4 resultados para reconnaissance des mots
em Dalarna University College Electronic Archive
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Swedish learners of French often experience large difficulties in understanding spoken French. Words that the learners know very well when written or when pronounced separately are often hard to recognize in the speech flow. The aim of this study is to examine Swedish learners’ perception of French speech in order to identify the problems. The thesis consists of two parts. The first part provides an introduction to the perception of a second language. It also describes the phonological structures of Swedish and French and gives an overview of studies of the perception of spoken French. The second part of the thesis contains a presentation and an analysis of four perception experiments conducted with Swedish learners of French. The results show that the learners often confuse phonological contrasts that do not exist in Swedish. It is furthermore found that the phonological processes of schwa deletion, liaison, enchaînement and voicing assimilation contribute to the perception problems. However, although liaison may complicate word recognition the results indicate that the so-called potential liaison does so to an even greater extent. In a listening test using nonsense words, the learners seem actually to expect liaison when perceiving a word that can be linked to a following nonsense word. In fact, sequences like un navas and un avas are both perceived as un avas. Paradoxically, liaison thus seems to be most problematic when it does not occur. As to schwa deletion, the results show that word recognition is delayed when the schwa in the first syllable is deleted, as in la s’maine. In addition, the learners make a large number of errors due to schwa deletion. This phonological process sometimes completely prevents word recognition, especially when combined with a voicing assimilation. Schwa deletion thus seems to strongly complicate Swedish learners’ word recognition in spoken French.
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Le but de ce mémoire est d’étudier les origines étymologiques des mots argotiques qui ont commencé à être utilisés pendant le vingtième siècle. 100 mots ont été choisis et présentés selon leurs origines. Les mots ont été choisis dans le Dictionnaire de l’argot et du français populaire. Les langues d’origine les plus représentées parmi ces 100 mots ont été étudiées pour voir s’il y a une raison probable pour laquelle le français a emprunté des mots à ces langues. Nous avons classé la plupart des mots en champs lexicaux pour examiner s’il y a un certain type de mots qui sont empruntés et si les langues différentes contribuent à des champs lexicaux différents. L’étude a montré que le français a emprunté des mots argotiques aux beaucoup de langues différentes pendant le vingtième siècle. L’anglais et l’arabe ont contribué avec le plus grand nombre de mots. Pour ces deux langues et pour la plupart des autres langues de l’étude, nous discutons des raisons possibles pour lesquelles les mots ont été empruntés.
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L’article porte sur les deux premiers romans de Faïza Guène : Kiffe kiffe demain (2004) et Du rêve pour les oufs (2006), ainsi que sur les traductions en langue suédoise Kiffe kiffe imorgon (2006) et Drömmar för dårar (2008). Nous nous intéressons aux mots et aux expressions qui sont porteurs de la culture maghrébine, pour voir comment ces termes sont traduits en suédois. Nous étudions aussi l’oralité et le registre argotique, qui sont des traits caractéristiques de la prose de Guène. Nous constatons que certains termes d’origine arabe du texte source sont traduits par des mots ayant une autre étymologie, ce qui rend la présence maghrébine un peu moins visible dans le texte cible. Nous constatons aussi que l’oralité du texte source est transférée dans le texte cible, mais par d’autres moyens – un procédé de compensation est souvent utilisé. Le registre argotique paraît un peu plus saillant dans les romans français que dans les versions traduites. L’exemple le plus frappant est le discours des personnages dans Du rêve pour les oufs, qui doit être traduit en « français standard » par le moyen de notes de bas de page, pour assurer la compréhension du lecteur implicite du texte original – phénomène qui n’a pas d’équivalent dans la traduction suédoise. Ce procédé de normalisation rend le texte cible plus neutre et, peut-être, un peu moins singulier que l’original.
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Résumé : Cette étude cherche à déconstruire l’idée selon laquelle, dans l’œuvre de l’auteure Agustina Bessa-Luís, une caractérisation forte des personnages féminins conduit nécessairement à un effacement et à une absence de figures masculines fortes, ceci afin de démontrer que, la zone d’ombre dans laquelle ces hommes s’inscrivent, est symptomatique de ce que l’auteure définit comme le « refus d’un destin » au masculin. En effet, en dépeignant des personnages masculins fuyants et « borderline », l’auteure révèle chez ses personnages de papier un trouble dans le genre, lié à une « désorientation » résolument queer. Mots-clés : Subversion/déconstruction, identités de genre, l’un/l’autre, Dandysme, queer.