2 resultados para Construction sociale du genre
em Dalarna University College Electronic Archive
Resumo:
Dans ce mémoire, nous nous sommes servies d’une méthode thématique pour faire une analyseintersectionnelle de L’Amant de Marguerite Duras. Le but était d’étudier la manière complexedont les différentes structures de domination interagissent l’une avec l’autre dans une sociétécoloniale. L’étude a été concentrée sur la recherche d’une identité personnelle effectuée par leprotagoniste féminin et nous avons voulu savoir comment cette recherche est influencée par lesstructures de genre, d’ethnie et de classe.Notre conclusion est que l’appartenance à la catégorie « blanche et pauvre » donne auprotagoniste un sentiment d’aliénation vis-à-vis de la communauté colonisatrice blanche. Cettealiénation l’aide à s’opposer à certaines normes, par exemple le manque de liberté sociale etsexuelle de la femme, en même temps que son comportement peut parfois être interprété commeune confirmation des rôles racistes existant dans la colonie. Néanmoins, nous voulons soulignerque c’est la façon dont l’amant chinois a été décrit qui est troublante, plutôt que lecomportement du protagoniste féminin.
Resumo:
Le Grand-Guignol n’a reçu que peu d’attention critique sérieuse jusqu’à la fin des années 1980. Ce petit théâtre a pendant 65 ans, de 1897 à 1962, offert des pièces d’un genre nouveau mêlant terreur, violence et souvent érotisme. Le succès était au rendez-vous et le Théâtre du Grand-Guignol est longtemps resté une attraction incontournable de Paris. Les pièces choisies pour ce mémoire sont issues de ce répertoire et ont cela de particulier qu’elles ont été écrites en collaboration entre un écrivain, André de Lorde, et un psychologue, Alfred Binet. Malgré leurs différences, ces pièces ont une constante, un point commun : elles suscitent toutes la peur chez le spectateur. C’est précisément la façon dont Binet et de Lorde établissent cette peur à travers leurs pièces qui sera l’objet d’étude de ce mémoire. Ce mémoire se limite à l’analyse de deux œuvres en particulier : L’Obsession, et Une leçon à la Salpêtrière. Appréhender la notion de peur dans une œuvre théâtrale impose de réfléchir non seulement aux thèmes développés mais également à la construction dramatique du récit et à sa mise en scène. Dans le cas spécifique d’une pièce Grand-Guignol, il y aura une dimension supplémentaire à inclure : ce que l’on peut appeler « l’expérience Grand-Guignol ». De quelles façons le fait même d’aller voir une pièce dans ce théâtre participait-il à l’anticipation et au sentiment de peur nécessaire à l’efficacité des pièces ? Après un bref rappel de l’histoire du Grand-Guignol, les causes externes comme le quartier de Montmartre, mais aussi les habiles coups publicitaires des premiers directeurs artistiques ainsi que la configuration du théâtre lui-même sont étudiées pour montrer comment elles ont largement contribué à créer un véritable mythe autour du Grand-Guignol. Dans la deuxième partie, une analyse spécifique des deux pièces mentionnées précédemment est faite. Les questions suivantes ont été posées : sur quels thèmes pouvaient bien jouer les auteurs pour toucher leur public ? En quoi ces thèmes reflétaient-ils les peurs de l’époque, c’est-à-dire de la « Belle Epoque » ? Dans la dernière partie, une analyse textuelle et scénique a été faite au cours de laquelle il a été tenté de comprendre comment les auteurs provoquent et entretiennent la peur et l’angoisse à travers à la fois la construction dramatique des pièces et leurs jeux de scène.