prospettiva di genere. La dissertazione è divisa in cinque capitoli, a cui si aggiunge un’appendice iconografica che raccoglie le copertine dell’intero catalogo di DPDB. Nel primo capitolo viene introdotto il quadro teorico della ricerca, dalla complessità della letteratura per il giovane pubblico all’indagine in ottica di genere. Il secondo capitolo si concentra sulle pubblicazioni per bambine e bambini negli anni Settanta, passando in rassegna innovative esperienze editoriali nonché l’opera di scrittori e scrittrici sensibili alle questioni di genere. La terza sezione si occupa di ricostruire il profilo biografico di Turin e il suo decennale impegno contro il sessismo veicolato dai libri per l’infanzia, per poi concentrarsi sulla storia, il catalogo, la diffusione e la ricezione di DPDB. Il quarto capitolo propone un’analisi qualitativa e quantitativa di un corpus di 20 albi illustrati scritti da Turin, oltre a un confronto fra questi libri e diverse ricerche sulla rappresentazione di genere, allo scopo di evidenziare la peculiarità delle proposte di DPDB. La quinta sezione, infine, si occupa del rapporto con la contemporaneità. Dopo aver tracciato un quadro della complessa situazione dell’educazione di genere in Italia e aver proposto una panoramica di esperienze editoriali per il giovane pubblico attente alle questioni di genere, quest’ultima parte indagherà i contesti in cui gli albi di Turin vengono oggi letti e consigliati, offrendosi come narrazione alternativa e tutt’ora attuale.