3 resultados para f Quelle
em CentAUR: Central Archive University of Reading - UK
Resumo:
“La questione di Trieste”, ovvero la questione del confine italo-yugoslavo all’indomani della seconda guerra mondiale costituisce da lungo tempo oggetto di attenzione e di esame da parte della storiografia italiana e straniera. Con alcune importanti eccezioni, la ricostruzione complessiva di quelle vicende ha visto il più delle volte il prevalere di un approccio storico-diplomatico che ha reso difficile comprendere con chiarezza i rapporti e le interdipendenze fra contesto locale, contesto nazionale e contesto internazionale. Attraverso la lettura incrociata dell’ampia documentazione proveniente dai fondi dei National Archives Records Administration (NARA) questo studio tenta una rilettura delle varie fasi di sviluppo della questione nel periodo compreso tra il giugno del 1945 e l’ottobre del 1954 secondo una duplice prospettiva: nella prima parte si concentra sulla politica americana a Trieste, guardando nello specifico a due aspetti interni tra loro strettamente correlati, la gestione dell’ordine pubblico e la “strategia” del consenso da realizzarsi mediante il controllo dell’informazione da un lato e la promozione di una politica culturale dall’altro. Sono aspetti entrambi riconducibili al modello del direct rule, che conferiva al governo militare alleato (GMA) piena ed esclusiva autorità di governo sulla zona A della Venezia Giulia, e che ci appaiono centrali anche per cogliere l’interazione fra istituzioni e soggetti sociali. Nella seconda parte, invece, il modificarsi della fonte d’archivio indica un cambiamento di priorità nella politica estera americana relativa a Trieste: a margine dei negoziati internazionali, i documenti del fondo Clare Boothe Luce nelle carte dell’Ambasciata mostrano soprattutto come la questione di Trieste venne proiettata verso l’esterno, verso l’Italia in particolare, e sfruttata – principalmente dall’ambasciatrice – nell’ottica bipolare della guerra fredda per rinforzare il sostegno interno alla politica atlantica. Il saggio, dunque, si sviluppa lungo due linee: dentro e fuori Trieste, dentro 1945-1952, fuori 1953-1954, perché dalle fonti consultate sono queste ad emergere come aree di priorità nei due periodi. Abstract - English The “Trieste question”, or the question regarding the Italian - Yugoslav border after the Second World War, has been the object of careful examination in both Italian and foreign historiography for a long time. With a few important exceptions, the overall reconstruction of these events has been based for the most part on historic and diplomatic approaches, which have sometimes made it rather difficult to understand clearly the relationships and interdependences at play between local, national and international contexts. Through a comparative analysis of a large body of documents from the National Archives and Records Administration (NARA), College Park MD, this essay attempts a second reading of the various phases in which the question developed between June 1945 and October 1954, following a twofold perspective: the first part focuses on American policy for Trieste, specifically looking at two internal and closely linked aspects, on the one hand, the management of ‘law and order’, as well as a ‘strategy’ of consent, to be achieved through the control of all the means of information , and, on the other, the promotion of a cultural policy. Both aspects can be traced back to the ‘direct rule’ model, which gave the Allied Military Government (AMG) full and exclusive governing authority over Venezia Giulia’s Zone A. These issues are also fundamental to a better understanding of the relationships between institutions and social subjects. In the second part of the essay , the change in archival sources clearly indicates a new set of priorities in American foreign policy regarding Trieste: outside any international negotiations for the settlement of the question, the Clare Boothe Luce papers held in the Embassy’s archives, show how the Trieste question was focused on external concerns, Italy in particular, and exploited – above all by the ambassador – within the bi-polar optic of the Cold War, in order to strengthen internal support for Atlantic policies. The essay therefore follows two main lines of inquiry: within and outside Trieste, within in 1945-1952, and outside 1953-1954, since, from the archival sources used, these emerge as priority areas in the two periods.
Resumo:
La lutte contre le travail des enfants au Burkina Faso a resurgi dans la scène publique ces dix dernières années avec un engouement sans précédent aussi bien de la part des acteurs étatiques, des ONG que des organismes onusiens. Ce chapitre traite, dans une double perspective sociologique et anthropologique, de la dimension « genre » de cette lutte et cherche à voir dans quelle mesure celle-ci est prise en compte (ou non) dans les pratiques concrètes de retrait d’enfants des travaux considérés comme dangereux. Peut-on parler de politiques et de programmes « genrés » dans le champ de la lutte contre le travail des enfants au Burkina Faso ? Le chapitre est structuré en trois parties. Il présente d’abord les éléments caractéristiques de l’approche genre dans la lutte contre le travail des enfants. Ensuite, il aborde les politiques et les acteurs de cette lutte au Burkina Faso, en décrivant les processus de problématisation et publicisation de la question. Enfin, il traite du cas spécifique d’un projet triennal de retrait d’enfants des mines artisanales des régions du Nord et du Sahel burkinabè pour questionner la prise en compte du genre, des obstacles sociaux, culturels et d’autres contraintes possibles à l’égalité fille-garçon dans cette intervention. Il questionne par ailleurs la part des acteurs de terrain dans la (re)production des normes et des rôles sexués. Les données sont issues de quatre années de recherche menée au Burkina Faso entre 2008 et 2011, auprès d’acteurs engagés dans la production des politiques de lutte et/ou engagés dans la lutte concrète, mais également avec des enfants, parents et employeurs.
Resumo:
Malgré les nombreuses revendications de Duras à la véracité historique mais fort ambigüe, de son œuvre, les critiques ont toujours tendance à souscrire à l'affirmation influente de l’auteur selon laquelle «toutes les références à la géographie physique, humaine, politique, d’India Song, sont fausses. » Cet article se donne pour objectif de démontrer, à la lumière d’une perspective postcoloniale, que l’écriture durassienne est en effet loin d’être divorcée des réalités historiques et politiques de son époque. Il examine donc la nature des représentations géographiques dans son « Cycle indien » en répondant à la question centrale : Quelle est la relation entre les noms de lieux évoqués dans l’imaginaire « indien » de Duras et les réalités historiques de la région géographique que ceux-ci désignent ? Une telle relecture du territoire bien battu du Vice-Consul et d’India Song, révèle un croisement dense et complexe d’histoires coloniales oubliées, négligées ou occultées qui mérite d’être enfin mis au jour.