‘Leger est aprendre mes fort est arendre’: wool, debt, and the dispersal of Pipewell Abbey (1280-1330)

It has long been known that English Cistercian monasteries often sold their wool in advance to foreign merchants in the late thirteenth century. The abbey of Pipewell in Northamptonshire features in a number of such contracts with Cahorsin merchants. This paper looks again at these contracts in the context of over 200 other such agreements found in the governmental records. Why did Pipewell descend into penury over this fifty year period? This case study demonstrates that the promise of ready cash for their most valuable commodity led such abbots to make ambitious agreements – taking on yet more debt to service existing creditors – that would lead to their eventual bankruptcy.

La vraie "géographie fausse" du Cycle Indien

Malgré les nombreuses revendications de Duras à la véracité historique mais fort ambigüe, de son œuvre, les critiques ont toujours tendance à souscrire à l'affirmation influente de l’auteur selon laquelle «toutes les références à la géographie physique, humaine, politique, d’India Song, sont fausses. » Cet article se donne pour objectif de démontrer, à la lumière d’une perspective postcoloniale, que l’écriture durassienne est en effet loin d’être divorcée des réalités historiques et politiques de son époque. Il examine donc la nature des représentations géographiques dans son « Cycle indien » en répondant à la question centrale : Quelle est la relation entre les noms de lieux évoqués dans l’imaginaire « indien » de Duras et les réalités historiques de la région géographique que ceux-ci désignent ? Une telle relecture du territoire bien battu du Vice-Consul et d’India Song, révèle un croisement dense et complexe d’histoires coloniales oubliées, négligées ou occultées qui mérite d’être enfin mis au jour.