Giustizia sanitaria e diseguaglianze globali in salute: il caso dell'aiuto allo sviluppo in sanità

Life expectancy at birth is the average number of years that a group of people born in the same year should live. The estimate for those born in 2010 is 80.2 years for Italy. On the other side of the chart are a number of countries in sub Saharan Africa. Haiti is in last place: children born in this country in 2010 have a life expectancy by an average of even 30 years, fifty in less than peers born in Italy. From a bioethical point of view, the first question that arises is: Is it right? Is it right that there is such inequality in health? The answer is simple: it is not right. But if we ask ourselves what are the best solution to remedy this situation, the answers become more than one. The differences in life expectancy depends on many factors, including no doubt the effectiveness of health systems. The scope of this work is precisely that of justice in health care and how the different general concepts related to it can be applied in health care settings with very limited financial and human resources. The first chapter describes the main inequalities in global health. The second discusses the main theories of justice. In the next chapter we reason on official development assistance and health cooperation. In the fourth we analyze the contribution of theories of justice through such issues as equity in health, the right of access to health services and right to health. In the fifth chapter the aim is to reason about global justice, the role of health in this context and how the official development assistance in health can contribute.

La flibuste de Saint-Domingue (1684-1727). Analyse d'un phénomène américain

Quelle est la différence entre un flibustier et un pirate ? Ce projet de recherche est basé sur cette question enfantine. En fait, les historiens contemporains, qui ont consacré de nombreuses pages à la « piraterie » et à la « flibuste » de l’âge moderne, n’ont pas réussi à répondre à cette – apparemment – simple question. Les reconstructions et les théories développées, en fait, ont assimilé ces deux phénomènes, en traitant les deux termes comme de simples synonymes. Mais, si cela peut être considéré comme vrai aujourd’hui, il n'était pas au cours des XVIIème et XVIIIème siècles. À l'époque, pirate était équivalent de « hostis humani generis », et comme tel craint et persécuté. Les flibustiers, au contraire, ont été considérés comme l’un des groupes les plus importants dans les premiers établissements des îles de la Mer des Caraïbes. En outre, le terme flibustier, dans la correspondance des gouverneurs français, se réfère à un élément considéré comme essentiel pour la réussite du processus de construction de la colonie, et également cruciale pour la consolidation des établissements américains. C’est donc la relation spéciale entre les flibustiers et le Nouveau Monde est l’objet de cette thèse. En utilisant une approche historico-culturel, on a essayé de contextualiser le phénomène de la flibuste dans le « processus d’américanisation » des premières communautés européennes en Amérique. La relation étroite entre les colons des établissements français de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti) et les nombreux espaces - économique, militaire, diplomatique, social, humain - des Caraïbes a fait des flibustiers un élément fortement « américanisé ». Grâce à la lecture des documents d'archives et les mémoires des années entre 1684 et 1727, on a reconstruit la dynamique de la relation entre ce groupe et le contexte américain, avec une attention particulière à la dynamique culturelle et sociale.