La formation d’une identité à l’intersection du genre, de l’ethnie et de la classe : Une analyse intersectionnelle de L’Amant de Marguerite Duras

Dans ce mémoire, nous nous sommes servies d’une méthode thématique pour faire une analyseintersectionnelle de L’Amant de Marguerite Duras. Le but était d’étudier la manière complexedont les différentes structures de domination interagissent l’une avec l’autre dans une sociétécoloniale. L’étude a été concentrée sur la recherche d’une identité personnelle effectuée par leprotagoniste féminin et nous avons voulu savoir comment cette recherche est influencée par lesstructures de genre, d’ethnie et de classe.Notre conclusion est que l’appartenance à la catégorie « blanche et pauvre » donne auprotagoniste un sentiment d’aliénation vis-à-vis de la communauté colonisatrice blanche. Cettealiénation l’aide à s’opposer à certaines normes, par exemple le manque de liberté sociale etsexuelle de la femme, en même temps que son comportement peut parfois être interprété commeune confirmation des rôles racistes existant dans la colonie. Néanmoins, nous voulons soulignerque c’est la façon dont l’amant chinois a été décrit qui est troublante, plutôt que lecomportement du protagoniste féminin.

Le Statut comparé de l'autofiction chez Benjamin Constant et Amélie Nothomb : une histoire de genre?

Le genre autobiographique, malgré une popularité qui ne se dément pas depuis deux siècles, ne bénéficie pas d’une définition claire. Cet article se propose de montrer que cela est sans doute dû à l’hybridité intrinsèque de ce genre qui se traduit aussi par un pacte autobiographique complexe. Plus précisément, en s’appuyant sur les cas de Constant et de Nothomb, sera démontré que la lecture qui est faite des écrits intimes détermine bien souvent le genre. En ce qui concerne en particulier ces deux auteurs, leur personnalité changeante, contradictoire voire affabulatoire repousse le genre autobiographique dans ses limites, illustrent l’adage selon lequel le roman est plus vrai que la réalité vécue.  

Gymnasisters skrivande : En studie av genre, textstruktur och sammanhang

Students in upper secondary school write in a number of different genres, and do this in school contexts as well as in their spare time. The study presented here is an overview of this activity and the genres concerned. The theoretical framework of the study is that of genre theory whereby genre is understood as a socially situated concept. The study is based on 2 000 texts gathered from students on different study programmes all over Sweden in the school year of 1996-97. The texts were written in different situations. The most important distinction made here is between test texts (i.e. texts from national tests) and self-chosen texts, which may come from schoolwriting or spare-time writing. The texts are categorized according to genre. This text inventory shows a repertoire of 33 different genres in the text material. A small number of genres, such as story, book-review and expository essay dominate the school writing. The test genres differ from this pattern in that they clearly imitate texts with a genuine communicative intent. The most frequent genres are studied further and each of them is demonstrated by an interpretative reading. This reading shows that the genres differ considerably with respect to genre character and stability of text structure. A quantitative study of text length and variation in vocabulary further shows that texts written by two categories of students, those on vocationally oriented programmes and those on programmes preparing for higher education, differ significantly. Reference cohesion is studied in a smaller sample of the texts. This lexico-semantic mechanism of cohesion proves to exhibit an interrelation with variation in vocabulary as well as with text type. One particular cohesive tie, inference, shows different patterns in texts written by the two categories of students mentioned above.