Morphogenesis of follicular epithelium in Drosophila melanogaster: function of von Hippel-Lindau tumour suppressor gene

During my PhD I have been involved in several projects regarding the morphogenesis of the follicular epithelium, such as the analysis of the pathways that correlate follicular epithelium patterning and eggshell genes expression. Moreover, I used the follicular epithelium as a model system to analyze the function of the Drosophila homolog of the human von Hippel-Lindau (d-VHL) during oogenesis, in order to gain insight into the role of h-VHL for the pathogenesis of VHL disease. h-VHL is implicated in a variety of processes and there is now a greater appreciation of HIF-independent h-VHL functions that are relevant to tumour development, including maintenance and organization of the primary cilium, maintenance of the differentiated phenotype in renal cells and regulation of epithelial-mesenchymal transition. However, the function of h-VHL gene during development has not been fully understood. It was previously shown that d-VHL down-regulates the motility of tubular epithelial cells (tracheal cells) during embryogenesis. Epithelial morphogenesis is important for organogenesis and pivotal for carcinogenesis, but mechanisms that control it are poorly understood. The Drosophila follicular epithelium is a genetically tractable model to understand these mechanisms in vivo. Therefore, to examine whether d-VHL has a role in epithelial morphogenesis and maintenance, I performed genetic and molecular analyses by using in vivo and in vitro approaches. From my analysis, I determined that d-VHL binds to and stabilizes microtubules. Loss of d-VHL depolymerizes the microtubule network during oogenesis, leading to a possible deregulation in the subcellular trafficking transport of polarity markers from Golgi apparatus to the different domains in which follicle cells are divided. The analysis carried out has allowed to establish a significant role of d-VHL in the maintenance of the follicular epithelium integrity.

La flibuste de Saint-Domingue (1684-1727). Analyse d'un phénomène américain

Quelle est la différence entre un flibustier et un pirate ? Ce projet de recherche est basé sur cette question enfantine. En fait, les historiens contemporains, qui ont consacré de nombreuses pages à la « piraterie » et à la « flibuste » de l’âge moderne, n’ont pas réussi à répondre à cette – apparemment – simple question. Les reconstructions et les théories développées, en fait, ont assimilé ces deux phénomènes, en traitant les deux termes comme de simples synonymes. Mais, si cela peut être considéré comme vrai aujourd’hui, il n'était pas au cours des XVIIème et XVIIIème siècles. À l'époque, pirate était équivalent de « hostis humani generis », et comme tel craint et persécuté. Les flibustiers, au contraire, ont été considérés comme l’un des groupes les plus importants dans les premiers établissements des îles de la Mer des Caraïbes. En outre, le terme flibustier, dans la correspondance des gouverneurs français, se réfère à un élément considéré comme essentiel pour la réussite du processus de construction de la colonie, et également cruciale pour la consolidation des établissements américains. C’est donc la relation spéciale entre les flibustiers et le Nouveau Monde est l’objet de cette thèse. En utilisant une approche historico-culturel, on a essayé de contextualiser le phénomène de la flibuste dans le « processus d’américanisation » des premières communautés européennes en Amérique. La relation étroite entre les colons des établissements français de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti) et les nombreux espaces - économique, militaire, diplomatique, social, humain - des Caraïbes a fait des flibustiers un élément fortement « américanisé ». Grâce à la lecture des documents d'archives et les mémoires des années entre 1684 et 1727, on a reconstruit la dynamique de la relation entre ce groupe et le contexte américain, avec une attention particulière à la dynamique culturelle et sociale.