2 resultados para Grande-Bretagne, Île de

em Dalarna University College Electronic Archive


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Depuis très récemment, un changement est en train de se produire dans le domaine de la traduction de la littérature jeunesse: auparavant et pendant de nombreuses années, les ouvrages traduits venaient le plus souvent de la Suède pour être traduits en français (Gossas & Lindgren, 2011). Dans l’autre sens, on trouvait des imagiers plus ou moins sans texte, des bandes-dessinées (surtout franco-belges), des retraductions et quelques classiques comme les très populaires ouvrages de Jules Verne ou Le Petit Prince. Or, la littérature jeunesse française est certes abondante – et ce même si l’on s’en tient aux livres publiés en France, mais aussi souvent de grande qualité littéraire et iconique, ce qui devrait a priori encourager sa diffusion. Cette littérature a de surcroît la chance de pouvoir surfer sur la vague actuelle des traductions du français au suédois de livres ne faisant pas partie de cette catégorie. Mais il est bien connu que le système littéraire suédois de la littérature jeunesse comporte peu de livres traduits, en dehors des traductions massives d’ouvrages en anglais. Les questions auxquelles nous répondrons lors de notre présentation sont : Quels sont les livres actuellement traduits du français vers le suédois ? Qui les traduit (quels éditeurs et quels traducteurs) ? Nous allons ainsi montrer quelle a été l’évolution depuis 1970 jusqu’à nos jours. Nous ferons aussi le lien avec nos études précédentes concernant le sens inverse, c’est-à-dire la traduction en français de la littérature suédoise contemporaine pour la jeunesse et de nos résultats en la matière sur les livres traduits, les éditeurs et les traducteurs. Nous utiliserons comme base théorique la théorie du polysystème (Even-Zohar), notamment concernant le rôle de la littérature traduite dans un système littéraire, et les études descriptives de la traduction (voir Toury, Shavit, etc.).

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Dans cette communication, nous proposons d’analyser les paratextes des ouvrages durassiens traduits en suédois. Nous nous intéressons surtout aux préfaces (et postfaces) allographes (cf. Genette, Seuils, 1987) ainsi qu’aux couvertures et quatrièmes de couverture. Pour les préfaces, postfaces et quatrièmes de couverture, nous voulons savoir, d’abord, dans quelle mesure il existe des textes allographes dans les traductions suédoises. Ensuite, nous nous intéressons aux références culturelles et artistiques données dans les présentations. Comme l’objectif de ces paratextes est d’introduire une auteure étrangère à un nouveau public et recommander son ouvrage aux acheteurs potentiels, il serait intéressant d’étudier les stratégies éditoriales : dans quel contexte intellectuel et artistique choisit-on d’inscrire Marguerite Duras ? Quels arguments et références sont utilisés ? Pour les couvertures, nous allons étudier l’utilisation des différentes expressions artistiques telles que les photographies, les dessins, les typographies spécifiques, etc. Nous voulons savoir, par exemple, s’il y a des motifs récurrents, et si le public ciblé est le même pour toutes les éditions. Le corpus sera constitué par des paratextes des éditions suédoises de l’oeuvre durassienne, du premier roman traduit (Stilla liv 1947 [La Vie tranquille]) jusqu’aux traductions les plus récentes. Nous tâcherons de savoir s’il y a eu des « médiateurs » prestigieux, c’est-à-dire des personnalités de grande notoriété qui ont contribué à l’introduction de Duras en Suède. Pour ce faire, nous allons discuter aussi le travail des traducteurs – car ces individus ont également participé à la promotion de l’oeuvre durassienne sur le marché suédois.