3 resultados para Doute

em Dalarna University College Electronic Archive


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Ce mémoire a pour but de comparer deux romans policiers contemporains et ayant eu un grand succès, l’un écrit par Henning Mankell dont la traduction française a paru sous le titre Les Morts de la Saint-Jean et le second est Pars vite et reviens tard de Fred Vargas. L’objectif de la candidate est d’essayer de trouver les éléments réalistes dans le décor, les personnages et l’enquête. Pour ce qui est du premier paramètre, la candidate montre que Mankell n’essaie jamais de cacher la vérité derrière une surface idéale ; il en va de même pour Vargas qui accentue les points de vue divergents des Français sur la réalité de leur pays. En ce qui a trait aux personnages, on distingue dans le portrait qu’en fait Mankell un combat compliqué et non manichéen, proche de la réalité psychologique; idem pour ceux de Vargas, mais le réalisme est quelque peu atténué par un recours au mystère. Enfin, l’enquête menée par Wallander aboutit un peu par hasard grâce à son intuition alors qu’Adamsberg résout l’énigme grâce à sa faculté de voir, de s’imaginer et d’aller au-delà de la capacité des autres. La conclusion générale du mémoire est que ces deux œuvres sont tout à fait réalistes, mais à un degré un peu différent. Le roman de Mankell l’est sans doute davantage dans la mesure où le recours au mystère est écarté et que l’enquête est menée de façon logique alors que le roman de Vargas, tout en suivant les règles de la logique, a tendance à faire appel au merveilleux. En tout état de cause, il s’agit de deux œuvres réalistes comportant un côté romantique plus ou moins bien exprimé.

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Le genre autobiographique, malgré une popularité qui ne se dément pas depuis deux siècles, ne bénéficie pas d’une définition claire. Cet article se propose de montrer que cela est sans doute dû à l’hybridité intrinsèque de ce genre qui se traduit aussi par un pacte autobiographique complexe. Plus précisément, en s’appuyant sur les cas de Constant et de Nothomb, sera démontré que la lecture qui est faite des écrits intimes détermine bien souvent le genre. En ce qui concerne en particulier ces deux auteurs, leur personnalité changeante, contradictoire voire affabulatoire repousse le genre autobiographique dans ses limites, illustrent l’adage selon lequel le roman est plus vrai que la réalité vécue.  

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Ce mémoire se compose d’une analyse narrative de deux nouvelles fantastiques par Guy de Maupassant : L’Auberge et la seconde version du Horla. La narration du premier de ces contes est extradiégétique, ce qui signifie que le narrateur se trouve en dehors de l’univers fictif. Le deuxième texte, en revanche, est un exemple d’une narration intradiégétique – le narrateur est donc un personnage du récit. Le but principal de l’étude est d’examiner comment le discours du narrateur, selon qu’il est extradiégétique ou intradiégétique, influence la perception des récits et des protagonistes. Pour atteindre cet objectif, nous identifions d’abord quelques stratégies narratives qui sont employées dans les nouvelles afin d’évoquer l’hésitation du lecteur et ainsi créer l’effet fantastique. Nous observons que, suivant le mode de la narration, extradiégétique ou intradiégétique, les stratégies narratives utilisées sont de différentes natures. Elles coopèrent toutefois pour créer un sentiment d’hésitation au lecteur et conduisent donc celui-ci à considérer l’existence du surnaturel dans le monde diégétique. Enfin, nous montrons de plus près comment le discours du narrateur influence la manière dont le lecteur considère le comportement des personnages principaux ainsi que leur santé mentale. Nous voyons que dans tous les deux textes, il n’y a aucun doute que le protagoniste devient finalement fou. Cependant, tandis que le savoir du narrateur omniscient aide enfin le lecteur à résoudre le mystère fantastique dans L’Auberge, le mystère n’est jamais résolu dans Le Horla. Cela semble être attribué à la perception et au savoir limité du narrateur intradiégétique.